Auteur :
Hamza R.
jeudi 04 septembre 2014 20:30
Nous avons déjà souligné dans nos précédentes livraisons que le climat était clément ici à Addis-Abeba. Lors des deux derniers jours, la température n’a pas dépassé les 21°. Ce qui a été bien accueilli par le coach national, Christian Gourcuff, et ses joueurs qui craignaient beaucoup les conditions météorologiques. Mais grande fut notre surprise, hier, lorsque nous étions à bord d’un taxi pour effectuer un reportage sur la ville et se faire une idée sur l’engouement chez les Ethiopiens, par rapport à ce match contre les Verts. En effet, une pluie diluvienne s’est abattue sur Addis-Abeba et ses alentours, accompagnée de quelques orages. Ça a duré en plus d’une trentaine de minutes, avant qu’elle ne s’arrête. C’était presque au même moment que l’avion d’Air Algérie, qui transportait la sélection nationale, venait de décoller de l’aéroport international Houari-Boumediène.
C’est la première fois qu’il a plu aussi intensément
Cela fait trois jours que nous sommes ici à Addis-Abeba et la pluie n’était tombée qu’une seule fois, une pluie très fine, faut-il le souligner. Mais hier, même les Ethiopiens ont été surpris par l’intensité de la pluie. Nous en avons interrogé plusieurs qui n’ont pas caché leur étonnement. En tout cas pour l’EN, il vaut mieux qu’il pleuve que d’avoir à souffrir des fortes chaleurs.
Des routes étaient barrées
Comme la pluie redoublait d’intensité, nous étions dans l’obligation d’interrompre notre reportage, du moment qu’il nous était impossible de faire notre travail. C’est alors qu’on a décidé de rentrer à l’hôtel, mais nous n’étions pas au bout de nos peines, car plusieurs routes étaient bloquées. En effet, il était impossible aux automobilistes d’avancer.
Les avaloirs se sont très rapidement obstrués
Les avaloirs se sont obstrués en une fraction de seconde. Cinq minutes après que les pluies commençaient à tomber, les routes de la capitale étaient entièrement inondées. Il aura fallu attendre un peu plus d’une demi-heure pour que le trafic routier reprenne.
On aurait pu être pris dans des inondations
Hier à Addis-Abeba, constatant que les pluies augmentaient d’intensité, on pensait qu’on n’allait pas pouvoir rallier notre hôtel. Ce n’est qu’après une heure d’angoisse que nous avons pu regagner notre lieu d’hébergement, alors qu’habituellement, ça ne prenait pas plus d’un quart d’heure.
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Addis-Abeba
Christian Gourcuf
les Ethiopiens