JSK : Les Kabyles entament leur second stage sans entraîneur !

Ce qui arrive à la JSK a surpris plus d’un ! Dans l’histoire du club, jamais elle on a vécu pareille situation, avec deux staffs techniques présents  pour diriger les entraînements. Sans revenir en détails sur ce qui a conduit à cette situation, les joueurs sont vraiment dans l’expectative. Les deux entraîneurs, qui ont commencé la préparation estivale avec le groupe, eux qui ont assuré le maintien la saison écoulée, se sont déplacés à Gammarth malgré l’annonce faite verbalement par Hannachi de les limoger. Rahmouni et Moussouni ont rappelé que tant qu’il n’ont reçu aucun document officiel confirmant leur départ, ils ne bougeront pas de Gammarth. Entretemps, l’entraîneur italien contacté pour prendre les commandes techniques du club est depuis mercredi soir à l’hôtel avec l’équipe. Après une longue nuit de doute et beaucoup d’incertitudes, les Kabyles se sont présentés hier matin au stade de l’hôtel Thalasso-Carthage pour s’entraîner. Cette reprise de travail après plus d’une semaine de repos a été marquée par un fait inédit : elle n’a été dirigée ni par Fabbro ni par le duo Rahmouni-Moussouni. C’est, en effet, le portier international Malik Asselah que la direction a désigné comme entraîneur par intérim, du moins pour prendre en charge les exercices de maintien de la forme, en attendant de trancher définitivement sur le dossier.
Les joueurs dans le hall de l’hôtel à 7h30
La nuit aura été longue pour les joueurs de la JSK lesquels sont inquiets pour l’avenir de l’équipe, à trois semaines du coup d’envoi de la compétition. Les Canaris ont écouté attentivement ce qu’ont dit Rahmouni et Moussouni. Ils n’ont, toutefois, fait aucun commentaire sur ce problème qui, selon eux, est interne entre le staff et la direction et eux en tant que joueurs professionnels, ils sont là pour travailler avec n’importe quel entraîneur qui sera désigné par les dirigeants. Hier matin à 7h30, équipiers de Asselah se sont regroupés dans le hall de l’hôtel pour aller au stade et s’entraîner.
Départ au stade Thalasso-Carthage à 8h30
Malgré la situation conflictuelle que vit la JSK depuis une semaine, notamment le bras de fer entre Hannachi et ses deux entraîneurs Rahmouni et Moussouni, on a constaté qu’au sein de l’effectif, il règne une bonne ambiance. Les Canaris ont récupéré de la fatigue d’un voyage de vingt heures de Tizi à Gammarth et se disent déterminés à rattraper le retard physique. Les Jaune et Vert ont quitté l’hôtel à 8h30 pour rejoindre l’autre centre qui est doté de terrains de réplique. Ils ont fait le court trajet par bus.
Aucun signe de l’entraîneur italien Fabbro hier matin
Au moment où les joueurs s’apprêtaient à rejoindre le stade d’entraînement, on a constaté l’absence de l’Italien Enrico Fabbro. Ce dernier ne s’est pas présenté à la réception de l’hôtel où se sont regroupés les joueurs pour aller travailler. Visiblement, l’entraîneur italien a été invité à faire l’impasse sur cette reprise et peut- être même pour les séances prochaines jusqu’à ce que tout ce problème soit réglé définitivement. Fabbro ne devrait en principe pas débuter jusqu’à ce qu’il signe son contrat.
Rahmouni et Moussouni ont fait le déplacement au stade
Contrairement à l’entraîneur Fabbro qui s’est confiné dans sa chambre d’hôtel sur demande du chef de la délégation kabyle Benabderahmane, les deux autres coachs Rahmouni et Moussouni se sont présentés en tenue d’entraînement. Mieux encore, Rahmouni et Moussouni sont montés dans le bus avec les joueurs pour rejoindre le stade d’entraînement.
Ils ont parlé avec les joueurs avant la séance et sont restés jusqu’à la fin des exercices
Le stade d’entraînement de l’hôtel Thalasso- Carthage est situé à dix minutes de l’hôtel Mouradi de Gammarth où séjourne la JSK. Avant le début de la séance, Mourad Rahmouni et Moussouni ont parlé aux joueurs pour les motiver et leur rappeler qu’ils sont disponibles à leur apporter un plus, pourvu que le stage de Gammarth ne soit pas perturbé. Au moment où l’équipe allait entamer le travail, les deux coachs se sont retirés pour suivre l’entraînement de loin.
Benabderahmane a demandé aux coachs de ne pas reprendre, avant de régler ce problème
Les deux coachs Rahmouni et Moussouni sont avec l’équipe depuis mercredi soir et ont fait le déplacement hier matin au stade en tenue de travail. Néanmoins, ils n’ont pas dirigé la séance, pour la simple raison que le chef de délégation Benabderahmane leur a demandé de ne pas reprendre. Il leur a expliqué que tant que ce dossier n’est pas définitivement réglé par la direction, il est préférable de rester à l’écart. Les deux entraîneurs Rahmouni et Moussouni se sont toutefois montrés compréhensifs, ils ont accepté de suivre le travail de loin mais ils ont assuré les joueurs qu’ils apporteront leur aide à chaque fois qu’il est nécessaire.
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On ne veut plus de Rahmouni et Moussouni aux entraînements

