Koussa claque la porte

Grosse surprise, Messaoud Koussa, désigné lors de la première réunion du BF, tenue le 27 mars, président de la commission fédérale d’arbitrage, a décidé de claquer la porte. Il a ainsi décidé de démissionner du BF et de la CFA. Les divergences entre certains membres du Bureau fédéral ne sont un secret pour personne. Cela a pu être vérifié avec la démission de l’ancien arbitre international des années 1980 et 90. Une décision surprenante mais qui confirme aussi que ce dernier était déjà hésitant dès le départ quant à prendre en charge cette mission et, n’était certains de ses proches, il n’aurait jamais accepté. Finalement, Koussa n’aura pas fait long feu à la tête de la CFA. Cette dernière est ainsi sans président, alors que les matchs en retard vont reprendre cette semaine avant la poursuite du championnat de Ligue 1.  
Il refuse de travailler avec Amalou et insiste sur Bichari
Cela s’est passé samedi lorsque le président de la CFA, Messaoud Koussa a décidé de claquer la porte. Il l’a même fait savoir à des responsables à la FAF. Koussa a en effet refusé de travailler avec Mokhtar Amalou, ancien arbitre, qui a été désigné par un des vice-présidents de la FAF. Koussa a même demandé à travailler avec Mohamed Bichari, chose refusée par la FAF. Ce qui l’a poussé à partir, croit-on savoir. Il a rejoint directement son domicile à Sétif. D’ailleurs, lors de la réunion d’hier entre le président Kheireddine Zetchi et les arbitres de la Ligue 1, Koussa était absent. Sur les images, on a pu apercevoir uniquement Mokhtar Amalou et le deuxième vice-président de la FAF, Bachir Ould Zmirli. 
Oumamar pressenti pour lui succéder 
Selon les informations en notre possession, c’est le vice-président de l’ASM Oran, Larbi Oumamar qui est pressenti pour succéder à Messaoud Koussa à la tête de la commission fédérale d’arbitrage. Pour l’instant, c’est une proposition, mais rien n’a encore été fait. Mais la plus grande question qui reste posée est : quelle sera la réaction du président de la FAF, Kheireddine Zetchi après la démission de Messaoud Koussa ? Il faut dire que c’est un véritable coup dur pour le nouveau patron de la FAF et son bureau car cela montre qu’il y a des désaccords, contrairement à ce qu’on laisse croire. 
Les présidents de club avaient finalement raison
Le moins que l’on puisse dire aussi, c’est que les présidents de club, qui étaient contre la nomination de Mokhtar Amalou à la désignation des arbitres avaient bien raison de contester. Ils ont tous eu écho de la manière avec laquelle Amalou a été désigné, au moment où des membres du BF cumulent les fonctions entre la FAF et leurs clubs. Zetchi fera ainsi mieux de rattacher la commission de désignation des arbitres à la Ligue de football professionnel afin qu’il y ait plus de neutralité. Il faut savoir que si les choses en restent là, il y aura beaucoup de polémiques qui n’en finiront pas à cause justement du cumul de fonctions de certains membres. Là aussi, Kheireddine Zetchi est dans l’obligation de réagir. Le président du CAB, Farid Nezzar, avait déclaré dansu ces mêmes colonnes : «La désignation des arbitres doit être du ressort de la LFP et non pas la FAF, afin qu’il y ait plus de neutralité». Reste à savoir si Zetchi va cette fois-ci saisir l’importance de cette décision car on ne peut être juge et partie. 
 

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