CSC Amrani «La chance nous a tourné le dos»

Après la cruelle défaite en Supercoupe contre l’USMBA, l’entraineur du CSC, Abdelkader Amrani, n’a pas caché sa grosse déception de louper une belle opportunité de remporter un nouveau trophée : «C’est dur de trouver les mots justes après avoir perdu un trophée de la sorte. Nous étions motivés à l’idée de remporter cette finale, afin de rebondir après notre début de saison laborieux en championnat. En plus, c’était important de redonner le sourire à nos supporters, qui ont fait le déplacement en masse à Blida.  Malheureusement, la coupe a choisi l’USMBA, où la chance nous a tourné le dos, vu que nous étions les plus proches pour gagner ce trophée.»  
 «Dur d’encaisser un but sur penalty dans le temps additionnel»
«Nous avons manqué des occasions en première période mais aussi en seconde mi-temps pour scorer. Lorsque tu loupes une belle opportunité à la 86,’ il faut s’attendre à encaisser par la suite. Après, l’arbitre Saidi a sifflé un penalty dans un moment très crucial, et c’est vraiment dur d’encaisser le but dans les dernières secondes de la partie.»
 «Nous étions meilleurs que Bel Abbès, mais…»
«Le football n’est pas une science exacte. Nous étions meilleurs que notre adversaire, mais en finale, vous avez besoin aussi d’un peu de chance.  Mes joueurs ont livré une bonne prestation, mais la coupe a choisi son camp au final.»
 «L’absence d’Abid nous a pénalisés»
«Si Abid avait été présent, on aurait remporté cette finale. Sans minimiser pour autant les qualités de notre adversaire, son absence nous a pénalisés, vu que nous souffrons sur le secteur offensif. Nous n’avons inscrit que neuf buts depuis le début de la saison, ce qui reste très peu. J’étais obligé de changer notre schéma tactique, en démarrant avec deux attaquants, mais cela n’a pas porté ses fruits, en étant contraint d’aligner un troisième attaquant sans pour autant inscrire le moindre but.»
 «Recruter deux attaquants cet hiver»
«Concernant le mercato hivernal, nous sommes en train d’envisager le fait de recruter deux attaquants, tout en libérant quelques éléments qui n’ont pas apporté le plus espéré. Nous devons avouer que nous avons recruté quelques joueurs qui  n’ont pas été à la hauteur de nos attentes.»
 «Il faut s’attendre à un match compliqué contre les Oranais»
«La période actuelle est assez compliquée, surtout sur le plan psychologique.  Nous devons tourner rapidement la page de la Supercoupe, afin de préparer le prochain rendez-vous en championnat contre le MCO, en s’attendant à une rencontre très compliquée.»  
 

Arama «Les coupes ne sont pas du tout l’apanage du CSC»

Il ne décolère pas Tarek Arama depuis le coup de sifflet final du match comptant pour la Supercoupe qui a été perdue par son équipe contre l’USMBA. Il a évoqué ce véritable syndrome que vit le club constantinois avec les finales de coupe. Par ailleurs, il a tiré à boulets rouges sur certains de ses joueurs. Il dira qu’ils n’ont pas les qualités pour porter le maillot du CSC : « Chaque jour que Dieu fait, la direction du club se dépense sans compter pour que les joueurs soient mis dans les meilleures conditions. C’est dire qu’ils n’ont aucune excuse. Par ailleurs, il n’y a qu’à remonter dans le temps pour voir que les coupes ne sont pas du tout l’apanage du CSC. En plus de chuter contre plusieurs équipes du pays, nous en avons fait de même contre nos voisins du MOC et du CREC.»
« Nous étions meilleurs que l’USMBA, mais… »
Visiblement mécontent de la prestation de l’ensemble de l’équipe, le premier responsable du CSC reconnaitra que son équipe était quand même supérieure que celle de l’USMBA. Il dira que les meilleures occasions étaient pour le CSC et cela en plus d’une domination quasi-totale. Il a lancé aux joueurs un cinglant avertissement : «Si ce match qui a une grande importance s’est terminé par une défaite, c’est que les joueurs ont failli quelque part. Il est vrai que la domination et la possession du ballon étaient pour nous. En plus de cela, nous nous sommes créé les meilleures occasions. Seulement, il y a, et il nous faut le reconnaitre, ce manque d’adresse et de concentration dans le dernier geste. C’est connu. En football, tout cela se paie cash et c’est ce qui s’est passé dans le temps additionnels, avec ce but assassin sur péenalty. »
« Seguer a fait la différence avec sa roublardise »
Arama n’a à aucun moment pointé du doigt directement l’arbitrage. Il fera cependant allusion à la légitimité du penalty qui a été sifflé dans le temps additionnels. Le premier responsable du CSC précisera que sur cette action, l’attaquant de l’USMBA Seguer avait bien joué le coup : «  Loin de moi l’idée de rendre l’arbitre responsable de la défaite. Nous n’avons à nous en prendre qu’à nous-mêmes. Cependant, et les images de la télévision sont là pour l’attester, l’attaquant de l’USMBA Seguer a bien joué le coup. Il a, comme on dit, su comment tomber. Cela nous a fait très mal, d’autant plus que notre adversaire qui a refusé de jouer depuis le coup d’envoi a gagné cette Supercoupe.»
« Il est temps de mettre bon ordre au sein de l’effectif »
Arama estimera que si certains joueurs ont tiré leur épingle du jeu, ce ne fut pas le cas de bon nombre de leurs coéquipiers. Il citera comme exemple ceux qui n’ont pas réellement su contrôler comme cela leur a été demandé de faire leur zone de jeu : « Lors de ce match, des joueurs de l’équipe n’ont pas réussi à avoir la maitrise du ballon et surtout n’ont pratiquement été d’aucune aide à leurs coéquipiers. Si leurs performances ne s’améliorent pas très vite, ils ne feront plus partie de l’effectif du CSC. Il est temps de mettre bon ordre dans l’effectif. Je peux d’ores et déjà vous dire que trois joueurs seront libérés lors du prochain mercato. Ils seront remplacés par des éléments de valeur. »
« Toutes nos excuses à nos supporters »
Arama s’est dit très triste après la défaite et il n’a pas manqué d’adresser ses excuses aux milliers de supporters qui étaient à Tchaker, jeudi dernier : « Force est de reconnaitre que nos joueurs ont terriblement manqué de réalisme, ils se sont fait piéger par une équipe qui était noyée dans le doute. Cette défaite, des plus amères, a fait beaucoup de mal à nos supporters. En plus de l’éloignement, ils ont dû passer plusieurs heures sous la pluie. »
« Je la veux cette victoire contre le MCO ! »
Le président constantinois terminera son entretien par une exigence envers ses joueurs. Il précisera qu’il n’acceptera aucun résultat en dehors de la victoire lors du prochain match contre le MCO : « Je ne vous cache pas que j’ai exigé de mes joueurs la victoire ce mardi. Je leur ai demandé de gagner contre le MCO pour les supporters. Par ailleurs, tout autre résultat pourra engendrer un manque de confiance qui risque de nous coûter cher. Je la veux plus que tout, cette victoire contre le MCO ! »
 

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