JSK / Azlef : «L’ouverture du capital ne peut avoir lieu tant que les anciens actionnaires n’ont pas régularisé leur situation»

Le président Mohand Cherif Hannachi est depuis avant-hier en vacances au Maroc. Il a désigné le vice-président et directeur général de la société, Malik Azlef, pour gérer les affaires courantes du club phare de la Kabylie. Azlef assure l’intérim dans des circonstances bien particulières, sachant qu’il est appelé à gérer plusieurs dossiers brûlants. Il doit d’abord régler le problème du staff technique pour permettre à l’équipe de démarrer officiellement son deuxième stage puis un autre dossier et non des moindres, à savoir la préparation de l’ouverture du capital annoncé avec insistance pour lundi prochain. On a rapporté en exclusivité sur ces mêmes colonnes que la date fixée pour l’annonce de l’ouverture du capital est pour le 7 août prochain. Beaucoup de personnes se sont déjà manifestées pour acheter des actions et intégrer le CA de la JSK. Joint par nos soins au bout du fil dans l’après-midi d’hier en France où il se trouve depuis quelques semaines, Malik Azlef apporte les précisions suivantes : «Depuis quelques jours, on ne cesse de parler de l’ouverture du capital pour le 7 août prochain. Je tiens à préciser que l’ouverture du capital de la JSK ne pourra pas avoir lieu à la date annoncée tant que les anciens actionnaires n’auront pas régularisé leur situation. C’est une procédure obligatoire avant toute ouverture du capital d’une société, c’est la réglementation qui le dicte.»
«Ceux qui veulent intégrer le conseil d’administration sont les bienvenus, mais…»
À la question de connaître son avis sur les personnes qui se sont manifestées dernièrement pour intégrer le nouveau conseil d’administration et qui n’attendent que l’ouverture du capital, Azlef ajoute : «Oui, je sais que des personnes veulent rejoindre le CA et je leur souhaite la bienvenue. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que tant que les anciens actionnaires n’ont pas régularisé leur situation, l’ouverture du capital ne pourra pas avoir lieu. Ils peuvent néanmoins donner de l’argent et on leur remettra des bons de garantie, qu’ils sachent que leur argent ne disparaîtra pas, et à l’ouverture du capital, ils seront régularisés administrativement en qualité de membres du conseil d’administration.»
«Je vais d’abord assainir la situation actuelle puis organiser l’AG et annoncer l’ouverture du capital»
Interrogé sur la date exacte de la tenue de l’AG pour annoncer l’ouverture du CA, Azlef a rétorqué : «Comme vous le savez tous, le président Hannachi est en congé depuis avant-hier. Il m’a désigné en tant que directeur général de la société pour assurer l’intérim. J’aurais à ma charge la régularisation de plusieurs dossiers dont celui de l’ouverture du capital. Le président Hannachi m’a demandé de le faire, mais ce qu’il faut savoir, c’est qu’il y a une réglementation qu’il va falloir respecter. Je vais d’abord assainir toute la situation, avant d’annoncer l’organisation d’une assemblée générale qui sera l’occasion pour annoncer l’ouverture du capital.»
«Le CSA ne peut pas exiger l’ouverture du capital le 7 août, il y a une réglementation qu’il faut respecter»
En réponse à une autre question se rapportant toujours à cette assemblée générale pour annoncer l’ouverture du capital tant attendue à Tizi pour que de nouveaux actionnaires rejoignent le conseil d’administration et renflouent les caisses du club et à sa réaction concernant le club sportif amateur qui par l’intermédiaire de ses membres exigent l’ouverture du capital le 7 août prochain, Azlef explique : «Le club sportif amateur ne peut pas exiger la date de la tenue de l’assemblée générale, elle ne peut pas se faire sur un coup de tête car ce que les gens ignorent, c’est qu’il y a une procédure réglementaire à suivre et des lois qu’il ne faut pas piétiner. Tout se fera conformément à la réglementation et dans la totale transparence.»
«Hannachi m’a désigné président par intérim, je suis chargé de gérer ces dossiers et préparer la nouvelle saison»
Le vice-président Azlef a précisé que depuis deux jours, il est désigné par le président Hannachi en qualité de président par intérim et c’est lui qui aura la charge de gérer tous ces dossiers ainsi que la préparation de la nouvelle saison. «Avant de partir en vacances, le président Hannachi m’a désigné comme président par intérim. Je suis donc chargé de gérer les dossiers qui font l’actualité du club ces derniers jours, notamment ce problème du staff technique et la prochaine assemblée générale de l’ouverture du capital que je veillerai personnellement à ce qu’elle soit organisée conformément à la réglementation ainsi que tout ce qui est lié à la préparation du nouvel exercice.»
«C’est moi qui ai demandé à Benabderrahmane de désigner Asselah pour entraîner l’équipe»
Revenant à ce bras de fer engagé entre le staff technique de la JSK Rahmouni et Moussouni avec le président Hannachi depuis l’annonce de leur départ de la barre technique et de la présence de deux staff techniques à Gammarth, ce qui est considéré comme un scandale unique dans les annales du club et à la question de commenter la désignation de Malik Asselah comme entraîneur provisoire, Azlef explique : «C’est moi-même en tant que président par intérim qui ai demandé à Benabderrahmane le chef de la délégation à Gammarth de désigner Asselah pour coacher l’équipe ces jours-ci. Il assurera la gestion du groupe jusqu’à ce qu’on trouve une solution définitive à ce problème.»
«Je rentre ce vendredi pour résilier les contrats de Rahmouni et Moussouni»
Questionné sur la manière avec laquelle il entend régler le problème du staff technique, Azlef a répondu : «Je devais rentrer en Algérie ce jeudi mais faute de disponibilité de vol, mon retour est reporté pour ce vendredi. Je vais rentrer pour régler la résiliation des contrats de Rahmouni et Moussouni lesquels seront régularisés. Pour l’instant et sur papiers, Rahmouni et Moussouni sont les entraîneurs de la JSK mais je vais rentrer pour les rencontrer et négocier la résiliation de leurs contrats.»
«Fabbro ne peut pas signer avant la résiliation des contrats des deux coaches»
Réagissant à l’absence de Fabbro pour le premier entraînement d’hier matin, Azlef poursuit : «L’entraîneur italien Fabbro ne peut pas commencer sa mission, avant de signer son contrat. Pour qu’il puisse parapher ce contrat avec le club, on doit d’abord résilier les contrats des deux coachs en place. Je vais tout faire pour rentrer ce vendredi au pays et rencontrer Rahmouni et Moussouni. Même s’il faut que je me déplace en Tunisie, je le ferai, car il faut bien régler ce problème dans les plus brefs délais pour que l’équipe reprenne son travail dans la serénité.»
 

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