Equipe d'Algérie

Fekir : «J’ai rencontré Gourcuff à Lyon»

«La sélection algérienne, c’est un rêve d’enfance»

Auteur : Hamza Rahmouni et Nacym Djender mercredi 13 août 2014 21:37

Il était 14h30 en ce lundi 11 août lorsque nous avons rencontré Nabil Fekir, le milieu de terrain de l’Olympique Lyonnais, à la sortie de la station de métro de Cusset, plus exactement à la cafétéria le Terminus, accompagné de son cousin Djallal. Très réservé, le joueur s’est vite montré disposé à nous parler de son avenir international. On vous laisse le soin de découvrir ce joueur qui fera ses premiers pas prochainement avec les Verts.

Nabil, on vous remercie de nous avoir accueilli chez votre cousin Djallal. Tout d’abord, voudriez-vous nous rassurer sur votre blessure à l’épaule ?
Je n’ai rien de grave, Dieu merci. Ce n’est qu’une légère luxation de l’épaule qui nécessitera une absence de deux ou trois semaines.
Ça tombe au mauvais moment, surtout en ce début de saison, non ?
C’est le cas, mais les blessures font partie de la vie d’un footballeur. Il faut les accepter. C’est le mektoub.
Vous êtes enfin professionnel à l’OL, mais vous aviez vécu des moments pénibles, après votre mise à l’écart du centre de formation…
En effet, c’était des moments difficiles, mais j’ai continué à travailler. J’ai cru en mes capacités.
Racontez-nous votre parcours…
J’ai joué dans des clubs de la ville de Lyon, comme Vaulx-en-Velin et Saint- Priest, avant de rejoindre l’OL. C’est grâce à ces deux clubs que j’ai pu apprendre à jouer au football.
Mais pour quelles raisons les responsables à Lyon vous avaient mis à l’écart ?
Je n’avais pas beaucoup joué. J’étais blessé et je suis resté loin des terrains pendant six mois. A Lyon, j’avais besoin de jouer. Finalement, c’est le contraire qui s’est produit. Il fallait que je joue beaucoup, afin d’être retenu parmi les pros. Cette mise à l’écart a été un choc pour moi et ma famille.
Avez-vous eu peur de ne pas poursuivre votre rêve de jouer dans le haut niveau ?
C’est vrai. J’avoue que j’avais une petite crainte, mais il faut savoir que j’avais de l’ambition pour réussir. Je me suis dit qu’il fallait beaucoup travailler pour y arriver. Dieu merci, aujourd’hui je fais partie de l’équipe pro de Lyon.
Est-ce important qu’on soit issu d’un quartier arabe près de Vaulx-en-Velin où les gens sont un peu défavorisés…
Oui, lorsqu’on vient des quartiers, on a des principes. Hamdoullah, c’est grâce à Dieu que j’ai pu réussir.
A un moment donné de votre carrière, aviez-vous songé à changer de métier ?
Pas du tout, car je tenais à faire carrière dans le football. J’estime avoir réussi à devenir footballeur professionnel, Dieu merci.
A présent, vous foulez la pelouse du stade Gerland avec beaucoup de fierté…
Oui, c’est une grosse fierté pour moi, ma famille notamment, et je n’oublie pas aussi mes amis. Ils ont beaucoup cru en moi. Je suis aussi content et fier de les avoir rendus heureux.
Votre papa Mohamed, qui est de Tipasa, a été lui aussi footballeur. Pourriez- vous nous parler un peu de lui ?
Je profite de cette occasion pour saluer mon père qui se trouve en vacances en Espagne, ainsi que tous les autres membres de ma famille. Oui, je sais que mon père a été un footballeur à son jeune âge. Il m’en a parlé, certes, mais pas beaucoup. Par contre, mes oncles m’ont beaucoup parlé de sa carrière. On m’a dit que c’était un bon joueur, mais qu’il n’a pas eu de chance pour aller loin.
On sait que votre père y est beaucoup dans votre réussite. Racontez-nous comment ça se passait avec lui lorsqu’il vous emmenait à l’entraînement ?
C’est vrai. Mon père m’a beaucoup aidé et soutenu. Je ne le remercierai jamais assez. Il m’accompagnait souvent à l’entraînement et lors des matchs.
Votre père est originaire de Tipasa, est-ce le cas de votre mère ?
Ils sont originaires tous les deux de Tipasa.
Ils font quoi dans la vie ?
Mon père est invalide. Il a un problème de santé au niveau du dos. Il travaillait dans une usine de métallurgie. Ce n’était pas facile. Quant à ma mère, elle est assistante sociale. Mon père était venu ici en France très jeune. Donc, il fallait qu’il travaille et je suis très fier de lui.
Avez-vous des frères et soeurs ?
J’ai trois petits frères.
