Bensebaïni : «Ça fait quelque chose de jouer en Équipe nationale»

Dans un entretien accordé au site internet de son club employeur, le défenseur central du Stade Rennais se dit content de son temps de jeu, même s’il reconnaît avoir bien profité des blessures de certains de ses  concurrents pour saisir sa chance. «J’ai tiré profit des blessures de mes coéquipiers pour jouer, mais être sur le banc fait aussi partie du jeu. Le coach a plusieurs choix. On les accepte tous. Pedro (Mendes), Mexer et Joris (Gnagnon) sont vraiment de bons défenseurs. Que ce soit avec l’un ou l’autre, les associations sont bonnes. Ça marche souvent bien.»
«On méritait mieux à la CAN. D’ici peu notre sélection fera mal»
Bien entendu, Ramy Bensebaïni a été interrogé à propos de ses grands débuts avec la sélection nationale. Le joueur du Stade Rennais, auteur d’une belle entame lors de la dernière CAN, a été freiné par une blessure mais garde quand même de bons souvenirs de cette campagne africaine pourtant complètement ratée sur le plan collectif. «Je suis très content d’avoir pu jouer deux matchs à la CAN. On méritait beaucoup plus mais avec un peu de temps, cette jeune équipe fera de belles choses.»
«En sélection même quand on n’est pas à 100%, on joue avec le cœur»
Voulant avoir ses sentiments lorsqu’on représente son pays dans un grand tournoi comme la CAN, l’une des grandes révélations de la dernière Coupe d’Afrique des nations jouée au Gabon dira «Ça fait quelque chose de jouer en Équipe nationale, en plus dans une grande compétition. Même quand on n’est pas à 100%, on joue avec le cœur. Je reçois encore des messages de félicitations et d’encouragements. Je les remercie d’ailleurs.»
«Mbolhi est mon grand frère. C’est un gardien de but extraordinaire»
Avant de clore cet entretien, ce jeune joueur aux qualités technique et athlétique avérées parle aussi de l’arrivée de son compatriote et coéquipier en Équipe nationale, Raïs Ouaheb Mbolhi.  «C’est mon grand frère. Je le respecte beaucoup. C’est un gardien extraordinaire. Je suis heureux qu’il ait signé au Stade Rennais. C’est le top, à l’image de sa Coupe du monde en 2014. Si on fait appel à lui, il va nous aider. Avec lui et Benoît (Costil), c’est du très haut niveau.»
«Avec Gourcuff, j’ai beaucoup progressé tactiquement»
Arrivé l’été dernier en provenance de Montpellier, l’ancien joueur du Paradou AC, venu dans les bagages de l’ancien coach rennais Roland Courbis, a su convaincre l’ancien sélectionneur de l’équipe d’Algérie, Christian Gourcuff. Ce dernier l’a d’ailleurs vite lancé dans le bain, ce qui a permis au défenseur international algérien de progresser. «Par rapport à la saison dernière où j’étais à Montpellier, j’ai progressé davantage, surtout tactiquement, grâce au travail réalisé avec le coach. J’ai 21 ans, j’essaie d’évoluer chaque jour.»
«Peu importe le poste où je joue, je me donne toujours à 100%»
Ramy Bensebaïni, qui a joué 17 matchs dont 14 comme titulaire en Ligue 1, avance à pas sûrs et continue sa progression tranquillement. Ramy évoque aussi sa polyvalence qui lui permet de jouer plus souvent. «J’ai dépanné en tant que latéral gauche et en 6. Dans cette position de milieu de terrain, je n’aime pas trop être dos au jeu. Mais peu importe le poste où je joue, je me donne toujours à 100%.»
«Je suis plus à l’aise quand il faut lire le jeu de derrière»
Abordant son progrès sur le plan tactique, Ramy Bensebaïni parle de son entente avec ses camarades, que ce soit dans l’axe central ou en milieu de terrain. «Les milieux de terrain ont des yeux derrière la tête. Sanjin (Prcic), Gelson (Fernandes) et Benjamin (André) ont l’habitude de voir le jeu à 360°, de respecter les distances. Je suis plus à l’aise quand il faut lire le jeu de derrière et anticiper les passes de l’adversaire. J’aime les responsabilités que l’on a en charnière centrale. Si on se loupe, il y a quasiment but, même si on a Benoît Costil dans les cages.»
 

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