Ould Ali (MJS) : «Les joueurs qui ne veulent plus mouiller le maillot n’ont qu’à partir, au revoir et merci»

Une réaction par rapport à cette défaite de l’Algérie contre la Zambie ?
A vrai dire, on ne s’attendait pas à une telle déconvenue. On misait sur une victoire chez nous à Constantine pour se réconcilier avec le public venu nombreux soutenir sa sélection, malgré le fait que tout le monde savait que l’élimination était pratiquement consommée, après le nul concédé à Blida contre le Cameroun et la défaite au Nigeria. Je ne veux incomber la responsabilité de cette défaite à personne, mais j’espère une réaction rapide et efficace lors des prochaines sorties des Verts. 
C’est qui le responsable alors de cette mauvaise sortie des Verts ?
Ecoutez, j’avais déjà parlé avant le match de Constantine, je veux dire après la défaite en Zambie, que les joueurs doivent rendre des comptes au sujet de cette débâcle. Quelque chose s’est cassée. Je le dis en toute franchise, cette équipe soit elle n’est plus capable de jouer ou donner plus et cela nécessite un changement et une reconstruction d’une nouvelle équipe, ce n’est pas une honte, car de grandes nations ont connu un passage à vide et elles sont revenues plus forte. Soit les joueurs ne veulent plus donner et à ce moment-là, il y a un sérieux  problème et il faudra trancher. Les joueurs qui ne mouillent pas le maillot doivent partir, il faut leur dire au revoir. Je veux rajouter quelque chose…
Oui, allez-y...
Ces matchs joués nous ont permis de découvrir des joueurs locaux intéressants à l’image du jeune Attal qui est vraiment à féliciter. Je lui tire chapeau, il s’est donné à fond et là, il vient de se faire opérer. Bensebaïni qui est parti d’ici (Constantine) a aussi montré de belles choses. Je dois aussi féliciter le gardien Salhi qui a montré qu’il était bien capable de devenir une bonne doublure pour Mbolhi qui a du sang de l’Algérie qui coule dans les veines. La DTN doit penser et mettre en place un programme et détecter les talents car ce n’est pas ça qui manque en Algérie. Ce n’est qu’ainsi qu’on pourra reconstruire une bonne Equipe nationale. 
Vous ne croyez pas que le départ de l’entraineur Alcaraz est devenu une nécessité ?
Non, je ne suis pas d’accord avec vous. Il vient juste de commencer, il n’a pas encore bouclé les six mois de travail. Il faut lui accorder du temps pour améliorer les choses en sélection. Il a aussi hérité d’une situation compliquée. Depuis le départ d’Halilhodzic, on a consommé trois entraîneurs et je dois dire que l’instabilité nous a joué un mauvais tour. Il faut donner une autre chance au coach Alcaraz et on attend de voir sa touche contre le Cameroun et le Nigeria. 
Zetchi affirme que l’EN est malade, votre réaction?
Ecoutez, je le dis encore une fois, les choses ne tournent pas rond dans cette équipe, il faut interroger les joueurs et mettre en place une feuille de route afin de travailler dans le bon sens  à l’avenir. On doit tirer les bons enseignements. 
Avez-vous discuté avec le président de la FAF ?
Je suis en contact permanent avec Zetchi. Je lui ai dit qu’il va falloir procéder à des changements pour redonner un nouveau souffle à la sélection nationale. On a parlé du rendement des joueurs qu’on n’a pas du tout apprécié. On doit réunir toutes les compétences pour faire avancer le football algérien

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