Ils jouent au football ?
Ils jouent tous dans l’équipe de Vaulx-en-Velin. Je suis l’aîné. Viennent ensuite Hamza, Yacine et enfin Tarik le plus jeune. J’espère qu’eux aussi réussiront dans leur vie.
Dans la famille, il y a aussi un autre footballeur, votre oncle Kamel Ramdani…
Tout à fait, mon oncle Kamel a joué en Ligue 2 et en National. Il a porté les couleurs de Gueugnon, Beauvais et du Paris FC. Il a fait un passage en Algérie, à l’USM Alger. Actuellement, il évolue au Singapour.
Etes-vous très proche de lui ?
C’est certain. D’ailleurs, on s’appelle régulièrement. J’écoute ses conseils, lui qui connaît mieux que moi le monde du football. Je ne vous cache pas que je tiens compte de ses conseils, afin de progresser encore plus. Comme je vous l’ai déjà dit, Kamel joue dans club au Singapour. A 32 ans, il joue toujours dans le haut niveau et je suis très content pour lui.
Vous vivez toujours en compagnie de vos parents. Est-ce un choix de votre part ?
Oui, c’est mon choix. J’ai grandi dans le quartier où et je vis avec mes parents. Je tiens aussi à les remercier pour l’éducation qu’ils m’ont inculquée.
Peut-on dire que vous êtes la star de votre quartier ?
Je ne vais pas aller jusqu’à dire que je suis une star. Non, loin de  là. Je suis un jeune footballeur qui est en train d’apprendre pour progresser et atteindre un certain niveau, ni plus ni moins. D’ailleurs, on s’entend bien entre copains du quartier.
Vous avez effectué vos débuts avec les pros en Ligue des champions, mais votre match au stade Gerland avec l’OL contre le SC Bastia était bien particulier, n’est-ce pas ?
Oui, c’est un moment que je n’oublierai jamais. C’était magique. Avant le match, je le coach était venu me voir pour me dire que j’allais être titulaire. J’étais très content, je me suis même bien préparé dans le vestiaire pour ce match. Dieu merci, j’ai marqué un but et délivré deux passes décisives.
De tels débuts, c’est aussi une revanche, notamment pour les recruteurs de l’OL qui vous avaient écarté à certain moment…
Oui, c’est une belle revanche. J’ai dû travailler encore plus pour atteindre le niveau voulu.
Ce qui nous renseigne sur votre maturité…
J’ai tout oublié, c’est une nouvelle expérience pour moi et je ne tiens aucune rancune.
Ecarté de l’OL puis repêché, maintenant vous faites partie du groupe des pros, c’est formidable, non ?
Je suis très content d’une telle réussite. Je pense que c’est amplement mérité. J’ai travaillé dur pour y arriver. J’étais convaincu qu’en travaillant, la réussite allait suivre.
Parlez-nous de ce match revanche face à l’OL en Coupe Gambardella lorsque vous étiez à Saint-Priest ? C’est au cours de cette rencontre que les recruteurs de l’Olympique Lyonnais vous ont repéré…
Je me souviens de ce match. Même si on a perdu face à l’OL, j’avais réussi un bon match. J’avais même délivré une passe décisive. C’est grâce à ma prestation lors de ce match que je suis revenu à l’OL.
Comment s’est passé le contact avec l’OL  ?
C’est Gérard Bonneau qui était venu  me voir pour me soumettre l’idée de rejoindre l’OL et faire un essai, avant d’être retenu. J’ai accepté immédiatement et j’ai réussi.
Ce n’était pas lui qui vous avait écarté ?
(Rire) Non, c’est quelqu’un d’autre.
Avez-vous revu la personne qui vous avait écarté de l’OL ?
Oui, on se rencontre parfois et on discute, on s’échange les salutations. Il n’y a aucun problème avec lui. On est restés en bons termes, il n’y a aucun souci. Il a fait son boulot. Peut-être que je n’étais pas encore apte à faire partie de l’OL à ce moment-là…
Comment a réagi votre père en apprenant que vous alliez retourner à l’OL ?
Après avoir parlé avec le recruteur de l’OL, j’ai discuté avec mon père. Il était très content. Le destin m’a donc conduit à l’OL et sincèrement, je ne regrette rien du tout.
Parlons de la sélection nationale algérienne, comment avez-vous vécu le parcours de l’EN en Coupe du monde ?
J’ai suivi le parcours des Verts avec beaucoup d’intérêt. J’étais très content que l’EN ait réussi à se qualifier au deuxième tour du Mondial, pour la première fois de son histoire. Il est certain que cette performance permettra au football algérien d’avancer encore et se fera respecter davantage à travers les quatre coins de la planète.

