Auteur :
Youcef M.
lundi 25 janvier 2016 22:23
Les premières conséquences des dernières déclarations fracassantes faites par Youcef Bouzidi à la fin du match contre l’ASMO ont apparu à l’horizon dès la première séance d’entraînement de la semaine. En effet, le stoppeur Slimane Allali a été la première victime puisque Bouzidi l’a interdit à reprendre le travail avec le groupe. Le coach nahdiste lui reproche d’avoir levé le pied en commettant l’erreur défensive qui a permis à Djemaouni d’ouvrir le score. Ainsi, il l’a prié de passer au bureau afin de tirer au clair sa situation avec le président Ould Zemerli. Malheureusement, les choses ont pris une autre tournure alors que tout le monde est convaincu que le rendement collectif de l’équipe n’a pas été aussi performant pour espérer battre les Asémistes. Pourquoi accuser uniquement Allali alors que tous les joueurs étaient dans un jour sans ?En somme, cette intox vise une nouvelle fois à nuire à Allali, qui a toujours donné le meilleur de lui-même sur le terrain et qui ne mérite guère une telle accusation. C’est toute l’équipe qui est passée à côté samedi dernier mais c’est Allali qui devait payer les pots cassés.
Ce n’est pas la première fois qu’on l’accuse gratuitement
Ce n’est pas nouveau cette saison d’accuser un élément d’être derrière la défaite du NAHD. Cela s’est passé déjà au mois de novembre dernier lorsque Allali et Guebli étaient accusés gratuitement d’avoir levé le pied contre le RCA. Ce jour-là, certains n’ont pas trouvé de justificatifs que d’accuser la charnière centrale d’avoir « vendu le match ». Le plus grave, c’est que le président Ould Zemerli a pris au sérieux l’intox même s’il n’avait pas la moindre preuve. Il a décidé de suspendre momentanément les deux joueurs avant de les convier à une réunion en aparté à la veille du départ en Tunisie. Il leur a signifié qu’il n’est pas convaincu de ce qui a été dit à gauche et à droite et qui leur fait confiance et n’ont qu’à se remettre au travail. En cinq minutes, Guebli et Allali ont été « graciés » et autorisés à accompagner l’équipe à Hammam Bourguiba. Drôle de traitement pour une affaire virtuelle qui a risqué de mettre l’avenir des deux jeunes entre parenthèses. Aujourd’hui, le NAHD se retrouve devant le même synopsis, puisque nul n’a de preuve matérielle pour accuser qui que ce soit.