Auteur :
S.B.
mardi 07 avril 2015 20:55
L’ancien international algérien de l’ES Sétif est sorti de sa réserve, pour fustiger les perturbateurs qui veulent nuire à la sérénité de l’équipe en déclarant : «Insulter les champions d’Afrique est injuste. J’ai vu le match face au Real Banjul à la télévision et j’ai constaté que les joueurs ont joué la peur au ventre, à cause d’une frange de supporters acharnés et manipulés venus spécialement pour les siffler et les insulter. C’est honteux et grave de leur part.»
«Il faut vivre à Alger pour connaître la valeur de l’ESS»
Réda Matem, qui vit dans la capitale depuis deux années, a déclaré : «Il faut vivre à Alger pour connaître la valeur de l’ES Sétif. Il y a des présidents qui sont jaloux et les supporters aimeraient bien voir leurs équipes faire comme l’ESS. C’est vous dire que les supporters qui s’en sont pris à l’Entente ne connaissent pas la valeur de leur club.»
«Honte à ceux qui insultent les champions d’Afrique !»
Réda Matem, déçu du comportement de certains pseudo-supporters, a ajouté : «Honte à ceux qui sifflent et insultent les champions d’Afrique. C’est vraiment grave et c’est bien dommage pour un club de la dimension de l’ESS.»
«Il ne faut pas oublier que Djahnit a été décisif face à l’ES Tunis et au Vita Club»
Continuant sur sa lancée, il fera rappeler qu’Akram Djahnit, Matem, qui a été insulté par des personnes malintentionnées, a été décisif en LDC : «C’est ce joueur qui a été décisif face à l’ES Tunis et au Vita Club en se jouant de leur défense.»
«Quand vous voyez Mellouli éviter de célébrer son but, vous comprendrez tout»
Matem a aussi évoqué la réaction du défenseur Mellouli qui n’a pas fêté son but face au Real Banjul, en déclarant ce qui suit : «Comment voulez-vous qu’il célèbre son but, alors que des personnes qui se trouvaient dans la tribune d’honneur ne cessaient de l’insulter. Donc vous comprendrez la réaction de ce joueur qui a été touché dans son amour-propre.»
«Les gens manipulés ont perdu des privilèges et les autres sont tombés dans le piège»
En conclusion, Réda Matem estime : «Il y a des gens qui ont perdu des privilèges ces dernières années depuis l’arrivée de Hammar à la tête du club. Quant aux autres, ils sont tombés dans le piège de ces mêmes personnes qui ne pensent qu’à leurs intérêts.»
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