Auteur :
N.R.
mardi 26 août 2014 20:47
Beaucoup d'encre a coulé pendant plusieurs mois concernant l'ouverture du capital de l’USMH et il continue d'alimenter les débats du côté d'El Harrach. Il y a quatre années, il a été effectué suite aux nouvelles dispositions opérées dans le mode d'organisation des clubs algériens qui sont passés, avec l'avènement du professionnalisme, de statut de CSA, club sportif amateur à société par actions. Mais depuis, aucun signe de volonté chez les actionnaires de procéder à l’ouverture du capital. Pour l’ancien président du club, actuellement porte-parole officiel de l’USMH, les postulants à la présidence du club devront mettre sur la table 30 milliards de centimes au minimum pour être actionnaire majoritaire ou, à défaut, acheter le plus d'actions possible et composer avec d'autres actionnaires pour être élu président par le conseil d'administration. Autant dire que les données changeront du tout au tout. Même pour être actionnaire minoritaire, il faut être milliardaire. Ne parlons pas de l'actionnaire majoritaire qui, lui, doit être multimilliardaire. Y aura-t-il des candidats assez nantis financièrement pour mettre sur la table des sommes aussi importantes pour prendre l’USMH? C'est la seule vraie question qu'il faudra poser actuellement.
Seul un commissaire aux apports est habilité à donner une valeur estimative d’un club
Pour en savoir plus et connaître avec plus de précisions le dossier concernant l’USMH, nous avons demandé l'avis d'un spécialiste en la matière. Ce dernier nous dira d'emblée : «D'abord je tiens à préciser une chose très importante et dans l'optique d'éclairer l'opinion sportive harrachie, particulièrement les supporters de l’USMH. Je vous informe que la valeur estimative d’un club ou d’une SSPA ne peut être faite que par un commissaire aux apports désigné par le tribunal compétent conformément à la réglementation.»
Il faut d’abord réorganiser le CSA
Pour tous ceux avec lesquels on a discuté, la grande majorité nous a fait part du problème du CSA. «Tant que la situation du CSA n’est pas claire, rien ne peut se faire. Il faudrait que les choses s’éclaircissent au sein du CSA car deux bilans financiers n’ont pas été faits à savoir celui de 2011 et 2012. Il faut donc réorganiser le CSA. Cela doit passer par la tenue d’une assemblée générale ordinaire pour la présentation des deux bilans financiers» nous a déclaré un des membres actionnaires de la SPA USMH. Par la suite, il revient aux membres de l’AG de choisir un commissaire aux apports qui fixera une estimation de la valeur du club. Cela prendra du temps mais on est obligés de procéder de la sorte en vertu de la règlementation. Quand tout cela sera fait on procédera encore une fois à l’ouverture du capital pour permettre aux éventuels investisseurs d’investir au club.»
Mana : «La prise en charge de l’USMH par une entreprise étatique devra être une décision politique»
Concernant l’information qui a couru ces derniers jours à El Harrach faisant état de la prise en charge de l’USMH par une entreprise nationale le porte-parole de l’USMH s’est montré quelque peu réticent mais a tenu à préciser : «Je vous assure que moi-même je ne suis pas plus au courant que vous. Il faut savoir que la prise en main d’un club professionnel par une entreprise nationale n’est pas une simple affaire. Nous en tant que responsables de l’USMH, c’est notre souhait. Nous avons plusieurs fois fait appel aux autorités pour que cela se réalise car l’USMH est un grand club populaire qui représente toute la banlieue est de la capitale mais qui manque de moyens financiers. Mais on n’a pas d’autre choix que d’attendre une décision des hautes autorités. Et si cela devait se réaliser, ce sera fait par une décision politique. De toute façon moi, je suis confiant que ce projet se réalise.»
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