Auteur :
Islam Tazibt
vendredi 30 novembre 2018 11:12
On pensait que la reprise du club par le puissant et richissime groupe MADAR ainsi que la désignation de Said Allik au poste de manager général du club allaient régler bien des problèmes, notamment en ce qui concerne la régularisation des dettes du club ou encore le recrutement de joueurs de qualité. Mais une semaine après la fin de la phase aller et à quelques jours de l’ouverture du mercato hivernal, force est de constater que le Chabab de Belouizdad n’a toujours pas trouvé une porte de sortie à sa crise. Les premières entrevues qu’a eues Allik avec les joueurs plaignants n’ont pas été concluantes. Lakroum et les autres ne veulent aucunement céder la moitié de leurs salaires impayés. La proposition de Allik ayant été jugée en deçà de leurs attentes, les joueurs ont décidé d’aller au bout et d’attendre le 15 décembre, date limite pour le paiement des dettes au niveau de la CRL. A défaut, le CRB serait interdit de recrutement.
Vers la perte de Chibane et Bouchar
Même s’il n’a pas encore trouvé un terrain d’entente avec les plaignants, Said Allik a tout de même entrepris quelques contacts avec des joueurs en vue de les recruter cet hiver. Parmi eux Sofiane Bouchar et Youcef Chibane. Les deux joueurs, qui sont sur le point de quitter le MCO, sont en contact très avancé avec le CRB. Un accord de principe aurait même été trouvé. Seulement, Said Allik ne sait toujours pas s’il ferait bien de leur signer un contrat dans les prochains jours ou s’il devrait d’abord régler le problème des dettes avant de signer quoi que ce soit. En tout cas, il refuse de se retrouver avec des joueurs payés et inqualifiables au niveau de la Ligue. Ces hésitations n’inspirent pas confiance à Bouchar et Chibane qui peuvent parfaitement bien changer d’avis à tout moment. D’autant plus qu’ils sont courtisés de très près par le MOB de Kheireddine Madoui qui leur a même offert un contrat alléchant.
Les libérés, un autre souci
Pour pouvoir recruter et surtout bénéficier de cinq licences durant ce mercato, le CRB devait aussi dégraisser un peu son effectif, mais aussi alléger quelque peu sa masse salariale. Dans ce sens, le staff technique a pris des choix importants en libérant Keniche, Bramki, Benouadah, Benrokia et Bramki qui coûtent aux caisses du club pas moins de 350 millions par mois. Or au niveau de la direction, aucune démarche officielle n’a été effectuée. Pour rompre un contrat, il faut un accord bilatéral et rien n’a été entrepris dans ce sens. Pas de réunion avec les joueurs, ni de négociations. D’ailleurs, certains joueurs dits « libérés » continuent de s’entrainer le plus normalement du monde avec le reste de l’effectif. Ce qui reflète un certain laisser aller de la direction belouizdadie. En tout cas, pour régler tous les problèmes, il faut joindre les actes à la parole. Il faut aussi mettre les moyens nécessaires. Or, une source bien informée nous a confié que Allik ne dispose pas d’une enveloppe lui permettant à la fois de régler le problème des dettes, le recrutement des joueurs de qualité et l’engagement d’un entraineur chevronné. Pour l’heure, le groupe MADAR walou !
-----------------
Badou Zaki proposé, Amrani toujours espéré
« Un jour, un nom » c’est le slogan des Belouizdadis durant cette trêve hivernale. En effet, il ne passe pas un jour sans qu’un entraineur ou un joueur ne soit lié au Chabab de Belouizdad. Le dernier en date est celui d’un ancien de la maison : Badou Zaki. Le technicien marocain qui a déjà sauvé le CRB de la relégation et qui a surtout remporté une Coupe d’Algérie a été proposé à la direction. Cette dernière, bien qu’elle soit plus intéressée par le profil d’Amrani, pourrait changer de position. D’autant plus que l’ancien coach du CSC se montre toujours indécis concernant son avenir.
Publié dans :
Badou Zaki
Allik
Chibane et Bouchar