Auteur :
M.L.
mercredi 08 août 2018 08:11
L’ex-baroudeur de la JSS, Amar Bourdim est plus que jamais mobilisé, à l’instar de ses partenaires, pour réaliser une belle performance en coupe arabe qui signera le début d’une série salvatrice. Le joueur ne cache pas son envie de refaire au Bahreïn le coup de 2011 avec la sélection nationale cadette.
Vous êtes sur le point de jouer la coupe arabe. Comment s’est passé ce voyage vers le Bahreïn qui signe une nouvelle aventure ?
C’est vrai qu’on était un peu fatigué par le trajet. Mais rapidement, on eu tous les moyens pour bien récupérer. Et puis lorsqu’on veut réaliser des performances, il faut consentir des sacrifices. Il y a le taux d’humidité élevé et la chaleur, mais il faut savoir que tout le monde est mobilisé. On est conscient de l’importance de ce match. La coupe arabe représente un objectif pour le club. Alors on veut faire bonne figure en mettant tous les moyens afin d’aller le plus loin possible dans cette épreuve.
Vous êtes mis dans les meilleures conditions pour affronter cette équipe de Riffa du Bahreïn…
Il n’y a rien à dire. Nous sommes mis dans les meilleures conditions possibles. La direction du club a tout fait pour qu’on se sente bien et pour qu’on réalise une belle performance. Nous sommes logés dans un hôtel de luxe. Tout a été fait pour qu’on prépare idéalement ce match.
Ressentez-vous une pression supplémentaire à l’approche de ce match surtout que votre équipe est toujours à la recherche de sa première victoire de la saison en match officiel ?
Comme tout le monde a pu le constater. On produit du beau jeu. Il y a du contenu à chacune de nos apparitions. Malheureusement, on n’est pas récompensé de nos efforts. Mais je sais que tôt ou tard lorsque la machine se mettra en route, on parviendra alors à réaliser une belle série. Pour ce qui est de la pression, lorsqu’on porte les couleurs d’un club aussi populaire et aussi prestigieux que le Mouloudia, on doit apprendre à vivre en permanence avec cette pression et cette exigence. On joue tous nos matches pour gagner, c’est aussi simple que cela.
Ne pensez-vous pas que ce manque de réalisme affiché lors des matchs pénalise votre équipe ?
C’est un tout. On se crée des occasions, il manque ce brin de réussite qui nous fait défaut. Mais je sais qu’avec le temps, on vaincra le signe indien. Il faut persévérer car c’est avec l’abnégation que viendront les résultats.
Sur le plan personnel, vous étiez plus percutant contre le NAHD…
Je progresse au fil des matchs. Il faut savoir qu’il me faut du temps pour m’adapter à mon nouvel environnement et surtout à la philosophie de jeu de l’équipe. Bien évidemment que je me suis mieux senti face au NAHD. Et je serai encore meilleur à l’avenir.
Justement, vous avez été ovationné par les Chnaoua lors du match amical contre le NAHD…
C’est motivant d’avoir l’ovation du public mouloudéen. Mais je promets aux fans qu’au fil des matchs, ils verront le véritable visage de Bourdim, celui affiché avec la JS Saoura. Je travaille d’arrache-pied pour y parvenir et répondre ainsi aux attentes des supporters, du staff technique et des dirigeants.
Ne redoutez-vous pas de vivre le même scénario qu’en Ligue des champions face au TP Mazembe ?
C’est simple. Le scénario du TP Mazembe ne se répétera pas. On apprend de nos erreurs et on tâchera d’être plus performants. Comme vous le savez, nous avons des joueurs chevronnés qui savent tirer des leçons après chaque match.
On sait que vous avez beaucoup travaillé les balles arrêtées pour tenter de faire mouche, ce jeudi, face à Riffa…
Je me prépare tout le temps et après chaque séance. Bien évidemment que si j’ai l’occasion de mettre un but ce jeudi en débloquant mon compteur, je ne vais pas me priver.
Que savez-vous sur votre futur adversaire ?
Presque rien. On sait que l’équipe a beaucoup changé avec un recrutement massif. C’est une formation en phase de reconstruction. Mais bon, il ne faut pas non plus croire que ce sera une formalité pour nous. Ce sera un match très compliqué qu’on va jouer dans des conditions climatiques extrêmes. Mais tout cela ne changera rien à notre envie et détermination de revenir du Bahreïn avec un très bon résultat. Ce sera la meilleure manière d’engendrer de la confiance avant d’aborder la Ligue des champions contre Difaâ El Jadida.
Vous avez eu durant votre carrière déjà l’occasion de jouer le Bahreïn ?
Effectivement, c’était en 2011 avec la sélection nationale cadette. On avait affronté le Bahreïn en Tunisie en match comptant pour la coupe arabe. On s’était alors imposé sur le score d’un but à zéro. Ce serait bien de leur refaire le même coup, ce jeudi.
Il y a aussi ce calendrier démentiel qui vous est imposé…
Mais on savait cela avant le début de la saison. On était conscient qu’on allait jouer sur trois fronts. Le plus important, c’est qu’on récupère tout le monde afin de pouvoir jouer en moyenne un match chaque trois jours. On prendra match par match avec toujours cette envie de gagner.
Est-ce que vous pensez que votre équipe possède les moyens de passer en quart de finale de la Ligue des champions ?
Absolument. Nos chances restent intactes. Et puis, je peux vous dire que si on gagne contre Difaâ El Jadida au Maroc, on se qualifiera alors pour les quarts de finale. C’est une évidence.
Publié dans :
mca
Bourdim