Auteur :
S.A.
dimanche 07 décembre 2014 19:28
Le MOB a la particularité de tomber là où on l’attendait le moins, car en appel avant-hier au stade de l’Unité-Maghrébine, les Béjaouis n’ont pu faire mieux que de perdre les trois points alors que tout le monde attendait une réaction positive et un meilleur rôle après leur dernier match nul face au MCO. Parmi les raisons avancées par le staff technique à l’issue de cette rencontre, un problème d’inefficacité de l’attaque qui n’arrive toujours pas à faire sensation depuis le début de saison qui ne justifie toutefois pas une telle prestation de ses joueurs qui avaient la tête ailleurs, notamment en seconde période. Un résultat et une prestation qui suscitent encore une fois des questions. Le club béjaoui n’est pas sorti de l’auberge. Il y a encore du travail à faire pour ne plus tomber dans ce genre de piège. Une contre-performance qui gâche en partie le travail de tout le monde. Quoi qu’il en soit, les Béjaouis n’ont pas le temps de tergiverser car il faudra vite se remettre au travail pour préparer le match de coupe contre la JSS qui s’annonce difficile pour les gars de Yemma Gouraya, où, évidemment, on ne dira pas qu’une réaction dans le bon sens est attendue de leur part.
Ils rétrogradent à la 4e place
Avant-hier, les Mobistes ont perdu trois précieux points face aux Usmistes, qu’ils regretteront certainement. Ces points ne sont pas les premiers perdus à domicile car le MOB à déjà laissé filer quatre autres unités à domicile devant la JSS et le MCA, ce qui fait en tout sept points de lâcher à domicile depuis le début de saison. Cet échec a eu pour conséquence la dégringolade de l’équipe à la 4e place avec 21 points au total. Cela dit, l’équipe a perdu encore trois places au classement alors qu’elle occupait la première place avant ce match. Ceux qui ont suivi le match face à l’USMA sont unanimes à dire que l’entraîneur a une grande responsabilité dans cette contre-performance, à cause des joueurs alignés et l’absence de solutions en attaque. En plus de cela, certains estiment que les changements opérés en seconde période n’étaient pas judicieux.
Les joueurs étaient sous une terrible pression
Ce n’est un secret pour personne qu’avant ce match, les joueurs et le staff technique étaient vraiment sous pression. Cependant, cette situation n’arrange pas Abdelkader Amrani qui se trouve sous une grande pression vu que son équipe occupait la première place, qui a beaucoup porté préjudice au club. En d’autres termes, le coach n’est pas à l’aise et doit trouver les solutions idéales afin de renouer avec les succès et éviter d’autres faux pas à l’avenir. Ainsi, un grand pari l’attend à partir du prochain match en coupe face à la JSS que son équipe doit impérativement gagner si elle veut retrouver la sérénité et continuer la suite du parcours dans de bonnes conditions.
Ils ont raté une prime de 17 millions
Comme tout le monde le sait, la direction a décidé de mettre tous les moyens pour que les camarades de Nassim Dehouche arrivent à glaner les trois points face à l’USMA. En effet, après la prime de la JSK déjà perçue la veille de ce match face aux Usmistes, la direction a promis une autre de 17 millions en cas de succès face à l’USMA. Toutefois, malgré cette motivation, les joueurs n’ont pas pu gagner ce match. Ils étaient à côté de la plaque. Certes, il faut avouer qu’ils sont tombés sur une équipe très coriace mais ils auraient dû mieux faire afin de rendre le sourire à leur direction et aux supporters qui se sont déplacés en masse pour soutenir leur équipe.
Une défense naïve et des erreurs de débutants
De flagrantes fautes défensives commises par les joueurs béjaouis ont permis aux Usmistes d’en profiter et de réaliser l’essentiel. Les amoureux des Vert et Noir avaient été mécontents, surtout lorsqu’ils ont constaté des failles dans les lignes arrières de leur équipe, ce qui a permis, facilement, aux joueurs de l’USMA de provoquer le danger et d’inscrire leur but par l’intermédiaire de Meftah. Une erreur que les responsables n’ont pas avalée, l’imputant ainsi à la «naïveté» des joueurs et des deux axiaux qui, selon eux, ont leur part de responsabilité.