Auteur :
Saïd Djoudi
samedi 03 mai 2014 22:39
L’objectif principal de la JSK cette saison s’est évaporé, après la défaite concédée en finale de la Coupe d’Algérie face au Mouloudia, jeudi dernier. Les joueurs étaient en larmes au coup de sifflet final, mais celui qui n’arrivait pas à digérer cette défaite, c’est l’attaquant Albert Ebossé. Ce dernier, qui a perdu sa première finale, n’a pas trouvé les mots pour s’exprimer, lui qui voulait à tout prix offrir aux supporters un nouveau trophée. Interrogé par nos soins, le lendemain de la rencontre, Bondjongo estime que la JSK possède une grande équipe et que la saison prochaine sera meilleure.
48 heures après votre défaite en finale de la Coupe d’Algérie, comment est le moral ?
Ce n’est pas la joie ! C’est difficile de perdre une finale de Coupe d’Algérie. Nous avons réalisé un excellent parcours depuis le début de la compétition. En finale, nous n’étions pas dans notre jour. Le Mouloudia n’a pratiquement rien fait, mais il a eu le dernier mot. C’est ça le football, il faut apprendre et avancer.
Que s’est-il passé au juste ?
Sincèrement, je ne sais pas exactement comment nous avons perdu. Comme je viens de vous le dire, nous avons dominé notre adversaire tout au long de la partie. Dommage, l’efficacité nous a fait défaut et la chance a souri au MCA.
Tout le monde est unanime à dire que la JSK méritait largement la victoire, vu votre rendement tout au long de la partie…
C’est la vérité, car nous avons développé un très beau football. Certes, en début de match, nous étions timides. Nous avons pris un but après quatre minutes seulement, mais en seconde période, l’équipe a retrouvé ses repères et nous avons réussi à reprendre les commandes. A force de pousser, nous avons obtenu un penalty et avons remis les pendules à l’heure. La suite, vous la connaissez…
Les observateurs estiment que vous n’étiez pas dans votre meilleur jour, vu votre prestation jugée moyenne. Qu’en pensez-vous ?
Ce n’est pas moi qui n’étais pas dans mon jour, mais je ne recevais pas assez de ballons pour pouvoir percuter et mettre des buts. J’étais pratiquement isolé en attaque et c’était difficile pour moi de faire la différence. A un certain moment, je sortais de la surface de réparation pour demander le ballon et essayer d’animer le groupe.
Le défenseur du MCA, Aksas en l’occurrence, vous a pratiquement provoqué en estimant que vous n’étiez qu’un simple attaquant et que vous n’étiez pas Drogba. Qu’avez-vous à lui dire ?
Sincèrement, je n’ai pas l’habitude de répondre aux joueurs, mais, exceptionnellement, je tiens à dire que le défenseur du MCA est faible physiquement et techniquement. Dommage, je n’ai pas reçu assez de ballons, sinon, je lui aurais montré ce que je suis.
Au moment de récupérer les médailles, vous vous êtes entretenu avec le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua. Que vous a-t-il dit au juste ?
J’ai eu une petite discussion avec le président de la Fédération algérienne de football qui m’a dit qu’il avait eu un entretien avec Aïssa Hayatou et lui avait dit que je méritais une place en équipe nationale du Cameroun.
Même le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, vous a glissé deux mots…
Oui, le Premier ministre algérien m’a encouragé, après notre défaite face au MCA. Il a tenu aussi a me souhaiter bon courage pour la suite de notre parcours et il m’a confié que j’étais un bon joueur.
Avant de conclure, les supporters de la JSK sont abattus après cette défaite. Pouvez-vous les rassurer par rapport à l’avenir de l’équipe ?
Après le coup de sifflet final de la rencontre, c’est aux supporters de la JSK que j’ai pensé, eux qui sont restés plus de six heures dans les gradins pour nous encourager. On leur demande pardon. J’espère qu’on aura une chance de se racheter et les honorer à l’avenir. Toutefois, je tiens à leur dire que nous allons nous donner à fond pour décrocher la deuxième place du classement pour pouvoir participer à la Ligue des Champions la saison prochaine.
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