Auteur :
L. A.
vendredi 21 septembre 2018 08:14
Les jours de Boukhanchouche à la JSK sont désormais comptés. Le joueur ne devrait plus faire partie de l’effectif kabyle dès le mois de janvier prochain, c'est-à-dire à l’ouverture du marché hivernal. La décision de la direction étant de libérer le joueur, ce dernier est d’ores et déjà sommé de trouver un club preneur pour racheter sa lettre de libération. A noter que l’ancien pensionnaire de l’OM, qui a rejoint la JSK il y a une saison, est lié sous contrat jusqu’en juin prochain. Hier matin, le président Cherif Mellal s’est réuni avec les dirigeants pour discuter du cas Boukhanchouche, une deuxième réunion après celle de la veille où il a été décidé de libérer le joueur. Hier, la direction a décidé de reléguer le joueur en équipe réserve, une façon de lui permettre de rester en activité en attendant sa libération définitive.
Les justifications du joueur sont loin de convaincre les dirigeants
Justifiant son absence à l’entraînement, avant le Clasico, le milieu de terrain Salim Boukhanchouche a exhibé à la reprise du travail les copies des examens médicaux qu’il a effectués à Sétif. Se présentant cette semaine à Tizi, Boukhanchouche a informé le directeur sportif et son coordinateur qu’il était bel et bien blessé et qu’il a transmis tout un dossier via la messagerie électronique. Tout ça ne semble pas convaincre la direction qui, à travers son président, est décidée de sévir.
Boukhanchouche sommé de ramener l’argent pour avoir sa libération
Lié sous contrat avec la JSK jusqu’en juin prochain, Boukhanchouche ne partira pas gratuitement de la JSK. En effet, et comme il est clairement dit dans le communiqué de la direction, le joueur doit trouver un club preneur pour avoir sa libération. Selon des indiscrétions, la lettre de libération coûterait 4 milliards, en attendant que les deux parties se voient pour négocier.
Son agent se déplacera au siège après le match face au CRB
Dans le but d’entamer les négociations avec la direction de la JSK, à propos d’une séparation avec son milieu de terrain Boukhanchouche, le manager du joueur envisage de se déplacer en début de semaine à Tizi Ouzou pour s’entretenir avec le président Mellal. Les deux hommes aborderont toutes les questions liées à la séparation avec le joueur et examiner les options envisageables. Une chose est sûre, Mellal ne veut pas revenir sur sa décision, pour lui, le dossier de Boukhanchouche est clos.
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Boukhanchouche : «Je respecte la décision de la direction»
Joint hier en début d’après-midi pour connaître son avis par rapport à ce qu’a décidé la direction, Boukhanchouche a déclaré ceci : «Pour l’instant, je n’ai reçu aucune notification officielle. Toutefois, je tiens à vous dire que dès lors que je suis toujours sous contrat, je respecte toutes les décisions de la direction.»
«J’ai toutes les pièces prouvant que j’étais bel et bien blessé»
Pour revenir sur sa justification qu’il a présentée pour prouver qu’il était blessé, avant le dernier Clasico, Boukhanchouche ajoute : «Je pense avoir présenté à mes dirigeants les pièces prouvant que j’étais blessé et que j’étais dans l’incapacité de prendre part aux entraînements et de jouer un match officiel. Le médecin me l’a interdit. Je ne suis pas en train d’inventer.»
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