Auteur :
L. A.
dimanche 14 janvier 2018 08:33
Alors qu’on annonçait Badou Zaki à la JSK, le futur président, Chérif Mellal, qui devrait intégrer le conseil d’administration le 25 janvier prochain, commence déjà à prendre les choses en main. Et pour lui, pas question d’engager un entraîneur étranger alors qu’en Algérie, plusieurs techniciens sont compétents comme ce fut le cas de Noureddine Saâdi, lequel sera bientôt annoncé à la tête de la barre technique des Canaris. Ce dernier qui a suivi l’intégralité de la rencontre d’hier face à Oued R’hiou, s’est adressé à la presse. Après avoir parlé de la signature du contrat qui devrait avoir lieu incessamment, il a directement évoqué le recrutement ainsi que les négociations avec l’ancien international, Essaïd Belkalem. Selon lui, le joueur est sous pression : «Effectivement, nous avons rencontré Belkalem dernièrement et nous avons évoqué plusieurs points. Il n’a à aucun moment parlé argent avec nous. Je sais qu’il est sous pression, donc on préfère lui laisser le temps pour se décider.»
«Je ne suis pas idiot, je ne compte pas le lancer directement dans le bain»
Comme tout le monde le sait, Essaïd Belkalem n’a pas joué depuis six mois puisqu’il est toujours sans club. Et malgré le fait qu’il soit en manque de compétition, il a été courtisé par plusieurs équipes dont la JSK, laquelle souhaite le récupérer après une expérience à l’étranger. Interrogé sur ce sujet, Saâdi répondra : «On sait que Belkalem n’a pas joué depuis six mois et je ne suis pas quand même idiot pour le lancer directement dans le bain. Il aura besoin d’un temps pour retrouver ses repères et cela ne nous gène pas.»
«On attend sa réponse, j’espère qu’elle sera positive»
Au moment où nous mettons sous presse, Essaïd Belkalem qui a rencontré les dirigeants, n’a toujours pas rendu sa réponse. Les responsables attendent toujours l’appel du défenseur pour savoir ce qu’ils doivent faire : «Sincèrement, on n’a pas un plan B, nous avons rencontré Belkalem et nous attendons toujours sa réponse. J’espère qu’elle sera positive.»
«Avec moi, Ekedi ne sera pas marginalisé»
Reversé en équipe espoir après l’arrivée d’Aït Djoudi, qui ne voulait plus de lui dans le groupe, Steve Ekedi a failli même être libéré puisque selon l’ancien coach, il n’a pas le niveau pour jouer à la JSK. Mais avec l’arrivée de Noureddine Saâdi, le Camerounais devrait retrouver sa place dans l’équipe senior : «Je ne sais pas pourquoi on n’utilisera pas un joueur qui est déjà à la JSK. Avec moi, Ekedi ne sera pas marginalisé. Il aura une chance pour jouer et prouver ses qualités.»
«Pour recruter un attaquant, il faudrait trouver l’oiseau rare»
A quelques heures de la fermeture du marché des transferts, la JSK n’a pas encore retrouvé l’attaquant idéal pour renforcer l’effectif. Et d’après Saâdi, cela risque d’être difficile : «A 24 heures de la fermeture du marché des transferts, il est difficile de dénicher l’oiseau rare. On n’a pas encore trouvé l’attaquant qu’on recherchait.»
«Les joueurs de la JSK ne sont pas sous payés»
En ce qui concerne les problèmes internes, notamment les salaires, le désormais nouvel entraîneur des Jaune et Vert expliquera : «Les joueurs de la JSK ne sont pas sous payés. Ils sont pratiquement comme les autres clubs d’Algérie. Il ne reste que ceux qui n’ont pas encore touché leurs salaires de l’an dernier, ce problème sera vite réglé.»
«En Algérie, le technicien local est marginalisé»
En évoquant son retour à la JSK, Saâdi a précisé : «En Algérie, le technicien local est marginalisé. On préfère souvent compter sur des étrangers, alors que les Algériens sont aussi compétents.»
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