Hanni : «Ça sera dur en Zambie, mais on ira là-bas pour ramener quelque chose»

Samedi dernier, Anderlecht a remporté la Supercoupe de Belgique en disposant de la formation du Zulte-Waregem sur le score de 2 à 1. Sofiane Hanni s’est une nouvelle fois illustré en parvenant à égaliser pour son équipe et à livrer un superbe match. Joint par nos soins, le joueur s’est dit heureux de remporter ce premier trophée de la saison, en espérant bien évidemment d’autres et a évoqué avec nous la double confrontation des Verts face à la Zambie.

Premier match officiel de la saison, premier but et déjà un premier trophée. Votre commentaire ?
C’est bien, on est contents. Ce fut un match important et il fallait confirmer notre sacre en championnat. Ça a été dur, mais on a réussi à gagner et c’est l’essentiel. Maintenant, on doit penser à ce premier match de championnat qui nous attend.
Commencer la saison par une victoire en Supercoupe, c’est toujours bon pour le moral, n’est-ce pas ?
Oui, c’est sûr. Pour la confiance, ça fait du bien. Ça permet de travailler tranquillement. Maintenant, cette victoire est derrière nous. On doit se préparer pour le match de vendredi. Cette saison, on sait qu’on n’aura pas droit à l’erreur. Le champion sortant est souvent très attendu de partout.
Est-ce que vous sentez que cette saison, la pression sera encore plus grande sur votre équipe et vous personnellement, au vu de la grosse saison que vous avez réalisée l’an dernier ?
Oui, la pression sera plus importante, c’est sûr. Après, à Anderlecht, on est habitués à ça. Il faut faire avec. Le fait d’avoir été champions la saison passée va toutefois nous permettre de travailler sereinement.
Vous avez prolongé votre contrat avec Anderlecht, il y a quelques semaines, jusqu’en juin 2022. Les discussions n’ont pas été compliquées…
Oui, ce fut très facile. Quand je suis arrivé au club l’été dernier, je venais d’un plus petit club. Le contrat était donc en adéquation avec ça. Les personnes qui gèrent le club d’Anderlecht sont de vrais gentlemans. Après le sacre en championnat, ils sont venus me voir, ils m’ont dit : «T’es notre capitaine, tu as fait une grosse saison, avec à la clé un titre de champion, on va donc te récompenser en t’offrant un nouveau contrat.»
C’était aussi un moyen pour eux de vous blinder, quand on sait que vous étiez courtisé par pas mal de clubs, notamment en Angleterre…
C’est vrai qu’il y a eu des clubs qui m’ont contacté, mais avec les dirigeants d’Anderlecht, on était sur la même longueur d’onde. Ils n’avaient pas forcément envie de me laisser partir, surtout en vue de la Ligue des Champions. Moi aussi, je ne voulais pas partir, un an après être venu. J’ai vraiment envie de confirmer la belle saison dernière que j’ai faite et briller surtout en Ligue des Champions.
En parlant de la Ligue des Champions, on imagine que vous êtes excité à l’idée de la jouer pour la première fois de votre carrière ?
Bien sûr. Quand on est petits, on regarde cette compétition à la télé et on rêve de la jouer. Maintenant, ça sera le cas pour moi et il faut bien faire les choses. Ça ne va pas être facile. On n’est pas les favoris, mais on donnera tout pour réussir une belle phase de groupes.
Parlons un peu de la sélection nationale. Dans un peu plus d’un mois, vous allez affronter la Zambie en éliminatoires du Mondial-2018. On commence à se préparer mentalement pour ce match ?
Non, pas encore. Chaque chose en son temps, étape par étape. On est dans nos clubs et on se prépare surtout au début de nos championnats. Moi, franchement, je suis plus concentré sur le match de vendredi plus qu’autre chose. Quand le moment sera venu, on en reparlera.
Jouer en Zambie dans des conditions difficiles et au début du mois de septembre où les joueurs ne sont pas encore au top de leur moyen, ça s’annonce délicat, non ?
C’est vrai que ce ne sera pas la bonne période pour jouer un tel match, mais que voulez-vous, c’est comme ça, on doit s’y faire. On ne sait pas dans quelle condition les joueurs se trouveront, mais on tâchera de donner le meilleur de nous-mêmes pour bien représenter les couleurs et ramener un résultat positif de là-bas.
Contrairement aux habitudes, le match retour ne se jouera pas à Blida. La FAF a décidé de recevoir à Constantine. Cela ne risque-t-il pas de perturber les joueurs ?
Franchement, je ne sais pas. Après, si on compare aux clubs, c’est clair qu’on est toujours plus à l’aise sur son terrain fétiche. On a toujours joué à Blida et on a été très à l’aise. Maintenant, Constantine, ça reste chez nous malgré tout. On ne connaît pas forcément le terrain, mais avec le soutien du public, on donnera tout pour arracher une victoire.

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