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jeudi 19 juin 2014 21:55
Plus qu’une vingtaine de jours avant la reprise des entraînements et la direction kabyle n’a toujours pas nommé de manière officielle un entraîneur en chef à la tête de l’équipe en prévision de la prochaine saison. C’est quasiment le dossier le plus complexe que Hannachi devra régler dans les prochains jours. Et, comme nous l’avons annoncé, de nombreux CV atterrissent au quotidien sur le bureau du président de la JSK. Le premier responsable du club en compagnie des membres du conseil d’administration étudient ces profils dans l’espoir de conclure avec l’un des entraîneurs proposés. Bien évidement, cette tâche prend de plus en plus de temps, du moment que les choses ne s’arrêtent pas uniquement au premier contact. Et pour cause ! Hannachi se voit, dans la plupart des cas, dans l’obligation de négocier et d’attendre la réponse finale du concerné, comme ce fut le cas pour Benzerti et Carteron. Et au moment où certains annonçaient un entraîneur brésilien à la JSK, une source digne de foi nous a confié que Hannachi revenait à nouveau à la charge pour le technicien français Luis Fernandez. D’après la même source, c’est quasiment le CV le plus convainquant que Hannachi ait reçu à ce jour. Le président de la JSK a fait savoir à son entourage que les négociations avec l’actuel consultant de RMC se poursuivront jusqu’à ce qu’un terrain d’entente soit trouvé.
Les membres du conseil d’administration assureront son salaire
Le moins que l’on puisse dire est que les membres du conseil d’administration ainsi que le président Hannachi savent pertinemment que pour s’attacher les services d’un entraîneur de renom, il va falloir casser la tirelire. Les techniciens étrangers de la trempe de Luis Fernandez ne vont certainement pas faire de grandes concessions sur le plan financier, surtout lorsqu’on sait que ce sont des entraîneurs à plus de 25 000 euros par mois. À ce sujet, une source digne de foi nous a confié que ce sont les membres du conseil d’administration qui assureront le salaire du futur entraîneur. Chose qui a quelque peu rassuré le premier responsable du club. Ce n’est d’ailleurs que de cette manière que la direction de la JSK pourra se permettre d’engager un entraîneur de renom.
Ça parle de 30 000 euros/mois
Ce n’est une surprise pour personne, avoir Luis Fernandez à la tête du staff technique de la JSK coûterait pas moins de 30 000 euros/mois à la direction du club. Certains nous ont fait savoir que le président Hannachi était prêt à offrir cette somme, jamais dépensée jusque-là pour un entraîneur à la JSK. Le salaire le plus élevé dans l’histoire du club revient à Meziane Ighil, qui touchait 220 millions/mois. Si Hannachi accepte les conditions de Luis Fernandez, ce sera incontestablement l’entraîneur le mieux payé depuis la création de la JSK.
De retour du Brésil, Fernandez pourrait rencontrer Hannachi
Se trouvant actuellement au Brésil, où il occupe le poste de consultant de RMC, Luis Fernandez devrait rentrer en France d’ici le début du mois de juillet. Et dans le cas où Hannachi reviendrait à nouveau à la charge, les deux hommes pourraient se voir en France, afin de tout conclure. Au moment où nous mettons sous presse, Hannachi souhaiterait temporiser, histoire de faire le bon choix.
Un autre Brésilien sur les tablettes
Sur le même chapitre, nous avons appris qu’un autre technicien brésilien venait d’être proposé à la direction kabyle. Toutefois, le président Hannachi insiste pour conclure avec un technicien français afin que le dialogue soit plus facile avec les joueurs. D’ailleurs, le boss kabyle a toujours privilégié des techniciens français ou des locaux.
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A. A.