JSK : Scènes de violence au 1er-novembre !

Quand bien même le jeu était déplorable. Quand bien même les Canaris ont été médiocres et n’ont rien fait pour remporter cette rencontre face au CRB, rien ne justifie un tel comportement de la part des supporters. Rien ne peut justifier tant de violence pour une partie de football. Rien ne peut justifier une telle réaction, de tels écarts, surtout pour une équipe qui avait jusqu’alors effectué un parcours de champion, qui est sur le point de décrocher une place aux poules de la Ligue des champions africaine, la plus prestigieuse des compétitions continentales. Tout cela nous amène à nous poser des questions : pourquoi cette réaction ? Pourquoi maintenant ? À ce moment précis de la saison ? En attendant des éléments de réponse, c’est l’âme de la JSK qui a de nouveau été bafouée, c’est l’esprit des anciens qui a été piétiné et c’est l’avenir du club, cette saison, qui a été remis en question.
Tout est parti  de la tribune 9
Très attendue, la rencontre au sommet de la cinquième journée de la Ligue 1 s’est terminée dans la confusion totale. La faute à une centaine de pseudo-supporters kabyles qui ont envahi le terrain à la 80e minute obligeant ainsi l’arbitre à mettre fin à cette partie qui tournait largement en faveur des visiteurs. D’ailleurs, c’est suite au troisième but des Belouizdadis que les choses se sont dégénérées. Des énergumènes se sont déchaînés sur le grillage de séparation. Une partie a cédé donnant ainsi une porte d’accès au terrain à quelques supporters remontés contre les protégés de Velud. Les stadiers et le service de l’ordre ont fait de leur mieux pour contenir la situation mais rien n’y fait. Les supporters fanatiques se sont retrouvés sur le rectangle vert. Heureusement que l’arbitre de la partie a eu l’intelligence de siffler la fin du match et d’évacuer les joueurs et les officiels avant que ça ne dégénère.
Le seul perdant,  c’est la JSK !
Le perdant dans tout cela ? C’est encore la JSK. C’est la JSK qui risque une défalcation de trois points, plusieurs matchs à huis clos ou encore de jouer la suite de la compétition africaine, si qualification il y a au bout du match retour face à Houria Conakry, loin de Tizi Ouzou. Et puis, dans quel état psychologique les joueurs aborderont ce match retour ? Sinon, on peut signaler quelques interpellations qui resteront sans lendemain. De petites sanctions qui ne serviront probablement pas d’exemple. Ces quelques personnes qui n’ont rien à voir avec le fair-play, ni avec le sport, pas même avec l’esprit d’un véritable supporter, peupleront probablement de prochaines rencontres de la JSK. Leurs agitations entraineront systématiquement de nouvelles répercussions sur la JSK, de nouvelles sanctions. Elle attisera aussi notre plume. C’est triste de le dire mais la médiocrité dans nos stades sera encore d’actualité cette saison.