NAHD : Le prévisible naufrage

Cette énième sortie ratée contre le MCEE a, une nouvelle fois, démontré le niveau technique juste moyen, pour ne pas dire très faible, des joueurs. L’échec concédé à domicile a poussé le public à avoir une réaction négative et verser sa colère à la fin de la rencontre et remettre en cause la valeur du groupe ainsi que le staff technique. Alors que les fidèles supporters Sang et Or avaient ce «petit brin d’espoir», ils ont quitté le stade du 20-Août mardi dernier abattus et même choqués. Les joueurs, qui ont confirmé leur limite, ne méritaient guère porter ce prestigieux maillot jaune et rouge. A l’exception de certains rares éléments, qui n’ont rien à se reprocher et qui continuent à mouiller leur maillot, la majorité n’a pas été à la hauteur. Une frange de supporters qui gardent leur fidélité malgré les déboires du NAHD, a déclaré haut et fort : les joueurs sont des tricheurs et ne cherchent que leur intérêt personnel.
Les trois délits de la saison
L’exercice 2014/2015 a connu plusieurs illogiques et pas mal d’énigmes. Plusieurs facteurs sont à l’origine de ce naufrage, à commencer par la préparation. Il y a les pseudos stages de préparation, ou plutôt les vacances, effectués à Gamarth en Tunisie. Selon des échos, les joueurs ont fait du tourisme durant leurs différents passages dans cette ville. C’est ce qui explique que la plupart des joueurs éprouvent beaucoup de peines à terminer, non pas le match, mais à tenir une mi-temps. Il faut signaler aussi le recrutement raté, puisque cette mission a été confiée à des incompétents. Ce dossier, était une véritable arnaque. Depuis l’intersaison, le club s’est attaché les services de pas moins de douze éléments qui n’ont, malheureusement, rien apporté au club. Ce qui signifie que la plupart n’ont pas le niveau de la Ligue 1 mobilis. Cela sans oublier l’instabilité qui a caractérisé la barre technique du Nasria. Pas moins de trois techniciens se sont succédé à la barre technique des Husseindéens depuis août dernier, avec une moyenne d’un entraîneur chaque trois mois. Parmi tous ceux qui sont passés à Hussein Dey, aucun coach n’a réussi à mener l’équipe à bon port. Ainsi, le cauchemar était prévisible et les Husseindéens sont appelés à sauver ce qui reste à sauver, à savoir, l’école nahdiste.
Broos aurait pu faire mieux
Les Husseindéens regrettent énormément le Belge Hugo Broos. Ce dernier a réussi à métamorphoser l’équipe et sous sa conduite le NAHD avait quitté temporairement la zone rouge. Les dirigeants ont failli lorsqu’ils ont résilié leur contrat avec Broos, dans la mesure où le travail du Belge commençait à donner ses fruits. Certes, il y a eu des lacunes mais le jeu de l’équipe était meilleur qu’avec Aït Djoudi et Ighil. Son départ prématuré reste un gâchis, puisque l’arrivée de Meziane Ighil n’a pas provoqué le déclic.  
 

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