Auteur :
Youcef K.
mardi 23 décembre 2014 21:25
Tout d’abord, peut-on connaître votre avis sur la consécration de Brahimi ?
Je pense que Brahimi mérite amplement cette consécration. C’est vrai que les cinq prétendants ont été à la hauteur cette année, mais ce qu’a fait Brahimi est exceptionnel. Je dirais que les choix des précédents lauréats étaient souvent logiques. Celui de cette année n’a pas dérogé à la règle. Permettez-moi de souhaiter bonne chance à Brahimi dans sa carrière de footballeur.
Sincèrement, vous attendiez-vous à ce qu’il soit le vainqueur de cette édition ?
Oui, il était évident que Brahimi était en pole position pour gagner ce trophée cette année. Il a gagné tous les trophées à titre individuel. Il a gagné le titre de meilleur Africain du championnat d’Espagne, de meilleur joueur africain de la chaîne BBC et meilleur joueur arabe, à l’issue du sondage d’El Heddaf. Donc, il était évident qu’il soit consacré meilleur joueur algérien même si je dirais que Slimani, Djabou, Soudani et Feghouli ont eux aussi réalisé de belles choses avec leur équipe. Je voudrais aussi ajouter autre chose…
Allez y…
Je ne comprends pas pourquoi Brahimi ne figure pas parmi la liste des éléments nominés par la CAF pour gagner ce trophée de Meilleur joueur africain. C’est vraiment désolant. Bon, ça ne fait rien car Brahimi a toute une carrière devant lui pour prouver ses qualités. Je lui souhaite de tout mon cœur qu’il brillera encore et ira le plus loin possible dans sa carrière.
On vous a vu parler avec Ribéry dans la salle d’honneur. La discussion a tourné autour de quoi ?
On ne s’est rien dit de spécial, car c’est la première fois que j’ai rencontré Ribéry. Je lui ai souhaité la bienvenue en Algérie, comme je l’ai encouragé à persévérer dans le travail car il faut reconnaître que ce joueur fait partie des meilleurs au monde. Je pense que Ribéry a une partie d’Algérien en lui puisque sa femme est algérienne (rires). Il comprend bien notre façon de réfléchir. On a donc parlé de football et d’autres sujets.
Et avec Baresi ?
Idem pour Baresi que j’ai rencontré pour la première fois. Je lui ai dit qu’on aurait pu se rencontrer dans le championnat d’Italie, du moment que j’ai failli signer à l’Inter de Milan. Il m’a parlé lui du talon d’or qu’il a qualifié de talonnade divine. Il m’a dit qu’il était honoré de me rencontrer. C’est un personnage vraiment hors pair et une vraie star. Je dois dire que le Ballon d’Or nous permet de rencontrer, chaque année, des stars mondiales, ce qui est remarquable pour le football algérien.
Quels ont été les moments forts de cette cérémonie, selon vous ?
La cérémonie dans sa totalité a été exceptionnelle avec ces moments de consécrations, à commencer par l’équipe idéale qui était logique à mon avis, en passant par le titre de meilleur entraîneur destiné à Madoui, jusqu’à la consécration finale de Brahimi. Mais ce qui m’a touché le plus a été incontestablement le fait d’avoir honoré la famille du regretté Hemani. C’était un moment chargé en émotions et un geste grandiose de la part de votre journal.
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