MCO : Cavalli - dirigeants, le clash !

Le cœur gros, Cavalli a attendu ce premier succès de la saison pour lâcher une bombe en citant les noms des dirigeants qu’il accuse de lui mettre des bâtons dans les roues. Ce qu’il pensait tout bas depuis quelques semaines, l’ancien sélectionneur national l’a rendu public lors de la traditionnelle conférence de presse d’après-match. Il ne s’est pas gêné cette fois-ci pour citer les noms des responsables du club et ainsi de la plus proche personne de Baba, à savoir Hafid Belabbès. Cavalli accuse ces trois hommes de lui mettre la pression par le biais de sms et d’emails qu’ils lui envoient fréquemment. Dégoutté par cette attitude, Cavalli a décidé avant-hier de balancer leurs noms afin de les mettre devant la scène sportive. «Belabbès, Belahcène et Krimo Hassani me mettent des bâtons dans les roues.»

Hassani et Belahcène répliquent : «On est encore en place»
Comme il fallait s’y attendre, les trois personnes chargées après le match par Cavalli n’ont pas attendu longtemps pour user de leur droit de réponse et répliquer aux déclarations du coach du Mouloudia. Touché par la déclaration de l’entraîneur qui affirme vouloir l’écarter de l’équipe, Hassani soutient le contraire. «Cavalli est, tout comme moi, un employé du club. Il n’a aucune décision à prendre me concernant. Seul le président ou le CA peuvent décider de mon sort. Qu’il sache que je représente toujours la direction du club», précise Hassani avant d’ajouter : «Je ne me suis jamais immiscé dans son travail et je n’ai pas critiqué les joueurs. J’ai seulement dit à ses adjoints qu’on doit faire un marquage de près pour Feham Bouâazza ou alors lors du temps additionnel qu’on doit renforcer la défense pour éviter l’égalisation. Malheureusement, on n’a pas évité le but égalisateur du CR Belouizdad.» Même son de cloche pour Toufik Belahcène qui déclare : «C’est la première fois que j’apprends qu’un entraîneur, de surcroît étranger, veut renvoyer des responsables de leur club. Qu’il sache que le MCO, c’est chez nous», ajoute Belahcène.

Belabbès réagit : «Virer 1 milliard à quelqu’un, c’est lui mettre des bâtons dans les roues ?»
Dans un communiqué adressé à l’ensemble de la presse locale, l’actionnaire et l’un des conseillés de Baba a tenu à répondre aux accusations de Cavalli. En voilà une copie: «Jusqu’à présent j’ai tenu ma promesse faite aux autorités de la ville d'Oran de m'abstenir de faire des déclarations à la presse. Mais celui qui se prend pour le messie a poussé le bouchon trop loin en s'attaquant à un actionnaire, un cadre et un ex-international. Le but de cette sortie médiatique était de donner un coup de pouce à une opposition que j'ai exterminée. Comment peut-on prétendre que quelqu'un vous met des bâtons dans les roues alors que deux mois auparavant, j'ai procédé au virement de 1.0240.000,00 Da sur son compte personnel ?» Se demande-t-il avant d’ajouter : «Ce monsieur se trompe de cible et ce n'est pas après 57 ans d'indépendance qu’il va dicter sa loi dans un pays qui a sacrifié un million et un demi-million de martyrs. Malgré tous cela ce pays lui a redonné un nom à travers sa sélection nationale et un salaire au MCO après disette et chômage. J'avais prévu ce scenario et je me suis préparé en conséquence, certains journalistes ont été avisés avant même cette sortie de l’entraîneur. Une conférence est prévue pour déballer les causes qui sont purement administratives de ce conflit personnel.»
 

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