Auteur :
Akram F.
samedi 06 avril 2019 14:40
L’Entente de Sétif reprendra aujourd’hui le chemin de l’entrainement avec, en ligne de mire, la demi-finale de la coupe d’Algérie, dont le tirage au sort se tiendra demain au siège de la télévision nationale après avoir été décalé d’une journée. On ne le dira jamais assez, il s’agit du principal objectif des Sétifiens qui ont décidé de tout investir sur cette compétition après avoir presque tout raté en championnat. C’est surtout la qualification en demi-finale aux dépens des Annabis qui a donné plus de confiance aux joueurs et plus d’espoir aux responsables du club qui misent énormément sur Dame Coupe et qui tiennent à soulever le neuvième trophée de l’histoire de l’ESS. L’on imagine donc qu’on est impatients de savoir quel sera le prochain adversaire de l’Entente à l’issue de ce tirage au sort auquel assistera le président du club, Hassan Hammar, en personne. Ce dernier estime que son club a souvent bénéficié d’un tirage favorable à chaque fois qu’il y assiste et c’est surtout pour cette raison qu’il a décidé d’y aller. Est-ce que les Sétifiens ont une préférence pour cette demi-finale ? Ceux à qui nous avons posé la question disent qu’ils n’ont pas de préférence en expliquant que toutes les équipes présentes dans ce dernier carré se valent et possèdent toutes les mêmes chances. « A ce stade de la compétition, on n’a pas vraiment de préférence, nous avons tous les mêmes chances et nous devons bien nous préparer quel que soit le nom de l’adversaire », pensent la majorité des joueurs que nous avons approchés.
Le CRB et la JSMB pourraient être des adversaires plus redoutables
Ce n’est pas l’avis du président qui n’a pas caché sa préférence. Hassan Hammar souhaite rencontrer le CSC et n’a pas voulu dire pour quelle raison. Mais on peut deviner les raisons pour lesquelles le premier responsable sétifien préfère croiser le CSC en demi-finale plutôt que les deux autres équipes, le CRB et la JSMB. Peut-être que c’est parce que la surprise vient toujours des équipes les moins favorites qui sont souvent doublement motivées quand elles jouent contre le favori de la compétition. Ça peut être une raison qui tient la route, mais on pense surtout que si Hammar souhaite croiser le CSC, c’est parce les Constantinois semblent réussir ces derniers temps aux Sétifiens qui ont pris le dessus sur leurs voisins lors des trois dernières confrontations entre les deux équipes, autant sur le plan du jeu que sur les résultats au tableau d’affichage. Il y a eu une victoire de l’Entente au match retour de la saison passée (1,0), puis une autre au match aller de la saison en cours (2,0), puis le match nul qu’elle a imposé au stade Hamlaoui il y a quelques jours. Et sur les trois rencontres, les Sétifiens avaient dominé leurs adversaires sur le plan du jeu.
Le Chabab risque d’arriver diminué en demi-finale
Il y a aussi une autre raison, qui est sans doute la plus importante, c’est que le CSC peut arriver en demi-finale saturé et avec quelques dégâts sur le plan physique. Rappelons en effet, que le Chabab a joué récemment la demi-finale retour de la coupe d’Algérie contre le MCO à Oran et qui est allée jusqu’aux tirs au but, puis le match de la 25e journée du championnat contre l’ESS et s’apprête à jouer aujourd’hui un quart de finale de la Ligue des champions africaine contre l’Espérance de Tunis. Tout cela va certainement laisser des séquelles sur le plan physique, peut-être même sur le plan mental, ce qui pourrait profiter à l’équipe de Neghiz.
Hammar : « Je préfère le CSC et je garde la raison pour moi »
En intervenant hier sur les ondes de la radio locale, le président de l’ESS n’a pas caché sa préférence pour le CSC : « Personnellement, je souhaite qu’on tombe sur le CSC. C’est l’équipe que je veux rencontrer en demi-finale parmi les trois qui sont qualifiées », a-t-il fait savoir. Pour quelle raison ? Comme indiqué plus haut, il n’a pas dit pourquoi : « Je garde ça pour moi, je ne vais pas dire pour quelle raison je veux croiser le CSC. Cela dit, n’importe quelle équipe est la bienvenue, nous sommes prêts à jouer contre n’importe quel adversaire ».
