Auteur :
N.B
samedi 13 janvier 2018 08:07
C’est une nouvelle qui risque de choquer les supporters de la JSK. Essaid Belkalem que le peuple des Canaris attend depuis plusieurs semaines ne viendra vraisemblablement pas. A moins d’un retournement de situation à 180°, le défenseur central kabyle mettra à profit les deux jours qui restent au mercato avant qu’il ne ferme son barnum pour signer dans un autre club de la Ligue 1 Mobilis. C’est du moins la conclusion qui a découlé de la réunion qui s’est déroulée hier soir à l’hôtel Itourar entre le joueur et les nouveaux dirigeants de la JSK.
Réunion à 19h
Après avoir cherché vainement à nouer un contact avec Essaid Belkalem - tout ce qui a été dit sur les prétendues discussions entre les deux parties jusqu’ici était faux ! - Nassim Benabderrahmane a réussi enfin à avoir au téléphone le défenseur jeudi très tard dans la nuit. La discussion a duré quelques minutes, soit juste le temps d’échanger les salamalecs d’usage et convenir d’un rendez-vous pour le lendemain à 19h à Tizi-Ouzou.
Les pourparlers ont tourné court
Il faut dire que l’ambiance était plombée et les pourparlers ont franchement tourné court, les deux parties ayant buté d’entrée sur un désaccord d’entrée. Sans doute, la décision de Hamar de résilier son contrat et la perte de Banouh au profit de l’ESS a jeté une chappe de plomb sur l’ambiance de cette rencontre à tel point que les nerfs des uns et des autres étaient à fleur de peau. D’où justement la décision des deux parties de se quitter avec la promesse, néanmoins, de se rappeler au plus tard le lendemain.
La jsk risque de perdreun leader
Il faut dire qu’Essaid Belkalem donne la prioriété à la JSK. «c’est mon club de toujours. Je mesure le degré de la responsabilité qui pèse sur mes épaules, mais je suis prêt à foncer, mais sous conditions», a déclaré le défenseur à ses proches. En effet, Belkalem sait que la JSK vit une situation difficile et que la phase aller ne s’annonce pas de tout repos, surtout que le maintien risque de se jouer à la fin du championnat, mais il se présente déjà comme la locomtive de ce train en marche. Au regard de son expérience, il est capable de porter l’équipe sur ses épaules et assumer pleinement son rôle de leader. Mais il faut que mellal parvienne à la convaincre.
L’USMA attend sa réponse
Outre la JSK, Essaid Belkalem est aussi sur les tablettes de l’USMA. Le défenseur à négocié avec Rebbouh Haddad, récemment. Ils se sont rappelés hier dans la soirée pour faire le point. Belkalem a été sincère avec le patron de l’USMA à qui il a expliqué qu’il donnait la priorité à la JSK. Une position que Haddad a compris parfaitement. Il lui a même donné le temps de discuter avec les dirigeants de la JSK et lui a assuré qu’il voudrait lui aussi, en tant que Kabyle, voir la JSK revenir au devant de la scène. Néanmoins, si les pourparles avec la JSK venaient à atteindre un point de non retour, Belkalem signera dans les prochaines heures à l’USMA.
Hamar résilie son contrat, Banouh file à Sétif, Belkalem pas d’accord : le mercato de la JSK menacé
A deux jours de la clôture du mercato, la nouvelle direction de la JSK se retrouve dans une position pour le moins inconfortable. Mellal a beau exhiber ses dix milliards sonnants et trébuchants, il faut aussi qu’il fasse preuve de beaucoup plus de crédibilité et de sens de persuasion au moment de négocier avec ses cibles. Ni Banouh ni Belkalem n’ont été convaincus. Pourtant, dans le dossier Banouh, la JSK s’était alignée sur l’offre de l’ESS, mais l’attaquant a opté pour cette dernière pour « le projet sportif qu’elle lui proposait », a-t-il déclaré. Un pied du nez à Mellal. En outre, Ziri Hammar, recruté il y a moins de deux semaines, a résilié son contrat, faute d’avoir été traité avec le respect qui lui est dû, a-t-il déclaré. « On m’a promis de me payer, mais on ne l’a pas fait », a expliqué l’attaquant qui devrait s’engager avec un club étranger après avoir résilié son contrat avec la JSK. Une perte de temps, d’énergie et de perspectives pour la JSK qui ne dispose que de deux jours devant elle pour trouver au moins deux joueurs à engager. Au regard des données actuelles, c’est presque mission impossible.
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