Une telle performance vous a-t-elle surpris ?
Non, pas du tout surpris. Je savais que l’équipe d’Algérie possédait un bon effectif. Lors de la phase final de la Coupe du monde, l’EN a prouvé qu’elle savait jouer au football. J’étais content, wallah !
La première défaite face aux Diables rouges de la Belgique ne vous a-t-elle pas fait douter ?
Non, pas du tout. C’était le premier match du tournoi. C’est vrai, il fallait le gagner, mais je pense que cette défaite a fait beaucoup de bien aux Verts. Ça leur a permis de se remettre en cause et de se qualifier au deuxième tour.
Racontez-nous comment vous avez vécu ce premier match face à la Belgique, surtout ce retournement de situation dans le dernier quart d’heure de la rencontre ?
C’est une défaite complètement inattendue. Les Verts menaient au score, avant que le match ne bascule. Je pense tout d’abord qu’ils ont été chanceux en ouvrant le score. Lors de la première mi-temps, l’équipe d’Algérie a fourni une belle prestation. Mais les choses ont carrément changé en seconde période. Je pense aussi que les joueurs se sont un peu repliés.
Avez-vous vibré avec ce premier but inscrit par Sofiane Feghouli ?
Oui, bien sûr. C’est toujours un plaisir de voir mon pays marquer et de s’imposer en Coupe du monde. J’étais content de ce but parce qu’en face, il y avait une très bonne équipe de Belgique.
Ce match, vous l’avez suivi avec vos potes ou la famille ?
J’étais avec mon père et mes frères. On a tous soutenu l’équipe algérienne mais au final, on était déçus, parce que l’Algérie a concédé une défaite face aux Belges.
Le match référence, c’est celui face à la Corée du Sud et qui a vu les Verts s’imposer part  4 à 2. Comment l’avez-vous vécu ?
J’étais très content de cette très belle victoire qui a surtout permis à l’équipe de retrouver sa confiance. Ce jour-là, les gars ont bien entamé la rencontre avec ce but de Slimani qui leur a permis de jouer très à l’aise. Par la suite, trois autres buts ont été marqués.
En Algérie, les gens ont longtemps défilé dans les rues, après cette victoire. Etait- ce le cas ici dans votre quartier ?
Oui, bien sûr. C’était un moment important. Les Algériens ont beaucoup attendu cette victoire. Ici à Lyon et même dans les quartiers, les gens ont laissé éclater leur joie. Ils ont d’ailleurs défilé jusqu’à une heure tardive de la nuit.
Etes-vous sorti dans la rue, après cette très belle victoire contre les Coréens ?
Je suis sorti dans la rue, c’est normal, mais j’étais là à partager la joie de mes compatriotes.
Ishak Belfodil, votre ami, a défilé dans les rues de Lyon, après la victoire des Verts face à l’Egypte à Oum Dourmane, en 2009…
Ishak est un bon pote à moi. C’est dommage qu’il n’a pas été retenu pour la Coupe du monde. J’aurais aimé le voir participer à ce tournoi. Contrairement à lui, moi je suis resté au quartier, avant de rentrer chez moi.
Face à la Corée du Sud, l’équipe algérienne a pratiqué le vrai jeu algérien avec les petites passes et la technique, ça vous a fasciné, non ?
L’Equipe nationale possède de très bons joueurs qui ont appliqué le jeu propre aux Algériens. Ça nous a beaucoup épatés.
Selon vous, une fois en huitièmes de finale, fallait-il se contenter de cette performance ou de tenter de battre l’Allemagne qu’on a battue en 1982 en Coupe du monde en Espagne ?
Pour moi et pour l’ensemble des Algériens, la qualification de l’EN pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde était déjà quelque chose de grandiose, d’historique. Pour la première fois, l’équipe algérienne s’était qualifiée pour le deuxième tour d’une Coupe du monde. Mais il ne fallait pas se contenter de cela. Il y avait le match contre l’Allemagne lors duquel l’EN s’est montrée très séduisante. C’est ce qu’on retient de cette participation assez honorable en Coupe du monde.
Avec une telle équipe et un tel parcours, ça vous donne l’envie de rejoindre l’équipe algérienne…
Oui, bien sûr que ça donne envie de rejoindre la sélection. Tous les joueurs ont apprécié le beau jeu pratiqué par les Algériens.
Avez- vous eu des contacts de la part de la Fédération algérienne de football ?
Non, pas encore. Actuellement, j’essaye de bien me concentrer sur Lyon et j’espère que cela arrivera prochainement.
