Auteur :
L.B
dimanche 24 mai 2015 21:09
A une rencontre de la fin du championnat, et en dépit de la défaite face à Sétif, samedi passé, le CSC restera officiellement en Ligue 1 Mobilis. Les résultats de l’avant-dernière journée ont joué en sa faveur et on n’attendra pas l’ultime journée pour en connaître le sort. Il en va de même pour son prochain adversaire, la JSK, qui a aussi obtenu son maintien. Le dernier match entre les deux équipes ne sera qu’une simple formalité pour grappiller encore quelques points et grimper au classement final qui pourra, sait-on jamais, nous réserver quelques surprises. Mais pour réaliser ce maintien, le club a consommé trois entraîneurs et beaucoup de milliards. Tant d’argent dépensé pour finalement jouer pour la survie, c’est un peu désolant au regard de ce qui se fait chez l’Entente de Sétif, devenu une machine à gagner des titres, et ça c’est le fruit de la stabilité. Trois entraîneurs sont passés par là, et voilà le résultat.
Bracci a réussi son pari
Partant ou restant, l’entraîneur des Vert et Noir vient de réussir ce qu’il était venu réaliser. Il est le troisième à prendre l’équipe cette saison, il est venu en pompier éteindre le feu qui commençait à prendre et il est arrivé à ses fins en réussissant à maintenir le club parmi l’élite. Il faut le reconnaître, et les chiffres sont là, depuis sa prise de fonction, l’équipe voyage bien à l’extérieur et affiche un état d’esprit des plus satisfaisants et dégage une énergie positive. Les joueurs réagissent à l’énergie de leur coach qui leur avait inculqué la rage de vaincre et la force de ne jamais baisser les bras. Il a réalisé une accession avec le CSC. Il a obtenu deux titres de champion d’Algérie et une coupe d’Algérie avec le Mouloudia d’Alger. Il veut un titre avec le CSC, sa première équipe en Algérie, et c’est un rêve qu’il voudrait réaliser, nous dit-il, une fois…
Il avait hérité d’une équipe en détresse…
Avant de venir pour prendre en main les destinées de l’équipe qu’il avait dirigée déjà auparavant, l’équipe se trouvait dans une situation peu reluisante. Son prédécesseur n’avait pas réussi à mettre en place une discipline adéquate et ça s’est répercuté sur le rendement de l’équipe sur le terrain et les résultats n’ont pu suivre. Il était primordial de redonner à cette équipe un nouveau souffle. Plusieurs entraîneurs contactés ont accepté en premier lieu pour se rétracter ensuite. Seul François Bracci avait osé prendre l’équipe, une équipe en détresse, et a su lui inculquer sa façon de voir les choses. Il disait toujours aux joueurs : « Ne jouez pas le match, vivez-le ». Rien que pour av0oir pris l’équipe dans cette situation et surtout en fin de parcours, ce qu’il a réalisé ne doit pas passer inaperçu. Il doit être félicité et doit être reconduit pour la saison prochaine.
Publié dans :
csc
Bracci.