Auteur :
L. B.
dimanche 08 février 2015 20:36
Tout est parti en fumée, rien ne va plus dans la maison clubiste. Perdre des points à chaque fois et se dire qu’il n’y a pas le feu à la maison, c’est se voiler la face. Les fans du CSC commencent à s’impatienter et à perdre confiance en cette équipe à laquelle on reproche le manque de cran et de caractère. Faut-il attendre jusqu’à ce que ce club touche le fond pour réagir ? Il ne reste que onze journées du championnat dont six au stade Hamlaoui à Constantine. 18 points qui seront mis en jeu à domicile et qu’il ne faudra pas laisser échapper pour espérer se maintenir parmi l’élite. Le seul objectif maintenant est d’assurer le maintien en gagnant au moins quatre matchs et en terminant avec 38 points.
Quand Boulemdaïs s’absente, l’équipe cale
Cela s’est vérifié à plusieurs reprises. À chaque fois que Hamza Boulemdaïs ne joue pas, aucun autre élément n’arrive à marquer des buts. L’équipe semble comme coincée et ne peut plus avancer. Il semblerait qu’il soit le seul capable de faire trembler les filets adverses. Avec ses onze réalisations en seulement treize matchs joués par le baroudeur clubiste, il est d’une régularité exemplaire. Quand Boulemdaïs tousse, c’est toute l’équipe qui tombe malade.
Le problème d’argent est-il derrière ces ratages ?
Ce manque de réussite, nous dit-on, est peut-être dû au manque de motivation financière. On se souvient que lorsque la direction mettait en jeu une prime assez considérable pour obtenir les trois points à l’extérieur, à chaque fois ça réussissait et les joueurs se donnaient à fond et réalisaient assez souvent leurs objectifs. Maintenant que l’absence de l’argent se fait ressentir, la direction qui attend une bouffée d’oxygène ne peut promettre ce qu’elle ne possède pas encore au risque d’envenimer davantage la situation. La direction avait de tout temps tenu ses engagements et les joueurs sont conscients de cela. Ils ont une grande part de responsabilité dans ce qui arrive. Ils auraient pu faire leur boulot convenablement sachant que la direction du CSC tient toujours ses promesses. Le nerf de la guerre a vraiment manqué, certes, mais la balle était dans le camp des joueurs qui ont raté l’occasion de montrer leur gratitude envers leur club employeur.