Auteur :
Moumen A.
dimanche 20 avril 2014 21:25
Accusé par un joueur d’Al Siliya d’avoir insulté ses parents, Madjid Bougherra, qu’on a pu joindre hier, dément toute attitude incorrecte de sa part. Chargé par un autre joueur de la même équipe, Madjid, très connu pour son comportement irréprochable envers ses adversaires sur le terrain, explique cette campagne de dénigrement lancée envers sa personne par la frustration des joueurs d’Al Siliya, battus à la régulière par Lekhwiya. Par ailleurs, bien parti pour un doublé après sa qualification en finale de la Coupe du trône, le capitaine de l’EN reste en course pour un triplé, puisqu’il demeure qualifié en quarts de finale de la Coupe de l’Emir.
Madjid, bonjour. D’abord, félicitations pour votre qualification en finale de la Coupe du Roi du Qatar ; ensuite, on aimerait avoir votre avis sur ces accusations d’un joueur d’Al Siliya qui affirme que vous l’avez insulté.
C’est du n’importe quoi ! Ce gars est en train d’inventer un truc qui n’existe même pas. C’est vrai qu’on s’est chamaillés un peu, mais je ne l’ai jamais insulté. Je lui parlais en français et il ne comprenait rien. Comment a-t-il pu deviner que j’ai insulté sa mère ?
Oui, mais c’est pourtant cette même accusation qu’il a portée contre vous…
Faux ! Déjà, mon éducation ne me permet pas d’insulter un joueur sur un terrain de football. On est des musulmans et cela n’est pas tolérable. Je sais comment me faire respecter lorsque je suis provoqué. En plus, il est connu pour son cinéma. Il a la réputation d’être un joueur à problème. Comme je viens de le dire, on s’est accrochés un petit peu, chose qui arrive dans le football, mais je n’ai pas insulté ses parents.
Il y a aussi un autre joueur de cette équipe qui s’est, soi-disant, plaint de votre attitude envers lui.
Ecoutez, ce joueur est connu pour son cinéma. Je ne veux même pas lui donner d’importance. Je lui parlais en français et, lui, me disait des choses en arabe que je ne comprenais pas trop. Donc, voilà ! C’est quelqu’un qui ne mérite même pas mon attention ; il ne faut pas calculer ses propos.
Qu’est-ce qui s’est passé au juste ?
Le tout est qu’il y avait trop de tension, parce qu’on disputait une place en finale et je le redis encore une fois, il n’y a jamais eu d’insultes de ma part à l’égard de ses parents. C’est sacré pour moi. Durant toute ma carrière, aucun joueur ne s’est plaint de ce genre d’attitude. Cela n’est pas arrivé face aux Egyptiens et ce n’est pas aujourd’hui que cela arrivera. Après, il parlait une langue que je ne comprenais pas trop, sincèrement. C’était de l’arabe littéraire un peu bizarre et, moi, je lui parlais en français. Voilà tout !
Pourquoi, à votre avis, vous a-t-on visé personnellement ?
Je pense qu’ils ont mal accepté la défaite. C’était, comme je l’ai dit, très tendu ; donc, pour moi, l’affaire est close ; ça ne mérite même pas de trop y revenir.
Revenons à la finale que vous allez disputer face à Al Jaish ; elle s’annonce comment ?
Ça va être du 50/50, contre une belle équipe. C’est un derby très difficile ; il y aura aussi de l’engagement dans ce duel. On est les champions du Qatar et Al Jaish a fini second. Donc, il faudra faire attention, parce qu’ils auront hâte de nous battre pour prendre leur revanche et gagner au moins un titre cette année.
Pour la Ligue des champions, on sait que c’est mort pour vous. Quel sera l’objectif pour cette fin de saison ?
On veut d’abord décrocher cette Coupe du Qatar qu’on jouera face à Al Jaish le 26 avril, inch’Allah. Ça sera un doublé mérité pour Lekhwiya cette année. Par la suite, on sera engagés dans la Coupe du Prince où on est aussi qualifiés en quarts de finale.
Serez-vous à Alger pour le début du stage ?
Ça sera après la finale de la Coupe de l’Emir du Qatar. C’est une compétition importante pour le club et que je ne pourrai pas rater. Les quarts de finale sont prévus le 5 mai et ça va se jouer jusqu’au 17. Donc, si on est qualifiés pour la finale, je serai à Alger le 18.
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