Auteur :
Youcef M.
mardi 09 février 2016 21:41
Depuis plusieurs semaines déjà, les joueurs du NAHD ont le moral gonflé à bloc et ne semblent plus perturbés. Cela s’est répercuté sur leur rendement mais surtout sur la bonne moisson des trois derniers mois. Les différentes séances d’entraînement se déroulent dans des conditions particulières et les coéquipiers de Seddiki semblent avoir retrouvé entièrement leurs sensations. En effet, c’est dans une excellente ambiance que les Sang et Or se concentrent pleinement sur leur travail. Tous les exercices programmés par le staff technique sont bien appliqués. Le sourire se lisait nettement sur les visages des joueurs. «Il n’y a pas d’autre explication. Les résultats sont là et l’équipe progresse. On vient au stade pour s’entraîner avec plaisir et le jour du match, nous sommes très motivés», nous diront certains éléments. D’autres abondent dans le même sens : «Notre groupe se concentre à fond sur son sujet. Les joueurs sont sereins et ont cette envie de s’entraîner et aller de l’avant. Même le discours et le comportement de nos responsables sont convaincants.» Devant un tel constat, le staff technique n’a pas besoin de motiver les joueurs.
La situation financière des joueurs assainie
Il est vrai que les bons résultats enregistrés en championnat sont derrière cette bonne ambiance qui règne au sein du groupe, mais l’aspect financier y est pour quelque chose. En effet, la situation financière des joueurs est entièrement assainie, après avoir perçu avant-hier leur dernier salaire du mois de janvier et devront toucher la prime de la victoire face à l’USMH mercredi prochain, soit la veille de leur déplacement à Béchar. La direction du club ne leur doit rien. Aussi, la bonne prise en charge de l’équipe a facilité les choses. Pas de réclamation pour les salaires, ni pour autre chose lié aux finances. Du coup, le NAHD est le seul club qui a épongé ses dettes envers ses joueurs…
Plafonnement des salaires : prôner le modèle Ould Zemirli
Les présidents des club de Ligue 1 Mobilis et le président de la FAF ont décidé de plafonner les salaires des joueurs à hauteur de 100 millions de centimes, applicable à partir de la saison 2016-2017. Cette règle est déjà respectée au NAHD depuis plusieurs saisons. En effet, le président Ould Zemirli est le seul président qui n’a pas dépassé la barre de 150 millions de centimes. Une exception qui a concerné quelques oiseaux rares uniquement puisque la moyenne des salaires au Nasria ne dépasse pas les 100 millions. La masse salariale husseindéenne avoisine les 2 milliard mensuellement. Un budget raisonnable qui assure à merveille le bon fonctionnement du club. Le NAHD demeure l’un des rares clubs qui consomme un tel budget. Avec de tels salaires, le boss husseindéen ne trouve aucun inconvénient pour mettre en œuvre son plan de redressement. Ainsi, le problème financier ne s’est jamais posé au Nasria. Donc Ould Zemirli n’a pas attendu cette décision «illogique» pour gérer les finances de son club.
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Nahd
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