La séance d’hier soir annulée !

Alors que la première séance d’hier matin s’est déroulée dans une bonne ambiance entre les joueurs malgré l’absence d’un staff technique sur le terrain, celle d’hier soir a été annulée. Et pour cause, si dans la matinée la présence des deux coachs Rahmouni et Moussouni n’a pas été interdite par le chef de la délégation à Gammarth qui leur a juste signifié qu’il ne devait pas assurer la reprise tant que le problème n’est pas réglé définitivement, le session d’hier soir a été annulée pour la simple raison que la présence de Rahmouni et Moussouni dans le bus n’a pas été du goût du chef de la délégation lequel a donné instruction au chauffeur du bus de ne pas démarrer. Pire, on a annoncé l’annulation de l’entraînement carrément suite à quoi les joueurs sont descendus du bus et ont rejoint l’hôtel.
Les joueurs réclament la venue de Hannachi
Devant cette situation critique que traverse la JSK en cette période déterminante pour son début de championnat dans trois semaines, les joueurs ont demandé à l’unanimité au chef de la délégation à Gammarth la présence du président Hannachi en urgence pour trouver une solution à ce problème. Selon eux, il est anormal de continuer à supporter cette pression et rester sans entrainements pendant deux semaines. Ils ont expliqué à Benabderahmane qu’ils sont venus en Tunisie pour travailler et préparer la compétition et non pas pour rester les bras croisés.
Ils se sont contentés d’un travail à la plage
Afin de ne pas rater leur boulot, les joueurs ont opté pour une séance à la plage. Ils ont fait du footing et des exercices physiques avant de regagner leurs chambres. Les camarades de Malik Asselah sont très inquiets pour l’avenir de cette équipe et les conséquences de cette crise sur les résultats de la JSK en championnat. Ils ont insisté auprès du chef de la délégation d’appeler le président pour qu’il rejoigne en extrême urgence le centre de Gammarth et trouve une solution à ce problème, ce qui permettra au groupe de reprendre son travail dans la sérénité.
L’équipe au chef de la délégation : «Le président doit venir régler cette situation»
Visiblement dégoûtés par ce qui se passe à la JSK, un club qui a été de tout temps un exemple, les joueurs se sont adressés au chef de la délégation pour lui demander d’appeler Hannachi et lui dire de venir à Gammarth : «Nous ne pouvons plus continuer à supporter cette situation, le président doit venir en urgence pour régler ce problème. Il y a vraiment un problème sérieux qu’il faut prendre en charge. Vous lui dites que les joueurs ne vont pas résister à cette situation et sa présence est devenue indispensable. »
Moussouni au groupe :  «C’est nous les coachs, personne n’a le droit de nous priver de notre travail»
L’adjoint Fawzi Moussouni s’est adressé aux joueurs en déclarant ce qui suit : «Nous sommes sous contrat et nous allons l’honorer jusqu’au bout. S’ils veulent le résilier ils n’ont qu’à le faire d’une manière officielle tout en respectant nos droits. Réglementairement parlant, nous sommes toujours en poste, personne ne peut nous priver d’exercer notre mission à la barre technique de la JSK car jusqu’à preuve du contraire, nous ne sommes pas limogés officiellement.»
 

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