Auteur :
T.Che
dimanche 01 novembre 2015 21:43
En faisant un petit tour d’horizon, nous avons appris que les joueurs se plaignaient des conditions de travail et du manque flagrant de moyens. En plus du fait qu’ils n’ont plus été payés depuis quatre mois, ce qui pénalise les gars de Bab El Oued, c’est l’absence d’un stade et d’une base de vie. «Nous n’avons pas été payés depuis quatre mois, mais on n’a jamais fait la moindre remarque. Mais il faut un minimum pour jouer le titre. Il faut des moyens de récupération, ce qu’on n’a pas. Prendre des repas sportifs après les entraînements comme dans certains clubs. On n’a pas où laver nos fringues. Il n’y a même pas d’eau chaude. Il est arrivé que des joueurs tombent malades à cause de l’absence d’eau chaude dans les vestiaires. Après tout cela, comment voulez-vous qu’on rivalise avec l’USMA ou les autres grosses cylindrées du championnat ? On parle des salaires, mais dans les autres clubs aussi on paye bien, il n’y a pas qu’au Mouloudia ! Partout, les joueurs perçoivent de bonnes rémunérations», nous diront des joueurs sous le couvert d’anonymat. En d’autres termes, le club de Soustara est tout le contraire des Mouloudéens. Des joueurs se sont plaints des conditions de travail qui ne permettent pas à un groupe de jouer le titre. Et même si la direction fait tous les efforts pour mettre dans les meilleures conditions leurs troupes, cela semble insuffisant, comme nous l’ont fait savoir certains éléments.
La direction maintient le gel des salaires
Alors qu’après la victoire contre la JSK, les dirigeants avaient pris la décision de régulariser partiellement les joueurs afin de les motiver, finalement, toute la procédure a été annulée après les deux revers essuyés contre le NAHD et le RCA au stade du 5-Juillet. Le président, Achour Betrouni, en personne a ordonné le maintien du gel des salaires en guise de sanction. Pas de résultat, pas de mensualité, telle est la nouvelle devise des pensionnaires d’El Achour. Et cette situation risque de perdurer jusqu’à la reprise du championnat, le 21 novembre, contre le MCO. Ce n’est qu’en cas de victoire que Hachoud et les siens auront droit à un salaire plus une prime, eux qui sont grassement payés par le club pour des résultats médiocres.
Cette politique est révolue. Maintenant, pour avoir droit au chapitre, les joueurs savent ce qu’ils doivent faire pour mériter leurs salaires. Cette méthode était monnaie courante sous la coupe de Omar Ghrib qui refusait de payer ses troupes en cas d’échec. Au Mouloudia, il faut désormais gagner pour être régularisé. Et tant que le championnat est en stand-by, personne ne touchera le moindre centime. C’est aussi le choix des hauts responsables de la Sonatrach car souvent on a pris la firme pétrolière pour la vache laitière.
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