Auteur :
Akram F.
vendredi 22 août 2014 21:47
C’est sans pression et avec un moral au beau fixe que les Sétifiens partent aujourd’hui à l’assaut des Sfaxiens dans le dernier match de la phase des poules qui a déjà donné son verdict, ou presque. Car si on connaît aujourd’hui les noms des deux équipes qui ont décroché le sésame des demi-finales de la Ligue des champions, nous ne les avons pas encore dans l’ordre, et c’est justement la rencontre d’aujourd’hui qui va le déterminer. Il est sûr que dans un premier temps, la première ou la deuxième place importait peu pour l’Entente dont l’objectif principal était uniquement de figurer dans le dernier carré, mais puisque l’opportunité de faire mieux est toujours là, les hommes de Kheireddine Madoui ne vont pas s’en priver, d’autant que cela leur facilitera la tâche en demi-finale dans la mesure où ils auront la chance, en cas de victoire, de recevoir au match retour son prochain adversaire en demi-finale, ce qui est tout de même avantageux. Il est à rappeler en effet qu’un seul point sépare aujourd’hui l’ESS du CS Sfaxien qui occupe actuellement la première place du groupe. Cela veut dire que les Tunisiens, qui joueront chez eux, partent dans le meilleur couloir en ce sens qu’un match nul leur suffit pour préserver la tête du classement, contrairement aux Sétifiens qui sont dans l’obligation de gagner s’ils veulent détrôner les Sfaxiens.
C’est un bonus, mais c’est jouable
«C’est un bonus», dira Kheiredine Madoui pour qualifier une éventuelle victoire ce soir contre le CSS, car pour lui, l’essentiel et le plus dur ont été faits. «Pour nous, l’objectif a été atteint et nous avons déjà la tête en demi-finale. La première place est importante, elle va nous permettre de jouer le deuxième match de la demi-finale chez nous, mais on ne va pas se prendre trop la tête avec. Si elle vient, on la prend et c’est un bonus, mais si elle ne vient pas, on n’est pas perdants», explique le coach qui insiste sur le fait que son équipe va aborder ce match dans des conditions meilleures par rapport aux précédentes rencontres, sur le plan psychologique notamment et de ce fait, elle pourra sans doute mieux s’exprimer. Il est à rappeler aussi que l’ES Sétif a gagné tous ses matches à l’extérieur dans cette phase des poules et qu’il n’y a pas de raison pour que l’Aigle noir n’enchaîne pas avec un autre succès en terre sfaxienne.
Sfax a peur de Sétif
Si le CS Sfaxien part avec un léger avantage, celui du terrain et du public, cela ne l’empêche pas d’avoir peur de l’Entente qui est allée battre le finaliste de la dernière édition, l’Espérance de Tunis notamment, dans son antre à Radès, avant de faire de même avec le Ahly Benghazi à Zouiten. Le club tunisien sait que les Sétifiens sont très performants en dehors de leurs bases et sait aussi qu’ils sont invaincus depuis onze rencontres de suite dans cette compétition qui a débuté la saison passée avec une victoire contre une autre équipe tunisienne, le CA Bizerte, ce qui montre, entre autres, que les clubs tunisiens réussissent bien aux Ententistes en ce moment.
L’Entente doit défendre son statut continental
Cela dit, si l’équipe de Madoui n’a pas beaucoup de choses à perdre même s’il y a une première place en jeu et si elle joue ce match sans pression, cela ne veut nullement dire que les camarades de Belameri vont prendre les choses à la légère. L’ESS se doit de montrer qu’elle mérite amplement sa place en demi-finale en justifiant toutes ses performances depuis le début de cette compétition. Elle a aujourd’hui un statut à défendre et il n’est pas question de lever le pied face à une opportunité de confirmer encore une fois son rang à l’échelle continentale.
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