Auteur :
Hamza R.
mercredi 29 novembre 2017 23:02
Parmi les sujets importants abordés lors de cette réunion du BF, la Coupe d’Algérie, édition 2018. Il faut dire que le nouveau BF accorde une grande importance à l’organisation de la Coupe d’Algérie, dans le but d’assurer le bon déroulement de l’épreuve, après les problèmes énormes constatés l’année dernière, notamment à cause des demi-finales CRB-USMBA et MCA-ESS. Cette année, la FAF a décidé de frapper fort, histoire de ne pas revivre le même cauchemar. Une proposition a été ainsi faite par rapport au stade qui devraient abriter les quarts de finale. Il a été proposé au départ qu’un stade qui ne peut contenir 15 000 supporters ne peut abriter un match à partir du quart de finale. Mais face au problème qui risque de se poser, faisant notamment allusion aux stades du 20-Août et de Bologhine, il a été décidé d’élever la capacité d’accueil à 20 000 places. Ainsi, un stade ne pouvant pas contenir 20 000 supporters, n’abritera pas de matchs de Coupe d’Algérie dès le quart de finale. Une proposition faite lors du BF et adoptée à l’unanimité.
Le CRB et l’USMA, les plus grands perdants
Ainsi, les deux stades de la capitale objets de polémique, Omar-Hamadi de Bologhine et le 20 Août-55, ne peuvent en aucun cas abriter des matchs de Coupe d’Algérie, à partir du quart de finale. Du coup, les deux clubs perdants sont le CR Bélouizdad et l’USM Alger. Le NAHD aussi pourrait être perdant dans cette affaire, contrairement au Mouloudia d’Alger qui a réussi à obtenir l’accord du directeur de l’OCO pour y être domicilié. Les autres stades tels que le 1er-Novembre de Lavigerie, Bouakeul d’Oran ou les Frères- Brakni de Blida sont concernés par cette décision. Autrement dit, on a pris une décision importante pour assurer le bon déroulement de l’épreuve. Par ailleurs, les stades du 1er-Novembre de Tizi-Ouzou et le 8 Mai-45 de Sétif pourront abriter les matchs de coupe, car leur capacité d’accueil dépasse les 20 000 places chacun.
Une exception pour le stade de Béjaïa ?
En revanche, le Bureau fédéral et même la Commission d’organisation de la Coupe d’Algérie présidée par Bakiri risquent de se retrouver dans une situation embarrassante avec le stade de l’Unité-maghrébine de Béjaïa. Ce stade est d’une capacité d’accueil entre 16 000 et 17 000 places, soit moins de ce qu’a exigé le BF. Seulement, il s’agit du seul stade de la wilaya de Béjaïa qui abrite les matchs du MOB et de la JSMB. Selon l’entourage de la fédération, ce stade pourrait constituer une exception que la FAF accordera aux deux clubs, sinon ils seront obligés d’aller recevoir soit à Tizi-Ouzou ou à Sétif, ce qui va constituer un gros coup dur pour les deux clubs béjaouis.
Deux propositions étaient sur la tabledu BF
Il faut dire qu’avant l’adoption à l’unanimité de la condition de capacité d’accueil des stades, il a été proposé de faire jouer les matchs à partir des quarts de finale sur terrain neutre, sur une distance moyenne entre les deux villes des deux clubs. Seulement, cette proposition a été rejetée, afin de garder l’engouement dans cette compétition. C’est à partir de là que la seconde proposition a été faite puis adoptée à l’unanimité… en l’absence du président de l’USMA, Rebouh Haddad, vice-président de la FAF, qui avait écourté sa présence à la réunion du BF pour des obligations personnelles.
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Rebouh Haddad.