CRB : Todorov : «J’ai 30 ans d’expérience et la pression ne me fait pas peur»

Arrivé dimanche dernier à Alger, le technicien franco-serbe, Ivica Todorov s’est exprimé sur son nouveau challenge avec le Chabab de Belouizdad, notamment  la pression due aux attentes du public belouizdadi : «Je ne suis pas un débutant, j’ai trente ans de carrière derrière moi. J’ai travaillé un peu partout dans le monde, que ce soit au Maroc, en Tunisie, en Egypte et ailleurs, donc j’ai assez d’expérience pour supporter la pression d’un club comme le CRB et c’est cette pression qui m’a poussé à venir en Algérie.»  
«Je connais très bien le championnat algérien et les spécificités du joueur local»
Par la suite, le nouvel entraineur du Chabab de Belouizdad a évoqué le championnat et les joueurs locaux qu’il estime connaitre parfaitement : «Je connais la mentalité du public, des dirigeants et des joueurs algériens. Donc, ce serait intéressant pour moi de tenter ce challenge. Croyez-moi, j’ai été onze ans au Maroc, et bien d’autres années en Tunisie et en Egypte et je peux vous assurer que le joueur algérien dispose de qualités techniques très intéressantes. Malheureusement, il n’a pas l’encadrement professionnel qui lui permet de bien se développer.»   
«Je suis entré en Algérie par la mauvaise porte»
Par ailleurs, le successeur de Badou Zaki à la tête de la barre technique du CRB est revenu sur son expérience avec l’USM Alger où il occupait un rôle de directeur technique des jeunes catégories : «Malheureusement, ma première saison en Algérie, je suis entré par la mauvaise porte. Donc, les gens soit ils ne me connaissent pas, soit ils doutent de moi. C’est pourquoi, je regrette un peu d’avoir accepté ce poste parce que mes compétences sont bien plus élevées pour un poste comme celui que j’ai occupé à l’USMA.»      
«Saber effectue du très joli travail»
Enfin, le responsable numéro un du staff technique du Chabab de Belouizdad a jugé le programme de travail préparé par Saber Bensmain, son adjoint et ancien adjoint de Badou Zaki : «Le programme de travail a été bien fait par Saber Bensmain, qui était adjoint de Badou Zaki. Je me suis vite rendu compte de ses compétences. C’est quelqu’un sur qui je peux compter. On va peut-être changer certaines choses à ma façon, mais ce qui a été élaboré par mon adjoint est déjà très intéressant.»