Auteur :
A. L.
mardi 04 août 2015 21:37
L’ex-président de la JSK, Miloud Iboud, était présent hier à la conférence de presse animée par le Comité de sauvegarde. C’est d’ailleurs lui qui a ouvert les débats avec la presse en déclarant que le comité n’a pas abandonné le terrain et qu’il continuera ses actions jusqu’à la satisfaction entière de sa revendication principale qui consiste à pousser Hannachi à partir. «Nous n’avons jamais abandonné les supporters, nous leur avons promis d’aller au bout de notre action et nous tiendrons parole», a dit Iboud visant à mettre terme aux rumeurs qui ont été propagées ces dernières semaines. Critiquant ouvertement sans ménage la gestion de Hannachi qu’il qualifie de catastrophique, Iboud a ajouté : «La JSK est endettée et les documents prouvent toutes nos révélations. Ces derniers documents entre nos mains prouvent que la JSK est en danger, sinon comment peut expliquer que la JSK, qui effectuait ses préparations dans les plus grands centres d’Europe avec des matchs amicaux contre des équipes respectables, est devenue un club qui cherche des hôtels à 30 euros.»
«Hannachi a vendu un joueur à deux heures du matin pour prendre en charge les frais du stage»
Toujours dans son réquisitoire contre la gestion de Hannachi, Iboud a fait savoir que la direction kabyle, à sa tête son président, a vendu un joueur à deux heures du matin dans le but de renflouer ses caisses pour prendre en charge les frais du stage estival : «La JSK n’a plus les moyens pour mettre en place une véritable politique digne de son statut et de sa réputation. Hannachi a vendu un joueur à deux heures du matin pour prendre en charge les frais du stage estival.»
«Je persiste à dire que sa gestion est mauvaise et s’il part un matin, les industriels viendront le soir»
Convaincu et déterminé, Iboud a rappelé sa position concernant la gestion de Hannachi et de la venue d’un important industriel, pour peu que les portes lui soient grandes ouverts : «Je persiste à dire que la gestion de Hannachi a conduit la JSK vers la dérive, le club est sérieusement en danger. Les supporters doivent comprendre qu’il ne reste rien à ajouter, la balle est dans leur camp, ils doivent comprendre que le changement s’impose de lui-même. Personnellement, je maintiens ma position. Si Hannachi décide de partir un matin, l’industriel arrivera le soir.»
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Menad : «Notre but est qu’il parte et je serai le premier à quitter le Comité de sauvegarde»
S’exprimant à propos de la situation de la JSK, Menad nous a dit : «Les autres informations et autres documents en possession du Comité de sauvegarde prouvent que la gestion de ce bonhomme est catastrophique. Il y a longtemps que nous avons tiré la sonnette d’alarme, et lui pour se cacher derrière ses insuffisances, il s’attaque à toutes les figures du club. Je rappelle encore une fois que notre but, c’est le départ de Hannachi et je serai le premier à quitter le comité par la suite.»
«J’ai refusé des offres alléchantes, la dernière en date est celle de l’USMA d’il y a deux semaines»
Visiblement déterminé à aller jusqu’au but, Menad a ajouté : «Nous ne sommes pas des assoiffés de pouvoir ni des demandeurs d’emploi. Nous ne sommes pas venus au comité pour chercher un quelconque privilège. Notre peine est de voir la JSK devenir un club quelconque. Pour prouver mon attachement à cet objectif assigné au Comité de sauvegarde, j’ai refusé des offres alléchantes, j’ai tourné le dos à de gros salaires. La dernière formation à m’avoir sollicité est l’USMA, il y a deux semaines. Mais j’ai dit non, car je suis avec le Comité de sauvegarde jusqu’à la fin de sa mission.»
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