Neghiz appréhende la trêve
Alors que la reprise des entrainements est prévue pour aujourd’hui, le staff technique de l’ESS va être confronté aux mêmes problèmes qu’avant de rencontrer le CSC à l’occasion de la 25e journée de championnat, le manque de compétition et le vide qu’il devra gérer pendant deux semaines. Il est à rappeler qu’en dépit de la bonne prestation de l’Entente à Hamlaoui, des carences ont été constatées dans le jeu de l’équipe, particulièrement en seconde période où le groupe a montré des insuffisances sur le plan physique en raison d’un manque flagrant de rythme. Cela risque d’être plus apparent le 16 avril à l’occasion de la demi-finale de la coupe d’Algérie car l’équipe va encore observer une longue période d’arrêt.
Le manque de rythme était flagrant contre le CSC
C’est le plus grand souci de Nabil Neghiz et ses collaborateurs qui devront tracer un programme adéquat pour gérer une situation aussi compliquée. Le coach sétifien compte sur ses joueurs pour y parvenir et attend d’eux qu’ils soient plus responsables et plus concernés. Il ne veut surtout pas revivre ce qu’il a vécu la semaine passée avec le duo Rebiai-Sidhoum en espérant la collaboration de tout le monde pour réussir cette nouvelle trêve.
Un match amical mardi
Dans le programme du staff technique, ce dernier a prévu d’organiser un match amical mardi prochain. Même si ce match ne va pas remplacer la compétition officielle, il sera tout de même très utile au groupe dans la mesure où il va permettre aux joueurs de rester plus ou moins compétitifs et d’avoir un peu de temps de jeu dans les jambes. C’est mieux que rien comme on dit. L’adversaire n’est pas encore connu, mais ça va être une équipe de la région ou l’équipe réserve, d’autant que Neghiz a été satisfait de la dernière confrontation en amical face aux espoirs.
« A part récupérer les blessés, je ne vois aucun intérêt de cette trêve »
Nabil Neghiz s’est exprimé une nouvelle fois par rapport à cette nouvelle trêve et s’est montré plus ou moins inquiet. « Je l’ai toujours dit, cet arrêt de la compétition n’arrange pas nos affaires. Face au CSC, même si nous avons fait un grand match, nous avons manqué de rythme et on a failli le payer. Cette fois encore, cet arrêt ne nous arrange pas. A part les blessés que nous avons récupérés, je ne vois aucun intérêt de cette nouvelle trêve », nous confié.
Ferhani «Pour la demi-finale, nous n’avons aucune préférence»
Une autre trêve qui va vous obliger à rester deux autres semaines à l’arrêt. Un commentaire ?
Nous avons déjà vécu cela les deux dernières semaines avant le match contre le CSC et je pense que nous avons bien géré cette trêve. Nous devons faire la même chose cette fois d’autant qu’il y aura au bout un match de la demi-finale de la coupe d’Algérie. Même si c’est pénalisant sur le plan de la compétition, nous devons gérer du mieux qu’on peut ce nouvel arrêt du championnat.
En évoquant la coupe d’Algérie, le tirage au sort c’est ce samedi, quelle équipe souhaiteriez-vous affronter ?
Nous n’avons aucune préférence, je crois que toutes les équipes qualifiées se valent. En coupe d’Algérie, les données changent et ne sont pas les mêmes qu’en championnat. Ce qu’il faut savoir en revanche, c’est que notre objectif est de brandir le trophée. Nous allons donc tout faire pour passer ce prochain tour et gagner la finale.
Juste après cette demi-finale, le calendrier sera très chargé. Des appréhensions ?
Non, bien au contraire, il vaut mieux un calendrier chargé que des trêves aussi longues. Je pense que nous avons un effectif riche et des joueurs d’expérience pour gérer cela, ce n’est pas la première fois que nous sommes confrontés à un calendrier chargé.
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