Auteur :
S. F.
mercredi 04 juillet 2018 08:01
Convoité actuellement par plusieurs Fédérations et notamment par le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, l’entraineur français, Hervé Renard, n’est, semble-t-il, pas encore fixé sur son avenir, lui qui est lié pourtant par un contrat avec la Fédération royale marocaine de football jusqu’en juillet 2022. Beaucoup a été dit dernièrement sur ses envies de départ, mais pour l’instant, et tant qu’il n’a pas encore rencontré le président de la FRMF, Fouzi Lekjaa, aucune décision n’est encore définitive. Hier, la chaine de télévision marocaine, 2M, a diffusé des déclarations de l’ancien driver de la Côte-d’Ivoire où il assurait n’avoir pas encore pris la moindre décision, précisant qu’il était encore sous contrat et qu’à l’heure actuelle la tendance dit qu’il va rester à la tête des Lions de l’Atlas
« Plusieurs choses sont possibles dans le monde du football. Parfois, il y a des dirigeants qui ne sont pas satisfaits de leurs coaches et qui décident de les remplacer. Il peut y avoir aussi un désir de partir de la part du sélectionneur. Pour l’instant, on n’en est pas là. On verra ce qui va se passer dans les prochaines semaines. Mais aujourd’hui, personne ne peut parler en mon nom», a-t-il tranché.
« Il ne faut pas créer des embrouilles là où il n’y en a pas »
Hervé Renard a tenu à remettre les choses dans l’ordre en expliquant que jamais il n’a eu d’embrouilles avec l’un de ses adjoints, à savoir, Mustapha Hadji, comme l’a rapporté la presse locale, assurant que le courant passait parfaitement avec le président de la FRMF, Faouzi Lekjaa. « La situation est très claire, j'ai un contrat jusqu'en 2022, je remercie Faouzi Lekjaa, mon président, qui a tout mis en oeuvre pour que on puisse réussir et je n'ai pas eu le moindre problème avec Mustapha Hadji. Je pense que je n'aurai jamais de problèmes avec lui. Il ne faut pas créer des embrouilles là où il n'y en a pas » a confié le sélectionneur des Lions de l'Atlas.
« Je n’ai eu aucune réunion depuis la fin de notre parcours en Coupe du Monde »
Avant de tenir ces déclarations pour la chaine 2M, Hervé Renard avait posté un tweet tard dans la soirée de lundi où il tenait à démentir formellement les rumeurs qui assuraient qu’il avait posé des conditions pour rester à la tête de la sélection marocaine. En effet, le quotidien marocain, Al Ahdath Al Maghribia, avait indiqué samedi dernier que l’ancien coach de Lille avait posé trois nouvelles conditions pour rester dans son poste. La première est de maintenir Nasser Larguet à la tête de la DTN. La deuxième est de virer Mustapha Hadji, un de ses adjoints, et Abderezzak Hifti, médecin de la sélection et enfin, disposer d’une clause pour partir après la CAN 2019. « Contrairement à ce qu’il peut se dire dans certains médias, je n’ai eu aucune réunion depuis la fin de notre parcours à la Coupe du monde. De ce fait, je n’ai pu exprimer aucune exigence particulière pour le futur. Dont acte ! », a tenu à réagir Renard.
Il ne dément pas ses contacts avec l’Algérie
Dans son tweet, et contrairement à ce qui a été interprété par certains observateurs, Hervé Renard n’a jamais démenti avoir négocié avec l’Algérie ni avec une autre Fédération d’ailleurs. En expliquant n’avoir pas eu de réunion depuis la fin du parcours du Maroc au Mondial, il fait référence à une rencontre avec le président de la Fédération royale marocaine de football, Faouzi Lekjaa. Même s’il assure que, pour l’instant, il est encore lié par un contrat avec les Lions de l’Atlas, le Français laisse planer un énorme doute au sujet de son avenir, notamment lorsqu’il dit : « Dans le football tout reste possible ». Il devrait annoncer sa décision définitive vers la fin de ce mois. Rappelons enfin qu’en plus de l’Algérie, Hervé Renard intéresse fortement l’Egypte, le Sénégal et surtout le Qatar, qui lui aurait proposé un salaire mensuel de 210.000 euros, avec un contrat de quatre ans.
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