L’ex-agent de Fekir se défend : «Non, je n’ai pas fait pression sur le joueur pour qu’il signe à Manchester City»

Comme indiqué dans l’une de nos précédentes éditions, le milieu de terrain, Nabil Fekir, a choisi de changer d’agent et de signer au courant de cette semaine avec Jean-Pierre Bernès, également agent du sélectionneur de l’équipe de France, Didier Deschamps. Le père du joueur avait expliqué ce divorce inattendu en accusant l’ex-agent, Eric Castagnino, de ne chercher que son propre intérêt au détriment de celui de son fils. «Ils ont poussé pour le faire signer à City. Mais je leur ai dit : si c’est pour qu’il aille à City et qu’il se retrouve sur le banc, ça ne m’intéresse pas, et le gamin n’est pas intéressé non plus. Il aime jouer, il n’aime pas être remplacé. Et ils ont poussé pour le faire signer à City, c’est pour ça qu’il a préféré arrêter avec eux. Manchester le veut, on en a discuté avec des recruteurs, mais on préférait que Nabil reste encore au moins un an ici, ce n’est pas le moment d’aller à l’extérieur. Aller à City maintenant, ce serait se tuer» disait-il à nos confrères de Foot Mercato. Evidemment, face à ces accusations, ledit agent a tenu à se défendre en s’exprimant avant-hier sur les colonnes de l’Equipe : «Ce qu’affirme l’entourage de Nabil est totalement faux. Il n’a jamais été question de le faire partir à Manchester City ou ailleurs, cet hiver.»
«Les interventions médiatiques de son père nuisent à sa carrière»
Eric Castagnino ne s’est pas fait prier pour tirer à boulets rouges sur le père du joueur lyonnais : «Pour preuve, nous avions entamé un processus de prolongation avec revalorisation de contrat. Par ailleurs, un contrat de cinq ans n’a jamais empêché un joueur de partir s’il est convoité. Les interventions médiatiques à répétition du père de Nabil nuisent à la carrière de son fils».
«J’ai fait parfaitement mon travail»
Et de conclure : «Quand, en trois ans et demi, on accompagne la carrière d’un joueur jusqu’aux portes de l’équipe de France, tout en parvenant contractuellement à le revaloriser à trois reprises, dont la dernière qui aurait fait de lui l’un des plus gros salaires du club, on a le sentiment d’avoir bien fait son travail».
 

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