Auteur :
Hamza R.
lundi 07 décembre 2015 19:27
En marge de la cérémonie de la signature de la convention entre la FAF et les fédérations de sport scolaire et universitaire, le président Mohamed Raouraoua s’est exprimé sur plusieurs sujets, notamment concernant la sélection nationale olympique qui prend part actuellement à la CAN U23. Raouraoua a rappelé que l’objectif de la FAF est la qualification au prochain JO : «Je suis content du parcours de l’équipe olympique. Les joueurs ont montré un très beau visage lors de ce tournoi. Je prie le Bon Dieu pour qu’on batte l’Afrique du Sud, ce mercredi, afin d’assurer la qualification aux Jeux olympiques prévus à Rio de Janeiro en 2016. C’est l’objectif que nous avons tracé à la FAF».
«Les résultats enregistrés sont les fruits d’un travail»
Pour Mohamed Raouraoua, cette qualification en demi-finale de la CAN est venue grâce au travail qui a été effectué au niveau de cette équipe depuis plus d’un an et demi : «La qualification en demi-final n’est pas venue comme ça. C’est le fruit du travail qui a été accompli depuis une année et demie. Je sais que vous parlez uniquement de l’équipe A, mais on travaille aussi avec d’autres catégories. Il y a les moins de 17 ans et moins de 20 ans avec lesquels on travaille depuis plus d’une année. Nous, à la fédération, on travaille à long terme. Maintenant, je sais que vous vous intéressez à l’équipe olympique car elle réalise de bon résultats. Vous aussi, il faut que vous vous intéressiez aux jeunes catégories. Si vous remarquez, on a décidé lors de la dernière réunion du BF de relancer le projet des académies. Il y aura une académie qui sera construite à la nouvelle parcelle de terrain de Sidi Moussa que nous a accordée l’Etat, que je remercie au passage. Dans le monde entier, la formation concerne les clubs mais face au manque ici en Algérie, on a décidé de se pencher sur ce point au niveau de la FAF. La plupart des actuels joueurs de l’équipe olympique sont issus de l’académie de la FAF».
«On a voulu éloigner la pression sur cette équipe»
Sur son absence au Sénégal, Mohamed Raouraoua estime qu’il a des obligations professionnelles qui l’ont retenu à Alger. Le président de la FAF estime aussi qu’il fallait éloigner la pression sur le groupe : «Je ne suis pas allé au Sénégal parce que j’ai des obligations professionnelles ici en cette fin d’année. Aussi, il fallait éloigner la pression sur les joueurs et je pense que cela a été payant puisque les jeunes réalisent de très bons résultats». Concernant l’absence de Christian Gourcuff, Raouraoua dira : «Il faut savoir que tous les moyens de l’équipe A ont été mis à la disposition de l’équipe olympique. Tout le staff de l’équipe A est au Sénégal avec les olympiques. Seul Gourcuff n’y est pas. Il suit les matchs à la télévision. Au Sénégal, le premier responsable technique de l’équipe olympique, c’est Schürmann et non pas Gourcuff».
«Avec Gourcuff, c’était une réunion ordinaire»
Concernant le maintien de Christian Gourcuff à la tête de la sélection nationale, Mohamed Raouraoua annonce que c’était une réunion ordinaire avec le technicien français, comme nous l’avions rapporté après cette rencontre, alors qu’avant ça, tout le monde spéculait concernant l’avenir de Christian Gourcuff : «Avec Gourcuff, c’était une réunion plus qu’ordinaire comme nous avions l’habitude de le faire. C’était une réunion de travail pour préparer les prochaines échéances».
«Je ne peux pas vous dire si la sélection olympique sera renforcée par des éléments de l’équipe A pour les JO»
Interrogé sur l’éventuel renfort de la sélection olympique par des joueurs de l’équipe A lors des JO, Raouraoua estime que ce n’est pas de son ressort de prendre de telles décisions : «Vous me parlez d’un point qui est d’ordre technique, je ne peux pas du tout vous répondre sur cette question car ce n’est pas de mon ressort».
«On ne fait pas de différence entre un local et un émigré»
Raouraoua n’a pas apprécié le fait qu’un de nos confrères lui dise que les joueurs locaux sont marginalisés. Il a tenu à préciser : «Je regrette, le joueur local n’est pas marginalisé. Il ne faut plus dire ça. Nous, on donne leur chance aux meilleurs joueurs, que ce soit un local ou un émigré. L’essentiel pour nous, c’est qu’il soit bon et qu’il donne un plus à la sélection. On ne fait pas de la préférence entre un local et un Algérien venu de l’étranger».
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