Auteur :
L. B.
dimanche 15 février 2015 21:57
Décidément, rien ne va plus dans la maison clubiste. Tous les supporters se sont manifestés sur les réseaux sociaux et aussi sur les forums dédiés aux Sanafir. Chacun va de son commentaire et veulent tous la peau de l’entraîneur et des dirigeants qu’ils tiennent responsables de ce déclin que vit l’équipe. Effectivement, sur le terrain, celle-ci paraît sans âme et sans aucune envie de gagner. Ni les supporters ni les observateurs sur place n’avaient ressenti un quelconque sursaut d’orgueil chez les joueurs, qui avaient promis auparavant de tout faire pour gagner ce match. En réalité, ils n’ont rien fait et les Oranais étaient plus agressifs et plus volontaire à prendre les trois points, chose qui a manqué terriblement aux camarades de Cédric.
Les fans à Belhout : «Une équipe juste moyenne»
«Il ne faut pas se leurrer, le CSC est une équipe tout juste moyenne et ne peut prétendre jouer le titre ou les premiers rôles comme on ne cesse de nous le raconter. C’est dans un championnat faible que notre équipe avait pu se frayer un chemin en haut du tableau.» C’est ce que certains supporters - non satisfaits des récents résultats enregistrés par leur équipe, notamment après ce dernier match contre le MC Oran où les Sanafir avaient concédé un match nul sur leur terrain sans consentir le moindre effort - ont voulu faire entendre au coach des Sanafir, venu les affronter à la sortie du stade. Les supporters sont allés jusqu’à exiger son départ, chose qui avait surpris le coach qui répliqua en tentant de faire passer son message qu’il n’avait jamais promis de jouer le titre, sachant que ses capés n’étaient pas chevronnés pour ce genre de trophée. Mais la cinquantaine de supporters, qui étaient présents et qui avaient entouré Rachid Belhout, a tenu tout le monde responsable de ce déclin.
«De leader à la relégation !»
Poursuivant leur débat ou plutôt leurs échanges, Rachid Belhout, qui a eu quand même le cran d’aller s’expliquer avec les supporters, a dû fournir quelques arguments, entre autres l’acharnement de l’arbitrage sur son équipe, sans oublier les blessures. Quant aux fans, ils lui reprochent certains changements et la marginalisation d’autres éléments, en lui faisant comprendre que l’équipe était leader du championnat durant un bon moment, alors que maintenant, celle-ci risque de se retrouver dans la zone dangereuse si elle venait à perdre le prochain match.
Il n’était pas mieux que son prédécesseur
Si l’on se fie aux statistiques, on aura constaté que le bilan de l’ancien coach, le Franco-Italien Diego Garzitto en termes de points, est nettement meilleur que celui de Rachid Belhout. En 10 journées, le technicien français Garzitto avait engrangé 15 points contre 12 pour Rachid Belhout. Quand le premier avait quitté l’équipe, celle-ci se trouvait à trois longueurs d’onde du leader, à la dixième journée. A présent, à la vingtième journée, le CSC se trouve à 9 point du premier relégable, 6 unités de perdu depuis. Il aurait été plus sage de garder le Français au moins jusqu’à la trêve hivernale et faire le point ensuite.