JSK - Addadi: «Quand on est à la JSK, on ne peut pas se contenter de ne voir que le bout de son nez»

Toufik Addadi, l’ex-maître à jouer et capitaine de l’Olympique de Médéa se plaît beaucoup dans sa nouvelle équipe. Le joueur le montre   bien car, moins d’un mois depuis sa venue chez les Kabyles, le natif de Saïda est comme un poisson dans l’eau. Son caractère  sociable et son ouverture d’esprit lui ont permis de se fondre rapidement dans le groupe et de se faire apprécier par tout le monde. Aux entraînements, Addadi ne rechigne pas sur les efforts et promet de donner le meilleur   pour apporter le plus attendu de lui. Dans cet entretien que le joueur nous a accordé une semaine après   l’entame de la préparation à Evian, Addadi nous parle de plusieurs sujets.

Pour commencer, parlez-vous de ce début du second stage à Evian, comment   trouvez-vous les conditions ?
Franchement, on se plaît beaucoup dans cet endroit magnifique où la direction a choisi d’organiser ce deuxième regroupement d’intersaison. A notre arrivée sur les lieux, nous étions tous émerveillés par la beauté du site et des installations dont il dispose. Sur le plan des commodités et des installations utiles pour travailler, je vous assure qu’on n’a rien à dire, c’est le confort total, ce qui favorise le bon travail.

Cela fait exactement une semaine depuis l’entame de votre stage d’Evian, en résumé, quel est votre avis sur le travail ?
Vous savez qu’on a démarré la préparation en Algérie, plus précisément dans la montagne de Zekri à Tizi Ouzou. La première partie qui a duré une semaine a été réservée exclusivement au travail physique. On a beaucoup travaillé ce volet avant de venir ici à Evian où le rythme est nettement revu à la hausse. Au bout de cette deuxième semaine, je pense qu’on affiche des signes positifs et rassurants à l’approche de l’entame de la compétition.

Est-ce que vous pensez que vous êtes prêts pour la compétition ?
Non, pas encore, on n’en est qu’à la deuxième semaine de travail et il nous reste encore le plus dur. Nous allons encore travailler dur, le côté physique surtout, et jouer des matchs amicaux avant le retour au pays. D’ici la première semaine du mois d’août, on aura atteint un niveau appréciable de notre forme physique, de quoi prétendre entamer la compétition africaine avec brio.

Avant de parler du groupe, en tant que nouvelle recrue estivale, est-ce que vous vous êtes facilement adapté ?
De ce côté aussi, je n’ai pas à me plaindre. D’abord, je suis le genre à m’adapter facilement à n’importe quelle nouvelle situation. Ma nature me facilite l’adaptation mais je dois rendre un hommage appuyé aux dirigeants qui m’ont chaleureusement accueilli et les joueurs qui m’ont vite adopté. Avant de venir à la JSK, je connaissais déjà Saadou et Salim Boukhanchouche qui m’ont guidé dans mes premiers pas

Ils vous ont certainement motivé à rejoindre la JSK cet été ?
Absolument. Saadou et Boukhanchouche m’ont conseillé d’opter pour la JSK et m’ont beaucoup parlé de l’équipe. Il est vrai que la JSK ne se refuse pas, c’est un grand club que tout joueur ambitieux rêve de porter son maillot. Ils m’ont parlé aussi des traditions du club mais surtout de la relation avec les supporters, ça m’a beaucoup motivé.

Vous étiez annoncé à la JSK à plusieurs reprises, cet été c’est la bonne, qu’est-ce qui a retardé votre venue jusqu’à cette saison ?
Effectivement, j’ai été annoncé à la JSK par le passé mais pour plusieurs paramètres, mon transfert n’a pas été concrétisé. L’ancien entraîneur, Franck Dumas, a beaucoup insisté pour me recruter l’hiver dernier mais vu que je n’étais pas libre, c’était compliqué. Aussi, personnellement, je ne voulais pas laisser l’OM en difficulté. Au mois de juin dernier, et comme je suis arrivé à la fin de mon contrat, je ne voulais pas rater l’opportunité de venir à la JSK.

Vous avez reçu d’autres contacts mais vous avez préféré la JSK, est-ce que le challenge africain a pesé dans votre choix ?
Evidemment que le challenge africain a motivé mon choix mais pas que. La JSK est un grand club qui joue pour plusieurs objectifs. J’ai reçu beaucoup d’autres contacts cet été mais j’ai vite fait mon choix. Mon frère Mohamed aussi m’a conseillé la JSK et je pense avoir opté pour la bonne destination.

Ceux qui ne vous connaissent pas assez souhaitent savoir quel est le poste où vous préférez le plus jouer ?
Moi je suis un milieu de terrain relayeur, je joue en défensif comme je peux aussi être utile offensivement parlant. Ce sont les deux rôles où je me sens le plus à l’aise. Je reste à la disposition de l’entraîneur Velud.

La JSK a joué son premier match amical, samedi soir, face à Annecy, qu’avez-vous retenu de cette première sortie ?
En tout cas, le résultat technique n’a jamais été notre principal objectif. Pour ce début de stage, nous cherchons beaucoup plus à améliorer notre rendement sur le plan physique et travailler la cohésion. Ces matchs amicaux sont le meilleur exercice pour préparer la compétition officielle. Globalement, l’équipe a laissé une bonne impression, on a fait un match correct.

Et que pensez-vous de la méthode du nouvel entraîneur ?
Elle est accessible et simple à comprendre. L’entraîneur Velud est quelqu’un de très proche de ses joueurs. Son sens de la communication a fait qu’on comprend vite le message. Ce n’est pas un étranger dans notre championnat, il est déjà passé par d’autres clubs où il a réussi de bons résultats. Nous espérons aussi être à la hauteur des attentes et obtenir des résultats positifs qu’attendent nos supporters.

Quel est votre objectif pour votre première année à la JSK ?
Nous serons engagés sur trois fronts dont la Ligue des champions qui va commencer le mois d’août prochain. Notre présence ici à Evian a pour but de réaliser une préparation estivale complète pour pouvoir démarrer la compétition officielle sur les chapeaux de roue. Personnellement je rêve de remporter un titre la saison prochaine et aller le plus loin possible dans cette coupe d’Afrique.

La présence de plusieurs joueurs va rendre la concurrence plus dure, un commentaire ?
Personne ne vous dira que la concurrence est négative pour le club. Bien au contraire, la présence d’un effectif riche permet au club de tracer plusieurs objectifs ce qui a toujours été une tradition à la JSK. Moi personnellement je ne suis pas inquiet. On est tous à la JSK pour un objectif commun celui de permettre à la JSK de réaliser un excellent parcours et gagner des titres.

Quelles sont vos premières impressions en découvrant la Kabylie à l’occasion de votre premier stage à Zekri ?
C’est une région magnifique et ses gens sont très chaleureux. J’ai été émerveillé de l’accueil de la population de Zekri qui nous a ouvert ses portes pendant une semaine de stage. Nous étions très touchés par les marques de respect de toute la population. Je profiterai de ma présence à la JSK pour aller à la découverte de cette magnifique région. En tant que joueurs, nous tâcherons d’être à la hauteur de la responsabilité et de travailler d’arrache-pied pour atteindre les objectifs escomptés
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