Avec quel état d’esprit rejoindriez-vous les Verts ?
Pour l’instant et comme je vous l’ai dit, on ne m’a pas encore contacté. Dès que ça se sera fait, j’i réfléchirai pour prendre une décision. Mais sachez que je serai très content de rejoindre les Verts.
On a su que vous avez rencontré Chrsitian Gourcuff à Lyon…
Oui, c’est vrai, on s’était rencontrés une fois à Lyon, il y a deux semaines de cela, je pense.
Que vous a dit le sélectionneur ?
Il m’a dit qu’il allait me suivre moi et quelques autres coéquipiers de club qui sont eux aussi de nationalité algérienne. Il nous a dit aussi qu’il ne faut pas trop s’inquiéter et que cela arrivera tout seul et qu’il faut uniquement travailler.  
Ça vous rend heureux ?
Oui, bien sûr que ça me rend heureux, mais je ne me fais pas de fixation. J’essaye de me concentrer sur l’OL, ensuite le reste viendra tout seul.
Christian Gourcuff est un adepte du jeu offensif. Il aime les joueurs ayant le même profil que vous. Ça vous rassure ?
Oui, c’est un plaisir de rejoindre une équipe joue bien au ballon. En plus, j’ai un coéquipier à moi qui a déjà travaillé avec Gourcuff à Lorient. Il m’avait dit que c’était un bon entraîneur. D’ailleurs, il ne m’a dit que du bien de lui.
Vous évoluez au côté du fils du sélectionneur, en l’occurrence Yohann Gourcuff. Avez-vous discuté avec lui de ce sujet ?
Pas tellement, Yohann est un coéquipier à moi et on discute parfois. Il m’a dit qu’il faudra patienter et que ça viendra tout seul.
Les journalistes pensaient qu’il était réservé, finalement il vous donne des conseils ?
Oui, peut-être que réservé devant les caméras, mais nous les joueurs, on connaît parfaitement Yohann.
A-t-il joué le rôle d’intermédiaire dans cette rencontre avec Christian Gourcuff ?
Non, on n’a pas trop parlé de ça Yohann et moi. J’ai parlé directement avec le sélectionneur M. Christian Gourcuff.
Sur le plan tactique, le 4-4-2, souvent prôné par Gourcuff, vous convient-il ?
Pour moi, il n’y a aucun problème. Je suis prêt à m’adapter à toutes les situations de jeu.
Gourcuff a même envisagé de vous faire appel pour ce premier match face à l’Ethiopie. Quelle est votre position ?
Jouer pour la sélection est un rêve d’enfance. Après, j’essaye de me concentrer sur mon équipe. Si ça vient, je serai très heureux.
Vous faites partie des plans de Gourcuff. Y a t- il des chances de vous voir parmi le groupe de l’EN pour la CAN-2015 qui aura lieu au Maroc ?
Je ne sais pas, tout dépendra du sélectionneur. C’est lui qui décide s’il doit m’appeler pour prendre part à ce tournoi ou non.
Supposons que Gourcuff vous fasse appel…
Là, c’est autre chose. Je serai le plus heureux, si je recevais une convocation de l’Equipe nationale de mon pays.
La France vous a-t-elle contacté pour rejoindre une sélection de jeunes ?
Non, je n’ai jamais eu de contact avec la Fédération française de football.
Autrement dit, vous ne vivrez pas la pression vécue par ceux qui devaient choisir entre les Bleus et les Verts ?
Oui, c’est vrai. Je suis d’accord avec vous sur ce point.
Vous rêvez de jouer en sélection algérienne ?
Oui, c’est un rêve pour moi, depuis que j’étais tout petit. Mon père est déjà un fervent supporter de l’Equipe nationale. Lorsque je vois comment il réagit, j’ai envie d’y aller tout de suite.
Vous connaissez personnellement certains joueurs de la sélection ?
Je ne connais qu’Ishak Belfodil qui est un bon ami à moi. On a joué ensemble à l’OL.
Comment ça se passe avec les Algériens de l’OL, Zeffane, Bahlouli, Ghezzal et Benzia ?
Très bien. D’ailleurs, on parle de la sélection, notamment de la Coupe du monde qui a vu l’EN faire un très bon parcours. Ça se passe bien avec eux. Ce sont des potes à moi.
Vos objectifs cette saison ?
Tout d’abord, je veux devenir titulaire à part entière à Lyon, puis devenir international avec l’EN d’Algérie.
L’Algérie peut- elle renouer avec le sacre africain, à votre avis ?
Oui, je pense qu’elle a les moyens et surtout le potentiel. Après, il ne faut pas trop se compliquer la vie, je pense qu’il va falloir jouer son vrai jeu pour faire quelque chose.
Un mot aux Algériens qui espèrent vous voir en sélection ?
Je suis fier d’être algérien. J’espère rejoindre la sélection algérienne. J’en serai très content, parce que c’est un rêve d’enfance.
 

