Auteur :
L. B.
mercredi 25 février 2015 21:33
La sonnette d’alarme a été déjà tirée, il y a longtemps. Un signal très fort a été lancé par les supporters qui avaient commencé à fuir les gradins et à boycotter le stade. L’équipe a joué devant des gradins presque vides, elle qui avait l’habitude de se produire en présence de leurs nombreux fans, même en temps de froid et de pluie. Mais cela n’a semble-t-il pas été pris en considération par les responsables, du moins le premier responsable du club qui a fait la sourde oreille, allant accuser certains de lui mettre des bâtons dans les roues. Même la presse a été tenue pour responsable par la direction clubiste qui lui reprochait soit disant de déstabiliser l’équipe et les joueurs. La presse n’a-t-elle pas le droit d’informer son lecteur sans pour autant être accusée de quoi que ce soit ? La théorie du complot a été de tout temps un leitmotiv pour tous les responsables qui sont passés par le CSC pour se cacher la face. La presse, notamment celle qui ne brosse pas tout le temps dans le bon sens du poil, a été toujours le bouc émissaire idéal pour ceux qui ont toujours usé de la politique de l’autruche.
L’incompréhension dans les changements de Belhout
Le récent revers contre l’USMA était prévisible du fait de la mauvaise préparation sur le plan psychologique et surtout les changements opérés qui n’ont pas fait l’unanimité. Les supporters, en colère, se demandaient pourquoi l’entraîneur avait laissé Boulemdais sur le banc, le seul capable dans l’équipe de pourvoir marquer. Pour preuve, lorsqu’il est rentré, il a donné du tonus à l’attaque clubiste, même si les Usmistes ont joué à l’économie en seconde période, afin de se préserver pour le match retour de Ligue des champions. Il y a aussi le fait que Boucherit, qui n’est que l’ombre de lui-même depuis qu’il est au CSC cet hiver, ait été rappelé et titularisé alors qu’il était convalescent et que Annane s’est entraîné durant toute la semaine pour en fin de compte ne pas jouer cette rencontre. Beaucoup de questions restent sans réponse et les supporters sont très remontés et n’attendent que la reprise de l’entraînement pour le faire savoir et faire entendre leurs voix.
Le MOB, c’est du solide aussi
Il faudra véritablement un électrochoc pour que les joueurs du CSC se réveillent et prennent conscience du danger qui guette le club. On se souvient que les Hamraoua sont venus à Constantine et sont repartis avec un point. Par ailleurs, le MO Béjaïa, prochain adversaire du CSC, est le leader du championnat et c’est du solide. Perdre encore des points à Hamlaoui, c’est encore sombrer dans les profondeurs du classement et prendre le risque de se brûler. Autant agir cette semaine et mettre de l’ordre dans la maison.
Optimistes dites-vous ?
La leçon de réalisme reçue de la part des coéquipiers de Zemamouche a dû porter un sérieux coup à la tête de quelques optimistes endurcis qui faisaient la sourde oreille quand tout le monde avait tiré la sonnette d’alarme et criaient à qui voulait l’entendre afin de sauver l’équipe qui se dirige droit vers le précipice. Maintenant qu’ils se sont rendus à l’évidence, c’est l’équipe qui a encore dégringolé pour se classer à la 10e position et toujours avec ces malheureux 27 points. On parle toujours de dernière chance, et c’est véritablement une chance inouïe pour les partenaires de Cédric de remporter les trois points du prochain match contre le MOB à Hamlaoui et, du coup, faire tomber le leader qui sera un vrai départ pour l’opération maintien. Mais ça ne va pas être une simple affaire pour les camarades de Boulemdais qui sont encore dans les vapes, après cinq matches sans aucune victoire et sans marquer le moindre but.
Des supporters veulent mettre plus de pression sur la direction
Il fallait s’y attendre, les quelques supporters qui avaient suivi le match de mardi passé étaient perçus par les observateurs comme un signe avant-coureur d’une crise récurrente qui s’annonce dans le ciel constantinois. En effet, en parcourant les différents forums et réseaux sociaux, on s’aperçoit que la majorité des supporters veulent mettre de la pression sur les responsables du club afin de les inciter à faire le ménage. Ce ménage consiste en premier lieu à mettre fin aux fonctions de l’entraîneur en chef qui n’a pas pu honorer ses engagements, selon ces mêmes internautes. Même le président n’a plus la cote et serait mis en minorité par les supporters qui demandent son départ lui aussi. En tout cas, l’on s’attend à une reprise bien mouvementée pour secouer les uns et les autres.