Auteur :
B.A.
jeudi 28 février 2019 12:27
Au lendemain de l’agression physique, dont il a été victime au siège du club, le président de la JSK, Cherif Mellal a animé un point de presse à l’hôtel Itourar de la nouvelle-ville en apportant tous les détails des faits et non sans accuser une main invisible qui serait derrière cette agression. D’emblée, Mellal déclare : « J’ai été victime, moi et d’autres employés de la JSK d’une agression physique abjecte par des individus identifiés, qui ont fait irruption au siège du club. Pour la précision et contrairement à ce qui est répandu sur les réseaux sociaux, je tiens à affirmer que l’agression a été préméditée, je détiens même des preuves, j’attends que la justice réagisse et fasse le nécessaire contre les malfrats ».
« J’ai identifié les agresseurs, qui étaient munis d’armes blanches »
Le président Mellal s’est présenté à la conférence de presse avec des pansements sur la tête et sur le visage visiblement sous le choc de ce qu’il a vécu comme horreur dans l’après-midi de mardi au siège du club. A propos de cette agression, le président raconte : « Les agresseurs étaient une vingtaine et tous munis d’armes blanches. Ils étaient venus pour commettre l’irréparable. Je n’étais pas leur seule cible du moment qu’ils s’en sont aussi pris aux employés du club ».
« J’ai déposé plainte contre les deux frères Mesbahi et Djamel Atek en attendant d’identifier les autres agresseurs »
Répondant à la question de savoir s’il a déposé plainte auprès de la police de Tizi Ouzou, Mellal ajoute : « Oui, je me suis rendu à la police pour déposer plainte. Pour l’instant, j’ai identifié trois personnes, les deux frères Mesbahi et Djamel Atek, une fois les autres seront identifiés je ferai de même. Une chose est sûre, je ne reculerai pas devant cette agression et les coupables seront jugés ».
« Nous détenons la vidéo, elle a été déposée à la Sûreté de wilaya »
Toujours à propos de l’agression physique dont il a été victime lui et d’autres employés du club, Mellal ajoute : « Nos caméras de surveillance ont tout filmé. Nous détenons des vidéos que nous avons remises à la sûreté de wilaya pour exploitation et mesures à prendre. Moi depuis mon arrivée à la JSK, j’ai toujours condamné la violence. J’ai été surpris par les agresseurs qui m’ont tendu un guet-apens, les services de sécurité que j’ai moi-même appelés sont arrivés sur place ».
« Le wali n’a pas voulu me recevoir »
Le président Cherif Mellal ajoute : « Ce que je n’ai pas compris, c’est pourquoi le wali de Tizi Ouzou ne m’a pas reçu. Je me suis déplacé à son bureau et on m’a fait savoir qu’il allait rentrer tard. Normalement il devait revenir aussitôt informé de l’agression dont j’ai été victime. En tout cas, cela fait plusieurs jours que je l’ai avisé sur tout ce qui se tramait sur le dos de la JSK et que des personnes malveillantes voulaient s’en prendre au club ».
« J’ai fermé la porte aux opportunistes et mis fin aux anciennes pratiques »
Profitant de sa rencontre avec la presse, le président Mellal explique le pourquoi de cet acharnement qu’il subit depuis qu’il est à la tête de la JSK, à ce titre il poursuit : « A mon arrivée à la JSK, j’ai pris la décision de nettoyer le club des opportunistes et décidé de mettre fin aux anciennes pratiques. Mon projet dérange mais je ne baisserai pas les bras, je poursuivrai mon chantier jusqu’à redorer le blason du club ».
« Les autorités doivent intervenir pour bannir la violence »
Tout en regrettant l’agression sauvage dont il a été victime, le président Mellal lance un appel aux autorités pour intervenir et bannir la violence sous toutes ses formes : «Les autorités doivent réagir devant le phénomène de la violence qui continue de prendre des proportions alarmantes. La violence doit être bannie et cela nécessite les efforts de tous ».
« La JSK est un club apolitique »
Répondant à certaines accusations, le président Mellal affirme : « Les individus ont le droit d’avoir leurs propres opinions, mais la JSK reste un club apolitique. Nous avons toujours dénoncé la violence et nous campons sur nos principes ».
« Je n’ai aucun contentieux avec Mesbahi »
Revenant avec un peu plus de précisions sur tout ce qui se dit à propos de son agression qui serait la conséquence d’un litige avec un ancien joueur, Mesbahi, que le club n’a pas qualifié l’hiver dernier, Mellal précise : « Je n’ai aucun contentieux avec l’attaquant Mesbahi. En fait, le joueur m’a été proposé au mercato dernier par un ami. Comme on avait une licence disponible pour la réserve, le joueur devait intégrer cette catégorie. Personnellement, je ne l’ai plus rencontré depuis ».
« Je n’ai pas d’ennemis, j’aime mon pays »
A la question de savoir s’il avait déjà reçu des menaces par le passé, Mellal affirme : « Moi je suis venu à la JSK avec un projet, mais aussi avec l’idée de chasser tous les opportunistes qui rôdaient autour du club. Je n’ai pas d’ennemis, j’aime mon pays et je suis venu servir la JSK et le sport en général ».
« Avec l’ancien président, la JSK était dirigée par de sales personnes »
Le président Mellal s’est une nouvelle fois attaqué à son prédécesseur en déclarant : « Le retour de la JSK dérange beaucoup certains. Avec l’ancien président, le club était dirigé par des personnes sales. Mon arrivée les dérange et avec moi les portes sont fermées pour le gain facile ».
« Ce n’est pas cette bande qui va empêcher le match face à l’ESS de se dérouler »
Sur la prochaine rencontre contre l’ESS, le président Mellal estime que l’agression dont il a été victime au siège du club, mardi dernier, n’aura pas de répercussions sur l’organisation de ce match : « Ce n’est pas cette horde de voyous qui va perturber le bon déroulement du match. Les services de sécurité prendront les dispositions nécessaires pour garantir le bon déroulement de la rencontre ».
« Je n’ai pas encore vu mes joueurs »
24 heures après avoir frôlé le pire, le président de la JSK Cherif Mellal a souligné qu’il n’a pas encore rencontré ses joueurs, pour ne pas encore les choquer et compromettre leur concentration pour le match de Championnat de ce samedi face à l’ESS : « Je n’ai pas encore vu mes joueurs, je n’ai pas voulu qu’ils me voient dans cet état ».
« J’appelle au calme et à ne pas répondre à la provocation »
Avant de finir, Mellal appelle les supporters au calme : « Je remercie les supporters qui se sont inquiétés pour moi et pour les employés du club. Ils se sont solidarisés avec nous et ont condamné énergiquement cet acte barbare. J’appelle au calme et à ne pas répondre à la provocation, notre action sera pacifique et nous laisserons la justice faire son travail »
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