MCA : Casoni : «Maintenant, il faut mettre 3 buts à l’AS Otoho»

Lors du premier acte au stade Hamlaoui, tous les observateurs avaient souligné le coaching gagnant de Abdelkader Amrani qui avait fait basculer le match après avoir incorporé Rebih et Abid en seconde période alors que le score était de zéro partout. Avant-hier, Bernard Casoni aura donné un récital à son homologue du CSC qui était désarçonné par la partition qu’il a composée à cette occasion. Et pour enfoncer le clou, c’est Amada qui venait d’être introduit qui a porté le score à 3 à 0. Il reste maintenant à Casoni à prendre sa revanche sur le coach de l’AS Otoho, Diallo, puis sur Hamdi, le technicien des Rouge et Noir.  Ayant toujours le triomphe modeste, Bernard Casoni sait de quoi il parle lorsqu’il met ses troupes en garde contre une euphorie qui serait en trompe l’œil : «Attention, c’est beau d’avoir battu le leader du championnat, mais il ne faut surtout pas s’enflammer car il faut mettre 3 buts au minimum, ce mercredi, face à l’AS Otoho d’Oyo. On va savourer pleinement ce beau succès ensuite on va très vite mettre le cap sur le match de la Ligue des champions. Ce sera un autre challenge qui s’offrira à nous».

«Si on met la même intensité que face au CSC, on se qualifiera face aux Congolais»
Au sujet de ce match contre l’AS Otoho qui tient déjà tous les Chnaoua en haleine, Casoni affirme que son équipe doit rééditer ce type de performance pour atteindre le second tour de la C1 : «C’est notre match le plus abouti depuis le début de la saison, que ce soit en terme d’engagement, de réalisme ou de cohésion. C’est le résultat d’un travail de longue haleine. Il est certain que si on met la même intensité que face au CSC, on se qualifiera face aux Congolais ce mercredi. Mais pour y parvenir, il faut qu’on reproduise le même match».

«Le fait qu’Amada ait marqué pour son retour est une très bonne chose pour le groupe»
Le retour au premier plan d’Ibrahim Amada réjouit Casoni autant que les Chnaoua. Le coach français estime que ce but du joueur malgache aura des répercussions positives sur le groupe qui était jadis dépendant de ses performances : «Je suis très content pour Amada qui retrouve ses sensations. Et le fait qu’il ait marqué pour son retour à la compétition est une très bonne chose pour lui et pour l’équipe car on aura besoin de lui lors de nos prochaines échéances surtout qu’il y aura un enchaînement de matchs».

«Je veux 50 000 Chnaoua, ce mercredi, pour réaliser la qualification»
Avant, pendant et à la fin de la rencontre, Bernard Casoni a su puiser sa force et son inspiration du public mouloudéen qui l’a ovationné une nouvelle fois. C’était une manière pour les Chnaoua d’apporter leur soutien indéfectible au technicien français. Bien évidemment, Casoni ne manque jamais l’occasion de rendre un hommage vibrant aux fans du club : «Une nouvelle fois, on a pu compter sur l’appui de nos supporters qui étaient formidables. C’est fabuleux de pouvoir jouer devant un tel public. On fait ce métier pour vivre des moments aussi intenses. Il était logique à la fin de la rencontre de partager en communion cette belle victoire avec nos fans. Il est évident qu’ils auront un rôle prépondérant ce mercredi, c’est pour cela que je veux 50 000 Chnaoua au stade du 5-Juillet pour pousser l’équipe à réaliser la qualification. Ce sera en tout cas notre leitmotiv».

«Ce serait une faute professionnelle de penser à l’USMA alors qu’on a une qualif’ qu’il faut aller chercher en C1»
A propos de ce derby face à l’USMA qui se profile à l’horizon, Casoni refuse de penser à ce match surtout qu’il y aura au menu ce rendez-vous de C1 face à l’AS Otoho avec un handicap de deux buts qu’il faudra remonter. «On sait qu’il faut tout mettre en œuvre pour décrocher notre qualification au second tour de la C1. Alors, ce serait une faute professionnelle grave de penser au match derby face à l’USMA alors qu’il faut se battre pour se qualifier en Ligue des champions face au club congolais», dira Casoni.

«Nekkache et Souibaah ont constitué un poison permanent pour la défense du CSC»
Les deux attaquants mouloudéens, Mohamed Souibaah et Hichem Nekkache, ont fait basculer le match grâce à leur permutation et surtout à leur talent qui s’est exprimé avant-hier devant 40 000 Chnaoua qui étaient sous le charme. «C’est une très bonne chose pour l’équipe d’avoir deux attaquants qui mettent une pression terrible sur la défense adverse. Nekkache et Souibaah ont constitué un poison permanent pour la défense du CSC. Avec plus de réussite, ils auraient pu  mettre un ou deux autres buts, surtout en seconde période. C’est de bon augure pour le rendez-vous de mercredi», dira Casoni en conclusion.
 

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