Auteur :
S. D.
lundi 21 mai 2018 08:50
Apparemment, le torchon brûle entre le président Chérif Mellal et le gardien de but Malik Asselah. Le premier responsable de l’équipe nous a fait savoir qu’il n’a pas du tout aimé la réaction de son joueur, qui selon lui, est loin d’être un joueur professionnel ni un enfant de la région : «Je suis en colère et furieux contre le gardien Malik Asselah, qui sincèrement, m’a énormément déçu. Dès notre première rencontre, je savais que je ne pouvais pas compter sur lui. Il a eu un comportement indigne d’un enfant de la région ni d’un cadre de l’équipe. Je me souviens le jour du match de l’ESS, il a eu un comportement qui ne l’honore pas dans le vestiaire où il a commencé à dire n’importe quoi. Je n’aime pas qu’on me fasse le chantage et je ne serai jamais d’accord avec lui.»
«Il m’avait demandé la prime de la finale en espèce, chose que j’ai refusée»
«48 heures avant la finale, Asselah accompagné de Belkalem, Boultif et Raïah m’avaient parlé de la prime de la Coupe d’Algérie (100 millions). Je suis quelqu’un qui tient ses promesses et j’avais prévu de la leur donner, mais je n’ai pas apprécié le fait qu’ils me disent : «On veut l’argent en espèce ! » Une réflexion qui m’a vraiment fait mal. Mais encore une fois, je ne suis pas quelqu’un à qui on dicte ce qu’il doit faire. J’ai des principes.»
«Il ne restera pas à la JSK même s’il jouera gratuitement»
Et comme il est en fin de contrat, nous avons demandé à Mellal s’il avait prévu de lui renouveler son contrat. Catégorique, le président répondra : «Non, le contrat d’Asselah ne sera pas renouvelé. Même s’il jouera gratuitement à la JSK je ne le garderai pas.»
«Belkalem a encaissé trois mois de salaire et dernièrement il a déposé son chèque de garantie»
En plus de Malik Asselah, le défenseur central, Essaïd Belkalem a aussi provoqué la colère de son président, lequel n’a pas hésité à déclarer : «Au début, nous avons tout fait pour recruter Belkalem. Nous nous sommes mis d’accord avec lui pour un salaire de 250 millions par mois. Nous lui avons versé trois mois d’avance. Et comme son contrat de 18 mois a été rejeté (La FAF avait exigé un contrat de 24 mois pour un international au chômage), nous étions dans l’obligation de le faire signer pour 24 mois. A ce moment, le joueur avait demandé à Nassim Benabderahmane de lui donner un chèque de garantie de trois mois, sachant qu’il a exigé une clause qui lui permet de quitter la JSK dès qu’il reçoit une offre. Mais dernièrement, j’ai appris qu’il a déposé le chèque de garantie de trois mois au niveau de la banque. Ce qui fait qu’il souhaite toucher six salaires alors qu’en vérité, il n’a joué que quatre mois à la JSK. Je tiens à vous dire que le club ne lui doit que quinze jours au maximum.»
«Il a jeté une bouteille alors que j’étais devant lui, il ne m’a même pas respecté»
L’autre cas qui a incité Mellal à parler de Belkalem, c’est le geste de ce dernier dans le vestiaire du 1er-Novembre : «Nous étions dans le vestiaire, Belkalem avait jeté une bouteille et cassé un verre alors que j’étais devant lui. Il n’a respecté ni la JSK ni moi, d’ailleurs. Croyez-moi, un comportement qui m’a fait très mal au cœur.»
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Asselah et Belkalem