MCA : Nekkache « Prêt à jouer au Bahreïn, mais le dernier mot revient à l’entraineur»

Vous avez réintégré le groupe, peut-on dire que
Nekkache s’est rétabli ?
Effectivement, j’ai passé une échographie de contrôle et le diagnostic établi était positif, et c’est la raison pour laquelle j’ai eu l’aval du préparateur physique d’intégrer le groupe. Je me suis en trainé d’une manière ordinaire sans ressentir la moindre douleur, ce qui est rassurant pour moi à plus d’un titre.  
Êtes-vous en mesure de reprendre la compétition ?
Oui, il n’y a aucun problème de ce côté, je suis prêt que cela soit sur le plan physique ou compétitif. J’ai hâte donc de reprendre service afin d’aider mes coéquipiers sur le terrain, car d’importantes échéances nous attendent.
On sent que vous êtes animé d’une grande volonté pour jouer au Bahreïn…
Je suis prêt à prendre ma place sur le terrain, et je me sens en mesure de donner ce qu’on attend de moi. Seulement, le dernier mot revient au coach et je reste donc à sa disposition. Personnellement, je souhaite que l’entraineur m’aligne, car je suis un compétiteur. Lors du dernier match livré face au TP Mazembe au stade de Tchaker, j’avais des fourmis dans les jambes, tellement que je voulais être sur le terrain.
En parlant de ce match de Coupe arabe votre équipe est tenue par l’obligation du résultat, afin de prendre une option pour la qualification face au Riffa. Qu’en pensez-vous ?
Nous allons jouer cette empoignade pour la gagner, et on l’abordera comme nous l’avons fait pour d’autres rencontres. On tient donc à bien réagir face à cette équipe du Riffa et se mettre en confiance.
Le fait que vous ignorez toute information sur votre adversaire risque-t-il d’être un handicap ?
 Sincèrement, on n’accorde pas une grande importance à ce sujet, car on respecte toutes les équipes, et on joue nos matchs pour les gagner. Ainsi, on abordera ce match sans faire de calcul, comme nous l’avons fait face au TP Mazembe, et je pense qu’avec un peu de chance, on aurait pu réaliser de bons résultats que cela soit à Lubumbashi ou à Tchaker.   
 Vous visez donc la victoire pour aborder le match retour en toute quiétude.
On vise la victoire pas seulement pour prendre une option pour la qualification, car le match retour en Coupe arabe est encore loin. On cherche à gagner ce match pour se mettre en confiance, ce qui nous aidera à négocier nos prochains rendez-vous en toute quiétude. Vous savez bien que notre priorité reste la Ligue des champions, où on vise à se qualifier aux quarts de finale.
En parlant des prochains rendez-vous, votre équipe sera soumise à un véritable marathon en disputant sept matchs en vingt sept jours…
Il est vrai que c’est difficile de jouer un grand nombre de matchs en un court laps de temps, mais nous n’avons d’autre choix que d’y faire face à cette programmation.  On aurait souhaité avoir un autre programme, mais je pense que nous avons un effectif riche et on saura négocier nos rencontres convenablement.
Justement, les joueurs qui étaient sur le banc ont réalisé une bonne prestation à leur entrée en seconde période de jeu.
C’est une bonne chose pour nous dans la mesure où nous avons un bon de touche assez riche et cela contrairement à la saison passée, puisque l’équipe tournait seulement avec douze à treize joueurs. Une situation qui a fini par nous faire essouffler. Avec la richesse de note effectif cette saison, cela va nous aider à bien gérer nos rencontres.

 

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