Auteur :
Tarek-Che
jeudi 19 octobre 2017 23:00
Auteur d’un match solide face au MCO, son club formateur, Hichem Chérif El Ouazzani attend avec impatience le Clasico qui signera un nouveau départ pour sa formation en quête de succès. Pour l’international mouloudéen, la victoire face à la JSK ne doit pas échapper à son équipe plus que jamais déterminée à vaincre le signe indien.
Quel est le sentiment qui prédomine après ce point ramené de Zabana, alors qu’il y avait possibilité de gagner la rencontre ?
Il faut savoir qu’il est toujours difficile d’accrocher le MCO chez lui devant son public, surtout qu’il restait sur une belle victoire face à l’USMH. Mais d’autre part, il y a une certaine frustration car on aurait dû gagner cette rencontre. On avait eu les meilleures occasions et on aurait du plier le match en première mi-temps. Malheureusement, on a encore failli devant. Je pense qu’on ne s’est pas encore totalement libérés. Il y a ce complexe devant le but qui est omniprésent. Je suis persuadé que le problème est plus d’ordre psychologique qu’autre chose. C’est ce qui explique cette incapacité à retrouver le chemin des filets. Et puis, il ne faut non plus oublier que le gardien de but du MCO était dans un grand jour. Il a remporté tous ses duels.
Mais cette situation perdure puisque vous n’avez plus marqué depuis la rencontre face à l’ESS à Bologhine…
Il est évident qu’on est loin de réaliser les performances qui seront plus conformes avec les ambitions du club. Et le fait de se retrouver dans l’impasse s’explique par notre incapacité à marquer des buts. On sait que le football, c’est avant tout des buts. Et pour le moment, ça coince dans ce registre. Ceci étant, je pense que le point ramené d’Oran va donner une certaine confiance au groupe. Nous avons été bons collectivement et cela portera tôt ou tard ses fruits.
Malgré cette déception, vous avez eu droit aux applaudissements des Chnaoua à la fin de la partie…
Nous avons un public en or. Il s’est déplacé en grand nombre à Oran. Nos supporters nous ont soutenus jusqu’à la dernière seconde. Nos fans sont des connaisseurs. Ils ont vu que nous avons produit un gros match mais la réussite n’était pas au rendez-vous. En termes de jeu, nous avons été bien meilleurs que notre adversaire qu’on a dominé à tous les niveaux.
Vous aurez, ce samedi, un autre match choc face à la JSK au stade de Bologhine. Il va falloir trouver les arguments offensifs pour s’imposer pour la première fois de la saison à domicile, non ?
Ce week-end, on n’a pas le choix. Il est impératif pour nous de gagner chez nous devant le public de Bologhine. Je suis persuadé que si on met la même intensité et qu’on retrouve notre efficacité, on s’imposera, même si notre adversaire a pour nom la JSK. Nous avons été tenus en échec par l’ESS et l’OM. Cette fois ci, il fait renouer avec le succès et cela passe par cette capacité à se surpasser ce week-end devant nos fans qui doivent repartir cette fois ci avec le sourire aux lèvres. Nous avons cette détermination à battre la JSK.
Vous paraissez très optimiste, malgré ce manque de confiance ?
Oui, je suis optimiste. Je suis profondément convaincu qu’on signera un nouveau départ ce samedi face à la JSK et ce, pour plusieurs raisons.
Pouvons-nous connaître lesquelles ?
Face au MCO, nous avons montré de belles choses. On a fourni notre meilleur match contre un adversaire qui restait sur une victoire contre El Harrach. Cela est de bon augure pour la suite de notre parcours. Je sais qu’on sera encore meilleurs contre la JSK. Je voudrais rajouter autre chose.
Allez-y…
La réaction de nos supporters face au MCO était extraordinaire. Cela a eu pour effet de remonter le moral des troupes. On sait qu’on a le soutien des Chnaoua.
Sur un plan personnel, comment vous sentez-vous aux côtés de Bendebka et Amada dans l’entrejeu ?
Allah ibarek, Amada et Bendebka ont réalisé un gros match. Je n’ai eu aucun problème à me produire à leurs côtés. J’apprends à leur côté comme j’apprends aux côtés de Karaoui qui lui aussi possède une très grosse expérience. Autant vous dire que nous avons un milieu de terrain royal avec des internationaux.
C’était un moment très particulier pour vous et Balegh, car vous étiez face à votre club formateur…
Pour moi, c’était un match normal car j’ai pris l’habitude de jouer face au MCO. Et puis, je n’ai pas joué avec les seniors du MCO. Tout le contraire de Balegh qui lui ne méritait pas toute cette hostilité des fans locaux. J’ai été très touché par ce qu’il lui est arrivé. Personne n’accepte de se faire insulter de la sorte. On touche à votre intégrité morale en insultant l’être le plus cher qui est votre mère. Je connais les fans du MCO qui sont avant tout des connaisseurs. Ils n’ont pas pour habitude de prendre pour cible les joueurs adverses. J’espère inch’Allah ne pas revoir ce genre de comportement dans nos stades.
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Hichem Cherif El Ouazzani