NAHD : Une nouvelle ère commence

Quelques mois seulement après avoir quitté le Nasria, celui qui a sauvé le NAHD, son équipe de toujours, de la relégation, a retrouvé le stade qu’il a toujours connu, à l’occasion de la première séance d’entraînement. En effet, Bouzidi s'est déjà mis au travail, hier matin. Il a beaucoup parlé et donné des instructions à ses joueurs pendant et avant l’entraînement.
Objectif : sortir le club de la crise
Comme lors de son passage la saison dernière, Bouzidi prend en main une équipe qui est en pleine crise. Trois défaites pour une seule victoire, le NAHD est en train d’effectuer un départ en championnat très difficile. C’est ce qui a poussé les dirigeants du NAHD, à leur tête le président Ould Zemirli, à faire appel à Bouzidi pour sauver le club de la crise et éviter de revivre  le même scénario de l’année dernière lorsque l’équipe a assuré son maintien parmi l’élite durant les dernières journées du championnat. Bouzidi sait donc ce qui l’attend. Une équipe occupant les dernières places dans le tableau, des joueurs en manque de confiance, un groupe en perte de vitesse… ce qui rendra sa mission difficile. Cela dit, Bouzidi s’est dit prêt à relever le défi et remettre le club sur rails.
Il a la confiance des joueurs
La décision de faire revenir Bouzidi à la tête de la barre technique semble avoir satisfait plusieurs joueurs, du moins ceux qui ont fait partie de l’effectif de la saison dernière. Ces derniers n’ont pas manqué d’afficher leur optimisme quant à l’avenir du Nasria, à l’image du très expérimenté, Farid Ghazi qui a déclaré au sujet du changement opéré au niveau de la barre technique : «Le nouveau staff connaît très bien la maison. Youcef Bouzidi et Billel Dziri connaissent parfaitement le club.  Avec ce nouveau staff, j’espère qu’on pourra éviter le piège de la saison dernière. Ce sera un nouveau départ pour nous, j’espère qu’on renouera avec les résultats positifs et qu’on puisse reproduire la très belle série de la fin de saison dernière. Pour ce qui est de Bouzidi, je pense que c’est un entraîneur qui a le sens de la communication. Il s’entend avec tout le monde et il sait parler aux joueurs. D’ailleurs, les joueurs se sentent bien avec lui.»
Bouzidi : «Je ne pouvais pas refuser l’appel du cœur»
Interrogé au sujet de son retour, quelques mois seulement après avoir quitté le club, Youcef Bouzidi avoue qu’il aurait, certes, préféré que les choses se passent autrement, mais le fait de prendre l’équipe, après quatre journées seulement, lui permettra d’avoir plus de temps que la saison dernière. «Après les trois défaites consécutives,  les dirigeants du NAHD m’ont appelé pour savoir si j’étais disposé à revenir au club. Comme vous le savez, je suis un enfant du club, j’ai grandi à Hussein-Dey et j’y vis toujours. Je ne pouvais donc pas refuser l’appel du cœur. J’aurais aimé continuer avec l’équipe mais le destin en a voulu autrement. Contrairement à la saison dernière où j’avais sept matchs pour sauver le club, cette saison, je prends l’équipe après seulement quatre journées. J’espère qu’on saura redresser la situation et que cette saison sera différente de la précédente», a-t-il déclaré.
«J’ai fait mon choix concernant le staff  technique»
Concernant son choix d’être secondé par Dziri Billel, Youcef Bouzidi a déclaré qu’il a, lui-même, choisi l’ancien du RCA qu’il considère comme  un petit frère : «J’ai choisi Dziri Billel comme entraîneur adjoint et que je considère comme un petit frère. On se concertera sur tout concernant l’équipe. Pour ce qui est du staff déjà en place, je ne suis prêt à travailler avec eux, s’ils veulent rester. Je n’ai aucun problème avec eux. D’ailleurs, je ne suis pas le genre de personne à m’occuper de celui qui doit partir rester. Avec leur aide, j’espère qu’on trouvera une solution au problème du Nasria et qu’on pourra remettre le club, au moins, au milieu du tableau.»
 

Dziri : «Je ne pouvais pas refuser le Nasria»
Après avoir quitté le club en tant que joueur, 20 ans après, l’enfant prodige du Nasria revient à la maison, cette-fois en tant qu’entraineur adjoint. Un poste et une proposition que Dziri ne pouvait pas refuser, lui qui a grandi des les rues d’Hussein-Dey. «Je ne pouvais pas dire non à la proposition de Bouzidi et du président Ould Zemirli de travailler au Nasria. Certes, ça fait 20 ans que j’ai quitté le club mais en réalisé, j’étais toujours là quand le Nasria avait besoin de moi. J’aidais les catégories jeunes à chaque fois que j’en avais l’occasion», a-t-il déclaré.

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