Auteur :
A. L.
dimanche 17 janvier 2016 19:52
Apparemment, le président du Mouloudia d’Oran, Ahmed Belhadj, n’arrive toujours pas à digérer la défaite concédée par son équipe at-home vendredi passé contre l’Entente de Sétif. Le premier responsable du club d’El Hamri, qui s’attendait à une réaction positive de son équipe, lui qui croyait avoir bien fait de leur organiser un stage de préparation à l’étranger, en leur octroyant deux mois de salaire, a dû finalement apercevoir un tout autre visage de son équipe qui a réalisé l’une des pires prestations depuis le début de saison. Une défaite à goût amer conjuguée à un rendement qui laisse à désirer ont provoqué l’ire du président du Mouloudia qui, selon ses proches, a pointé un doigt accusateur vers ses capés qui, selon lui, ont été hors sujet. Baba pense que les joueurs n’ont pas su renvoyer l’ascenseur alors qu’ils ont été mis dans les meilleures conditions possibles, à la veille de ce très important match. Ainsi, Baba va exiger une réaction positive de son groupe, à l’occasion du prochain match qui va mettre aux prises, au stade Ahmed-Zabana, le MCO avec le CS Constantine, une équipe en difficulté.
Il ne s’attendait pas à un tel rendement
Ce qui a irrité le plus Ahmed Belhadj, c’est surtout le rendement de l’équipe. Les joueurs n’ont rien fait au cours de ce match pour s’offrir les trois points de la victoire. Malgré la bonne entame du match durant laquelle l’équipe a couronné sa domination par un but inscrit par Zabiaa sur penalty, l’équipe a paradoxalement baissé de régime, laissant l’ESS manœuvrer ses attaques. La suite, tout le monde la connaît. Sans être brillante, l’ESS a réussi à mettre deux buts qui lui ont permis de renverser la vapeur. Cette régression en fin de première période et carrément durant toute la seconde partie du match a soulevé la colère d’Ahmed Belhadj qui n’a pas compris le fait que ses joueurs n’aient pas su réagir.
Fallait-il les payer la veille du match ?
Si certains observateurs pensent que la fatigue due essentiellement au travail effectué en Tunisie à laquelle il faut ajouter l’effort physique et mental fourni par les joueurs lors du retour au bercail a fini par leur jouer un mauvais tour, notamment sur le plan physique, d’autres pensent que la direction n’aurait pas dû payer les joueurs la veille du match contre l’ESS. Ce qui aurait perturbé les joueurs lors de leur mise au vert. Il fallait soit les payer juste avant le départ pour le stage ou après le match contre l’ESS, afin de les motiver à gagner ce match. De toutes les façons, les prétextes avancés au lendemain du match n’auront pas lieu d’être à l’occasion du match contre le CSC où seule la victoire compte.
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