Harek : «Je jouerai là où le coach m'alignera»

Défenseur polyvalent de l’Equipe nationale, Fethi Harek offre plusieurs solutions à Christian Gourcuff qui n’a d’ailleurs pas hésité à faire appel à lui los du dernier stage pour suppléer l’absence de Faouzi Ghoulam, blessé. Harek, qui compte plusieurs rencontres en Ligue 1 en tant que défenseur central, revient sur les deux derniers succès de l’EN et nous livre ses impressions concernant le prochain déplacement au Malawi et ses chances de figurer dans le  groupe qui disputera la CAN-2015.

Fethi, vous n’avez pas joué le dernier match de votre équipe, pouvez-nous en donner les  raisons ?
Eh bien, tout simplement parce que j’étais en regroupement avec les Verts. Je suis arrivé la veille de notre dernier match à Nîmes, donc l’entraineur qui a travaillé avec un groupe a préparé ce duel sans moi. Et puis, il voulait me préserver un petit peu. Je suis resté auprès de ma famille pou me ressourcer.
Et si on revenait sur les deux succès arrachés contre l’Ethiopie et le Mali ?
C’était très pénible d’effectuer un voyage en Afrique. Même s’il a été très court, il reste toujours difficile. Après, l’équipe a prouvé qu’elle avait le potentiel et les qualités pour se qualifier à la prochaine CAN, inch’Allah. Je pense que le Mali et l’Ethiopie restent deux adversaires pas faciles à battre. On a eu à le vérifier, notamment contre des Maliens très costauds et avec des arguments valables techniquement et tactiquement
Certains pensent que la qualification est dans la poche…
Non, il ne faut pas encore crier victoire, il va falloir encore assurer quelques points, mais on peut dire qu’on a franchi un grand pas vers la qualification, on a évité de se mettre en difficulté dès le départ, c’est l’essentiel.
Quels enseignements tirez-vous de ce duel âprement disputé contre le Mali ?
Je pense que notre équipe a gagné en expérience, notamment dans la gestion des matchs. Chose qui est tout à fait normale, parce que la plupart des joueurs actuellement présents en sélection ont disputé une Coupe du monde. Après voilà, c’est toujours intéressant de jouer  contre de grosses équipes comme le Mali, que je considère personnellement comme l’une des meilleures en Afrique. L’important est d’avoir enchaîné deux succès, après une bonne Coupe du monde.
Vous avez été du groupe qui a travaillé sous la coupe de Vahid Halilhodzic, et là vous découvrez la méthode Gourcuff, arrivez-vous à situer une différence ?
Franchement, ce sont deux coachs professionnels avec certainement deux méthodes de travail différentes. Une chose est sûre, Gourcuff va apporter beaucoup à l’équipe. Aujourd’hui, on est là pour travailler et s’adapter le plus rapidement possible aux idées du coach en place pour être performants le plus rapidement possible.
Vous avez été rappelé au dernier moment pour remplacer Ghoulam blessé, comment vous prenez cette convocation ?
Le plus normalement du monde.  Je savais que si on a fait appel à moi, c’est parce qu’il  y avait, comme vous le dites, une blessure de dernière minute, donc je trouve que c’était de mon devoir de répondre à l’appel de l’Equipe nationale.
Ghoulam est de retour, vous pouvez quand même prétendre à un autre poste en sélection, notamment dans l’axe où vous vous sentez bien…
Ecoutez, franchement, je ne m’inquiète pas trop pour ça. J’ignore si le coach fera de nouveau appel à moi, si Ghoulam se remet d’ici au prochain stage. Maintenant, moi, j’espère répondre présent aux prochains rassemblements. Après, c’est les choix du coach, pour ma part, il n’y a aucun souci.
Vous n’avez pas trop côtoyé les joueurs de l’EN, mais vous semblez bien à l’aise avec eux…
Il est clair que c’est toujours facile de se familiariser avec des joueurs aussi dévoués et doués sur le terrain. Franchement, en sélection, il règne un superbe état d’esprit.
Votre ancien coéquipier, Ryad Boudebouz, vous a-t-il parlé de son retour en sélection ?
 Son retour est bénéfique, ça va être un facteur positif pour le groupe lorsqu’on connaît son talent. Je pense qu’il est nécessaire qu’un joueur de sa qualité réintègre l’Equipe nationale. Je suis très content pour lui. J’espère qu’il continuera à être performant avec Bastia pour durer en sélection.
Le Malawi, chez lui, demeure un adversaire coriace, il l'a démontré face à l’Ethiopie ; des appréhensions ?
Il faut qu’on soit capables de gagner au Malawi, comme on l’a fait en Ethiopie dans des conditions de jeu très difficiles. On doit prétendre à être en haut de la poule, et cela passe par des succès. C’est vrai que ça s’annonce très difficile, mais je crois qu’on est capables de réaliser un résultat là-bas.
 

Articles Connexes :

• Gourcuff vers l’Algérie, un chemin inéluctable ?
• Halilhodzic : «Je n’ai pas grand-chose à dire»
• Raouraoua a demandé à Gourcuff de ne rien dire
• Gourcuff rendra sa réponse finale prochainement