 

Publié dans : belfodil gourcuff Fekir

Fil d'actualité



Sondage

Archive

Votre pronostic pour le match de l'Algérie face à la Tanzanie?

Retrouvez le meilleur de notre communauté

Dossiers

Liste
14:50 | 2018-04-20 Arsène Wenger à Arsenal en stats

Le Français en avait 46 quand il a pris les rênes d'Arsenal...

10:11 | 2017-08-04 PSG : Neymar, 10 dates-clés dans sa carrière

À 25 ans, l'étoile montante du foot possède déjà une carrière bien remplie. La preuve en 10 instants charnières du désormais plus cher joueur de l'histoire.

14:21 | 2017-03-25 Leicester City : Claudio Ranieri, la gloire puis la chute en 10 dates

En un an demi sur le banc de Leicester, Claudio Ranieri a tout connu.

09:56 | 2017-01-01 Les 10 matches qui nous ont scotchés en 2016

Les 10 matches qui nous ont scotchés en 2016

Edition PDF

N° 5499 27/10/2022

Archive

Année
  • 2022
  • 2021
  • 2020
  • 2019
  • 2018
  • 2017
  • 2016
  • 2015
  • 2014
  • 2013
  • 2012
  • 2011
  • 2010
  • 2009
Mois
Jour
Voir