CSC-JSS : Le match de la dernière chance !

Beaucoup d’observateurs s’attendant à ce que cette rencontre fasse des heureux et des moins heureux. Parmi ces derniers, sans doute y il aura l’équipe qui aura perdu. Et l’entraîneur des Vert et Noir dans tout ça va jouer son va-tout dans cette rencontre. Une autre contre-performance aujourd’hui face à la JS Saoura et tout s’écroulera sur sa tête. Il le sait et il nous l’a dit. Le torchon brûle entre lui et son président concernant certains choix tactiques qui, selon la direction clubiste, ont fait entrer l’équipe dans une mauvaise passe. Le président nous dira : «Je ne suis pas en train de m’immiscer dans les affaires techniques, mais quand ça ne marche, il est tout à fait normal en tant que patron de cette équipe d’avoir un droit de regard. Il est de mon devoir de demander des explications et d’évaluer la manière de travailler des personnes qui sont sous ma coupe qu’il soit du côté de l’administration ou du côté technique. Maintenant cette équipe est stoppée dans son élan, on doit chercher les causes et y remédier.» Le coach n’aurait pas apprécié certaines remarques de son président, mais il a reçu le message et a vite compris ce qui l’attend. Garzitto a travaillé toute la semaine avec ses joueurs pour qu’ils aient toutes les cartes de leur côté et réussir à gagner aujourd’hui et sortir de cette mauvaise série qui complique les relations entre tous.

Garzitto : «Maintenant, la balle est dans le camp des joueurs»
Sachant bien que les relations entre lui et le président sont tendues, l’entraîneur du CSC Diego Garzitto fait le vide dans sa tête et préfère se consacrer à son travail comme il nous l’a si bien dit. A la fin de la séance d’hier, nous l’avons accosté et voilà ce qu’il nous a déclaré : «Comme vous avez constaté, il y a une bonne ambiance sur le terrain, les garçons travaillent bien et on a insisté sur le travail devant les buts. Les joueurs ont un problème qui réside dans leur mental. De tous les matchs où on a été tenus en échec, on avait fait une première mi-temps excellente, malheureusement on n’arrive pas à concrétiser. Maintenant, demain (aujourd’hui) si on arrive à marquer au début ou en première mi-temps, je suis persuadé que cela débloquera mes joueurs et on en mettra d’autres. Ce n’est pas à moi d’entrer sur le terrain et marquer à leur place. Maintenant la balle est dans le camp des joueurs qui ont bien travaillé durant cette semaine et il est temps de réagir. Comme je l’ai dit, et je continue à le répéter, c’est un problème mental et pas autre chose. Je suis persuadé qu’on va surmonter tout cela.»

L’état du terrain, seul handicap
Avant le coup d’envoi de la rencontre qui va opposer aujourd’hui les deux formations du CSC et de la JSS, l’entraîneur des Sanafir craint beaucoup plus l’état de la pelouse plus que l’équipe de la Saoura qui est venue croiser le fer avec son équipe. Ses craintes sont justifiées par le fait que l’autre équipe de Constantine (MOC) qui évolue en Division 2 amateur avait joué hier un match de son championnat sur cette même pelouse du stade Hamlaoui alors que la pluie n’avait pas cessé de tomber sur la ville de Constantinois. De ce fait, la pelouse se serait dégradée et l’équipe d’entretien n’aurait pas tout le temps pour la rendre praticable, intempéries oblige. En réalité, c’est une faute très grave de la part de nos instances footballistiques de faire jouer deux rencontres en l’espace de 24 heures sur un même terrain doté de gazon naturel et de surcroît avec une météo des plus défavorables. Considérée comme l’une des meilleures herbes du pays, il est tout à fait désolant de procéder à sa dégradation par une programmation aveugle quand on sait que la pelouse du stade Mustapha-Tchaker est protégée.

Le coach à ses proches : «Je ne crains pas le match de la Saoura autant que l’état de la pelouse»
Sachant que le Mouloudia de Constantine joue sur cette surface et la pluie qui s’est abattue ces derniers jours sur Constantine sans s’arrêter, n’étaient pas là pour arranger les choses du côté de la pelouse de Hamlaoui. A ce sujet, Garzitto se confie à ses proches : «Je ne crains pas le match de la Saoura autant que je crains l’état de la pelouse qui risque d’être un handicap majeur pour mes joueurs. Si l’autre équipe de Constantine n’avait pas joué avant nous, la pelouse aurait été meilleure et nous ne serions pas inquiétés. Maintenant, les jardiniers du stade auront du pain sur la planche pour remettre cette pelouse en l’état et je les remercie pour cela.»