MCA / Derrardja : « On peut jouer pour le titre en concurrençant le TP Mazembe et Sétif »

Troisième meilleur buteur de l’équipe, Walid Derrardja a déjà eu l’occasion de jouer l’ESS en phase de poules de la C1 avec le MCEE. Le milieu de terrain veut mettre cette expérience au profit de son équipe afin d’atteindre les quarts de finale dans l’épreuve la plus prestigieuse du continent africain.

Vous avez repris les entraînements avec le préparateur physique. Est-ce que cela veut dire que vous êtes blessé ?
Pas du tout. Je rassure tout le monde. J’ai eu l’autorisation de la direction et du staff technique en raison d’une rage de dent. Je me suis rendu chez le dentiste pour le soigner. Seulement, lors de la reprise avant-hier, le préparateur physique Belkheir m’a demandé de travailler en solo avant de réintégrer le groupe l’après-midi. C’est une procédure normale et non pas parce que je souffre d’une blessure.
Avec cette trêve internationale, n’avez-vous pas cette crainte de perdre votre rythme de croisière ?
En toute sincérité, j’aurais préféré qu’on poursuive sur le même rythme de compétition. Mais je pense que cette trêve n’aura aucune incidence sur le rythme du groupe. Il faut prendre la chose du bon côté, cette coupure va aussi nous permettre de souffler un peu en faisant reposer les organismes qui ont été mis à rude épreuve. On va profiter pour corriger nos erreurs afin d’être bien meilleur lors de nos prochains rendez-vous.
Vous allez jouer un match amical face au RCK pour meubler cette mini-trêve.
Ce match amical face au RCK va permettre au groupe de rester dans le rythme de la compétition. Ce sera un bon test pour nous avant de replonger dans l’ambiance du championnat avec ce rendez-vous face à l’USMB.
Evoquant le tirage au sort de la Ligue des champions qui vous propose le TP Mazembe, l’ESS et Difaâ El Jadida. Pouvons-nous avoir votre avis sur ce groupe qu’on qualifie de celui de la mort ?
C’est vrai qu’on a hérité d’un groupe très relevé. Mais avant le tirage, on savait qu’on allait tomber sur les grosses pointures du continent. A ce niveau de la compétition, il ne reste que les très bonnes équipes. Mais nous aussi on possède le niveau pour aller loin dans cette compétition. Certes, le TP Mazembe et l’ESS ont l’expérience dans cette compétition. Et même l’équipe marocaine possède un vécu en C1 et en Coupe de la CAF. Concernant notre équipe, on aura toute la latitude pour préparer ces rendez-vous. Sans complaisance aucune ni exagération, je pense qu’on a une équipe capable de lutter pour le titre. A nous d’améliorer notre jeu au fil des matches pour être au top de notre forme lorsqu’on abordera la Ligue des champions.
Vous avez vécu une situation similaire avec El Eulma lorsque vous avez affronté en phase de poules de la C1, l’Entente de Sétif et l’USMA. Quelles seront selon vous les clés de la qualification ?
Lorsque vous affrontez une équipe algérienne lors d’une compétition africaine, cela diffère totalement du championnat ou de la Coupe d’Algérie. Les conditions et les donnés changent totalement. Avec le Mouloudia d’El Eulma, j’ai eu l’occasion de jouer la Ligue des champions en phase de poules contre l’Entente de Sétif et l’USMA. Lorsque vous affronté une équipe du même pays, vous jouez avec l’envie de gagner pour arracher le maximum de points. Il faut qu’on oublie le match de championnat et cette victoire face à l’ESS au 8-Mai- 45. Il faut mettre toute l’énergie pour tenter de gagner la rencontre. Lors de la phase de poules, il faut savoir gérer les matches avec l’obligation d’obtenir des points, ce qui diffère des tours préliminaires avec élimination directe.
Est-ce qu’on pourra voir Derrardja brillé prochainement pour aider l’équipe à atteindre les quarts de finale en C1 ?
C’est mon objectif. Mais pour être au top de sa forme, il est important de récolter les fruits de son travail à l’entraînement en se donnant à fond et sans compter. Il faut suivre à la lettre les consignes du coach Casoni, Malek, Saifi et même de Belkheir, le préparateur physique. Cette saison, on joue encore sur trois fronts avec l’envie d’aller au bout dans chaque compétition. Il faut savoir qu’on ne lâchera rien. A partir de là, chacun de nous doit se donner les moyens pour être au top physiquement et mentalement.

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